LABADIE, François (1751 ca-1806)

Si le début et la fin de l'existence de François LABADIE restent à éclairer, du moins est-il avéré qu'il chantait les dimanches et fêtes à la cathédrale de Montpellier à la veille de la Révolution.

• [Vers 1751], Montpellier : François LABADIE est né vers 1751. Où et comment a-t-il été formé à la musique ?

• [1776]-1782 : Il est postulant à la cathédrale de Montpellier pendant 7 ans.

• 1782-1790 : Il est reçu au chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier pour y chanter les dimanches et fêtes aux appointements de 100 livres annuelles. 

• 1er avril 1785 : Un ABADIE, peut-être François LABADIE, se produit dans la salle du Concert de Montpellier à l'occasion d'un concert au bénéfice de Madame JULIEN et des Sieurs Denis DUPUIS et Pierre Michel ROSÉ. Il chante dans des fragments de l'Infante de Zamora de Giovanni PAISIELLO aux côtés de ROSÉ et d'Antoine ou Jacques Antoine ARLABOSSE.

• 1790 : Il est toujours musicien des dimanches et fêtes au service du chapitre cathédral de Montpellier. Le chapitre lui avait promis une place de musicien journalier aux appointements de 400 livres à la première vacante. Le chant de cathédrale étant son unique formation, la Révolution anéantit ses espérances. Âgé de 39 ans, il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique et, en mai, il signe la pétition des musiciens de la cathédrale de Montpellier à l'assemblée nationale. 

• 26 janvier 1791 : Le directoire de département de l'Hérault lui accorde seulement une gratification de 400 livres.
• Juillet 1791 : Comme Joseph PERROT, il est mentionné une dernière fois dans la documentation à l'occasion du paiement aux musiciens des quartiers d'avril et juillet 1791. Il a dû quitter la cathédrale à cette époque, car il est absent de la pétition collective d'octobre 1791 pour le paiement des services extraordinaires. À son âge et avec son temps de service il ne pouvait espérer aucun soutien de l'administration.

• An III [1794-1795] : François LABADIE intègre la principale société populaire de Montpellier, qui se réunit dans le chauffoir et le grand foyer du théâtre, où il croise certains de ses anciens collègues de la cathédrale, tels Jean PIRON, Louis PUJOLAS ou Louis RAYNAL-ROUBY.

• 12 janvier 1806, Montpellier : Toujours musicien, il s'éteint dans la maison Bisset, rue d'Aiguillerie, à sept heures du matin. Il était marié à Marie Meyniel.

Mise à jour : 20 octobre 2017