LAIROULE, Monsieur, Sieur (1755 av.-1756 ap.)

LAIROULE, chantre à la cathédrale Saint-Antonin de Pamiers [Ariège] en 1755, pose de gros problèmes aux chercheurs puisqu'il est engagé sans que nous ne connaissions son prénom. Cependant, ce patronyme est si rare que les quelques individus le portant devraient aider à formuler des hypothèses.

• 22 octobre 1755, Pamiers : "Mr LAIROULE" est reçu verbalement en qualité de chantre par la chapitre cathédral. Les deux parties s'accordent sur des honoraires annuels de trois cents livres.

• 28 février 1756, Pamiers : À la demande du "sieur LAIROULE", le chapitre est invité à confirmer cet engagement. Ce dernier, à l'issue de sa délibération, entérine de commune voix la parole accordée au mois d'octobre précédent et il donne mandat aux syndics de lui verser "jusques à la concurrence de la somme fixée proportionnelle à son service". Ainsi, le nouveau chantre qui faisait ses preuves depuis quatre mois est enfin rémunéré pour tout son travail fourni. Des émoluments de trois cents livres, c'est ce que le chapitre remet à ses chantres. Ainsi, Jacques MERCADIER qui a entamé sa longue carrière à Saint-Antonin quelques années plus tôt perçoit ce salaire. 

Que devient LAIROULE par la suite? En 1790, dans les dossiers du district de Mirepoix, un certain "Lairoule" possède une prébende de dix-huit qui lui assurait 937 livres par an. Il signe "Delayroule" au bas de sa déclaration. Et peu après, il obtient une pension dite "ecclésiastique" d'un montant de deux cents livres par trimestre. Or, le 6 septembre 1767, le chapitre de la cathédrale de Mirepoix avait reçu "Jacques Longuevergne de Lairoule", clerc tonsuré du diocèse de Pamiers, à la prébende de Louis-Bernard Fraxine. À la fin du compte-rendu, on le nommait, plus simplement, "le sieur de Lairoule". Le chantre de la cathédrale Saint-Antonin serait-il Jacques Longuevergne de Lairoule, c'est-à-dire un membre de cette famille de Tarascon qui donna beaucoup de militaires au XVIII^e siècle ?

Mise à jour : 25 mai 2020