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HURTAULT (1784 av.-1792 ap.)
État civil
NOM : HURTAULT     Sexe : M
Date(s) : 1784 av.  / 1792 ap.
Notes biographiques

Lorsque la Révolution arrive, l'effectif musical de l'église Saint-Pierre de Saumur est constitué d'un organiste qui intervient ponctuellement et de trois enfants de chœur.

1790, Saumur [M&L] : HURTAULT fait partie des trois enfants de chœur cités et rémunérés à l'église Saint-Pierre, "fillette de Notre-Dame de Nantilly" avec LANNOY, BAZILLE .Le montant de leur rémunération annuelle de 9 livres est spécifié  dans les comptes de fabrique 1788-1791 publiés en 1792, ce qui est cohérent avec l'organisation des églises de Saumur. À titre comparatif, les enfants de chœur de la collégiale Saint-Léonard de Chemillé sont rémunérés 92 livres par an.

Les noms des enfants de chœur en poste en 1790 sont par ordre d'ancienneté :
- HURTAULT présent dès 1784, 1787, 1788, 1789 et ponctuellement de 1789-1791
- LANNOY ou LANOIS ou DELANOY, présent depuis 1787, à salaire complet et 1788 puis ponctuel en 1790-91.
- ANGLECHEAU, présent en 1788 1789 qui est remplacé par
- BAZILLE (François Martin) présent en 1790 et 1791

Que ce soit Notre-Dame de Nantilly ou Saint-Pierre, la musique sert la liturgie a minima avec un diacre qui au moment de sa cooptation montre qu'il sait le plain-chant. Dans ce contexte, la présence des enfants de chœur est avant tout processionnelle ou visuelle au service d'une scénographie cultuelle. Rien n'indique à Saint-Pierre que le plain-chant leur est enseigné à la différence de Notre-Dame de Nantilly avec le prêtre et diacre GASNIER. L'organiste George DENIS qui perçoit aussi une rémunération à Saint-Pierre n'est plus cité à partir de 1784. L'orgue a-t-il des défaillances techniques ?

Les noms des enfants cités dans les documents de fabrique sont des patronymes fréquents dans le Saumurois. L'absence d'indication complémentaire ne permet pas de les identifier formellement compte tenu du nombre de cousinages et homonymes. Un article de l'Abbé Gallard paru en 1963 intitulé Le clergé Saumurois sous la Révolution (1789-1791), relève la spécificité d'un clergé  majoritairement d'origine locale, formé chez les Oratoriens de Saumur ou au collège de Doué. Le lien tissé entre les églises et collèges de Saumur indique implicitement que les enfants de chœur font leur apprentissage musical dans ces mêmes institutions.

Mise à jour : 12 décembre 2017

Sources
F-Ad49/ G 2705 ; L. Gallard, Le clergé Saumurois sous la Révolution, 1963

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