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Pour citer Muséfrem
JOUANNIN, Jean (1722-1796)
Autre(s) forme(s) du nom : JOHANNAIN
JOANNIN
JOUANIN
JOUNNIN
JOANNIN
JOASNIN
Date(s) : 1722-8-2 / 1796-11-14
Originaire de Graçay dans le Berry, Jean JOUANNIN (ou JOANNIN) y a demeuré toute son existence, devenant chanoine semi-prébendé du chapitre de Saint-Outrille, tout proche. Le fait que l'organiste Julien CHARON compare son cas au sien dans sa pétition le fait classer parmi les musiciens.
• 2 août 1722, Graçay [Cher] : Lors du baptême de Jean, fils de Jean 'Joasnin' et de Marie Bourderiou son épouse, son père est dit "marchand boucher en cette ville et paroisse". D'après un tableau de traitements et pensions du clergé de 1796 dressé par le département du Cher, Jean JOUANNIN serait né le 10 août 1722, une bénigne erreur de recopie sans doute.
• [1730-1740 environ] : Où le jeune Jean JOUANNIN a-t-il été formé au chant d'Église ? Sa ville natale compte une collégiale, Notre-Dame, nantie d'une petite maîtrise, et il en va de même de la localité immédiatement voisine, Saint-Outrille, de l'autre côté du Pozon, dont la collégiale Saint-Austrégésile entretient également quelques enfants de chœur.
• 9 juin 1752, Saint-Outrille [Cher] : Jean 'JOHANNAIN', "clerc tonsuré et semy prébendé de cette église" est le parrain du premier fils de Jean PINAULT, l'organiste du chapitre Saint-Austrégésile, et de son épouse en secondes noces Catherine Delamartinière – qui se sont mariés cinq mois plus tôt… Jean JOUANNIN est l'un des hommes chargés du chant au chœur de la collégiale. En effet, le chapitre de Saint-Austrégésile consacre deux prébendes à la rémunération de quatre semi-prébendés dont le rôle premier est le chant d'Église.
• [1757], Saint-Outrille : Sa présence à partir de 1757 dans les registres paroissiaux de Saint-Phalier, paroisse jouxtant celles de Graçay et de Saint-Outrille, confirme que Jean JOUANNIN est sans interruption chanoine semi-prébendé de la collégiale Saint-Austrégésile, alias Saint-Outrille.
• 20 septembre 1759, Saint-Outrille : Lorsque Jean PINAULT, organiste de la collégiale, décède à l'âge de 44 ans, il est inhumé en présence de Jean JOANNIN, "demi chanoine de cette église".
• 1790, Saint-Outrille : Jean JOUANNIN est toujours semi-prébendé et bénéficier du chapitre Saint-Austrégésile. Les trois autres semi prébendés sont alors Jacques AUBINEAU et Julien CHARON, tous deux laïcs, et Jean-Baptiste DEHAULLON, clerc comme Jean JOUANNIN.
Cette différence de statut entraîne diverses tensions lors des démarches que les quatre hommes effectuent durant les mois et années qui suivent pour obtenir une pension. L'administration ayant dans un premier temps surévalué la pension attribuée aux deux clercs, les laïcs crient à l'injustice ("Dira-t-on que deux de mes confrères doivent avoir un traitement plus considérable que moi parce qu’ils sont tonsurés ?") et finalement tous les quatre semblent obtenir une pension équivalente à leur semi-prébende antérieure puisqu'ils en étaient titulaires à vie.
• 24 brumaire an V (14 novembre 1796), Graçay : Jean JOANNIN, "ci-devant bénéficier de l'église Saint-Ostrille est mort en cette commune [...] âgé de 74 ans".
• [Fin 1796-début 1797] : Son nom figure dans un tableau de traitements et pensions dressé par le département du Cher. Il est dit "bénéficier" et "décédé le 24 brumaire [an V] à 11 heures du soir [et qu']il revient à la famille 54 jours".
Mise à jour : 25 juin 2020