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LALOY, Yves François (1755-1824)
État civil
NOM : LALOY     Prénom(s) : Yves François     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LALLOY
LALOI
LA LOY
Date(s) : 1755-1-4   / 1824-11-5 
Notes biographiques

Enfant de chœur à la cathédrale de Saint-Malo, Yves-François LALOY y devient ensuite quelque temps "bachelier du chœur", c’est-à-dire musicien/choriste. Il est ensuite attesté comme professeur de musique.

• 4 janvier 1755, Saint-Servan : Né le 4, le petit Yves-François LALOY est baptisé le lendemain dans cette paroisse toute proche de Saint-Malo (et aujourd'hui intégrée à la ville). Il est fils de Guillaume Laloy et de Julienne Téret / Tiret / Tirel, sur lesquels rien n'est révélé par son acte de baptême. Parrain et marraine savent tous deux signer. Cette naissance correspond aux indications précises livrées par son acte de mariage en 1774.

• [De 1761 environ jusqu'en mars 1771], Saint-Malo : Yves-François LALOY est enfant de chœur de la cathédrale de Saint-Malo. Il est formé par plusieurs maîtres successifs, dont on connaît Claude-Denis DEVADRE puis Nicolas SAVART. Les registres capitulaires malouins étant perdus pour 1763-1769, on manque d'informations sur la succession des maîtres durant cette période.

• 20 mars 1771, Saint-Malo : À la suite du départ de la haute-taille François-Joseph PELLÉ ("le sr PÉLÉ, bachelier du chœur, s’est retiré"), le jeune Yves-François LALOY, jusqu'alors grand enfant de chœur, reçoit "la commission de bachelier" vacante. Le chapitre semble méfiant, peut-être à cause de la jeunesse de LALOY, qui doit faire ses preuves : il est reçu "jusqu’à ce que la compagnie voie dans la suite s’il sera capable d’occuper la place" et à condition qu’il apprendra à jouer des instruments "et qu’il en jouera ensuite toutes les fois que le maître de musique l’exigera".
Un mois plus tard, le chapitre recrute un nouvel enfant de chœur, Henri MADIOU, "au lieu et place d’Yves-François LALOY commis actuellement à la fonction de Bachelier du chœur".

• Les registres capitulaires malouins conservés s’interrompent ensuite entre fin 1773 et juillet 1779 : on perd Yves-François LALOY de vue. On peut penser qu'il continue à exercer à la cathédrale, au moins quelques années. Il utilise en tout cas les compétences acquises à la psallette puisqu'il est qualifié de "musicien" lors de son mariage en 1774.

• 5 juillet 1774, Saint-Malo : Yves-François LALOY est dit "musicien" – sans plus de précision – lorsqu'il se marie avec Étiennette-Charlotte Manquet. Les deux nouveaux époux sont très jeunes : 19 ans 5 mois pour lui et 17 ans 3 mois pour elle. Le père de l'époux, la mère de l'épouse, ainsi que son grand-père, Charles-Toussaint Delalande, sont présents et consentants. Parmi les autres présents, on remarque une certain Jean Le Roy, dont rien n'est dit, si ce n'est que, comme les autres témoins, il demeure à Saint-Malo.

• De ce mariage sont issus plusieurs enfants. Parmi eux : Jeanne-Adélaïde-Victoire, baptisée le 28 octobre 1776, Étiennette-Augustine le 9 décembre 1777...
Puis ont été relevées Marie-Jeanne et Zoé-Marie, baptisées respectivement le 25 janvier 1783 et le 31 janvier 1784, à Saint-Malo. La première meurt en nourrice un mois et demi plus tard, le 5 mars 1783 à Pleurtuit, village situé à une dizaine de km au sud de Saint-Malo, de l'autre côté de la Rance. La seconde meurt, également en nourrice, cette fois à Dinard, le 16 février 1784, âgée de quinze jours. Rien n'est dit dans ces divers actes sur le métier du père (qui est présent et signe aux baptêmes).

1790 : ??? Yves-François LALOY est-il musicien dans une église ? Il n’est pas mentionné dans les documents relatifs à la cathédrale de Saint-Malo qui ont été actuellement retrouvés et dépouillés...

• 27 octobre 1810, Saint-Malo : "Monsieur" Yves-François LALOY, "professeur de musique", et son épouse "Dame" Étiennette-Charlotte Manquet, sont "présents et consentants" au mariage de leur fille Étiennette-Augustine avec un avocat originaire de Rennes mais installé à Saint-Malo, Louis-Anne-Marie Ménier.

• 18 mai 1821, Saint-Malo : Lorsqu'elle décède à l'âge de 63 ans à son domicile de la rue du Pot d'Étain, Étiennette-Charlotte Manquet est dit "épouse du sieur Yves François LALOY", sans que le métier de ce dernier soit indiqué.

• À une date située entre le décès de sa femme et le sien propre, Yves-François LALOY quitte Saint-Malo pour aller s'installer à Paramé [Ille-et-Vilaine], bourg alors situé à quelque trois km et demi du cœur de Saint-Malo et aujourd'hui intégré au tissu urbain malouin.

• 5 novembre 1824, Paramé : À cinq heures du matin, monsieur Yves François LALOY, "ancien professeur de musique", meurt à La Huprie, sans doute un lieu-dit de Paramé. Les deux voisins – l'un marin, l'autre laboureur – qui, le lendemain, déclarent le décès, disent que le défunt était "âgé de 70 ans, natif de Saint-Servan, domicilié de Paramé, fils des feux Yves Laloy et Dlle Jeanne Tirel, veuf de dame Étiennette Charlotte Manquet".

• 19 août 1825 : Le règlement de sa succession se solde par la délivrance d'un certificat d'indigence.

Mise à jour : 3 janvier 2020

Sources
F-Ad35/ 1 G 266  ; F-Ad35/ 3 Q 34/806 ; F-Ad35/ BMS Dinard, St-Enogat ; F-Ad35/ BMS Saint-Malo ; F-Ad35/ BMS Saint-Servan ; F-Ad35/ NMD Paramé ; F-Ad35/ NMD Saint-Malo ; F-Ad35/ NMD St-Malo

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