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Pour citer Muséfrem
JIGOUIC, Pierre (1759-1804)
Autre(s) forme(s) du nom : JIGOUIE
JIGOUIC
JIGONIC
GIGOUIC
GIGOUIE
GIGOUIS
JEGOUIC
JEGOUIE
JEGOUIS
JIGONIE
JIGONIS
JIJONIE
JIJONIS
IGONIE
IGONIS
Date(s) : 1759-1-7 / 1804-6-28
Malgré les multiples orthographes du nom de ce musicien breton et les nombreuses variations que présente sa signature, l'enquête MUSÉFREM a permis de reconstruire en grande partie sa vie et sa carrière. C'est à Bordeaux que Pierre JIGOUIC est en poste en 1790 et ce depuis six années. Il continue à y exercer après sans doute un passage dans la capitale où il ne réussit à s'installer durablement.
• 7 janvier 1759, Vannes [Morbihan] : Lorsque Pierre JEGOUIC est baptisé, ses parents habitent dans la paroisse Notre-Dame-du-Mené.
• 10 avril 1767, Vannes : Le chapitre cathédral Saint-Pierre le recrute en tant qu'enfant de chœur.
• Octobre 1783, Bordeaux : Le nom d'un choriste nommé JIGOUIC apparaît dans les feuilles de pointes du bas chœur de la cathédrale Saint-André.
• 3 octobre 1786, Bordeaux : Le musicien JIGOUIS reçoit 57 livres de gratification.
• 14 mars 1788, Bordeaux : Le chapitre lui accorde 12 livres pour le dédommage de ce qu'il a perdu "par incomoditez".
• 1788 - 1792, Bordeaux : Le sieur GIGOUIK de la Comédie figure chaque année dans l'Almanach de commerce, d'arts et métiers pour la ville de Bordeaux et de la province. Il donne des leçons de clarinette.
• 17 septembre 1789, Bordeaux : Pierre JIGOUIC épouse Jeanne Hurteau, la fille aînée du joueur de serpent Jean HURTEAU. Ses collègues le maître de musique Joseph COSSE et François DUMOULY assistent à la cérémonie comme témoins.
• 1790, Bordeaux : Pierre JIGOUIC est toujours actif comme choriste à la cathédrale Saint-André. On relève son nom dans une pétition que les musiciens de la cathédrale adressent au district de la Gironde pour obtenir leurs appointements. Ses pointes s'élèvent pour le mois de novembre à 47 livres 3 sols et 6 deniers.
• 10 octobre 1790, Bordeaux : Il devient père d'une petite fille. Il habite dans la paroisse Sainte-Eulalie.
• [1790 -1791], Bordeaux : Les musiciens de la cathédrale Saint-André rédigent une nouvelle supplique collective destinée cette fois-ci à l'Assemblée Nationale. Elle est signée par Joseph COSSE "maître de musique" ainsi qu'Antoine BOURRILLON, Jean-Jacques DREUILH Jean DUBAUX, François DANCOSE, François DUMOULY, Jean HURTEAU, Jean NOËLLE, Dominique MARTINOU et Pierre JIGOUIC.
• 24 mars 1791, Bordeaux : Pierre JIGOUIS est reconduit dans ses fonctions par la nouvelle fabrique. Il se voit accorder par le directoire du district une "ordonnance de comptant" de 116 livres 13 sols 4 deniers pour les mois de janvier et février.
• 15 avril 1791, Bordeaux : On lui verse la même somme pour les mois de mars et d'avril.
• 10 septembre 1791, Bordeaux : Un tableau des dépenses de la psallette en date du 10 septembre indique qu'il occupe l'un des trois postes de chantres avec Antoine BOURRILLON et Jean DUBAUX.
• 1791, Bordeaux : La même année, il fait partie des membres de la loge maçonnique l'Étoile Flamboyante à trois lys, à laquelle plusieurs de ses collègues de la cathédrale appartiennent.
• 5 octobre 1792, Paris : Pierre JIGOUIC, musicien, obtient une carte de sûreté. Il est arrivé à Paris l'année précédente et réside au n°9 de la rue St Benoît après avoir vécu à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés.
• 15 germinal an III, Bordeaux : Une de ses filles meurt à l'âge de deux ans. Son acte de décès précise qu'elle est née à Paris, ce qui confirme que Pierre JIGOUIC s'est rendu dans la capitale vers 1791 - 1792, mais qu'il est ensuite rapidement revenu à Bordeaux. À cette époque, il est dit "muzicien" et réside au n°4 de la rue civique.
• 8 floréal en an IV, Bordeaux : La famille s'agrandit d'un nouvel enfant. L'acte de naissance présente le père simplement comme artiste sans indiquer où il exerce.
• 18 floréal an V, Bordeaux : Un état de la troupe des artistes du Grand Théâtre mentionne qu'il est chanteur dans les chœurs pour 1200 livres.
• 9 pluviôse an VI, Bordeaux : Un nouvel enfant naît.
• 18 germinal an VII, Bordeaux : Pierre JIGOUIC atteste dans un certificat de résidence le domicile de Pierre HOUZÉ. Il est toujours artiste à l'opéra.
• 5 brumaire an VIII, Bordeaux : Il figure toujours parmi les artistes du Grand Théâtre.
• 5 brumaire an X, Bordeaux : L'un de ses fils décède à l'âge de cinq ans.
• 9 messidor an XII, Bordeaux : Pierre GIGOUIC , "artiste musicien", s'éteint. Son décès est déclaré par Pierre RODE.
Mise à jour : 29 décembre 2020