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LANES, Jeanne Marie (1717 ca-1792 ap.)
État civil
NOM : LANES     Prénom(s) : Jeanne Marie     Sexe : F
Autre(s) forme(s) du nom : LANNES
LASNE
Date(s) : 1717 ca  / 1792-12 ap.
Notes biographiques

• [vers 1717], [lieu inconnu] : Naissance de Jeanne Marie LANES (elle aurait 75 ans en 1792).

• [vers 1751], Saint-Paul de Fenouillet [Pyrénées-Orientales] : Jeanne Marie LANES est recrutée comme organiste par la collégiale de Saint-Paul de Fenouillet.

• [date ?] : Elle quitte la collégiale de Saint-Paul de Fenouillet pour la cathédrale Notre-Dame et Saint-Benoît d'Alet, située à 40 km au nord-ouest de là, à 10 km au sud de Limoux.

• Jusqu'au 1er juillet 1789, Alet [Aude] : Jeanne Marie LANES est organiste de la cathédrale Notre-Dame et Saint-Benoît d'Alet.

1790-1791 : Elle fait une demande de pension au directoire du département de l'Aude.

• 22 janvier 1791 : Le directoire du district de Lagrasse délibère sur sa demande et décide de la renvoyer au syndic du chapitre qui devra donner son avis.
• 28 janvier 1791, Alet : Le syndic du chapitre fait parvenir une réponse au district qui, le 5 mars, délibère qu'il n'y a pas lieu d'accorder à la demoiselle LANES la pension qu'elle réclame.

• 2 juillet 1792 : Le ministre de l'intérieur adresse une lettre au directoire du département en signalant que la demoiselle LANES ne peut-être pensionnée, cette dernière ayant quitté ses fonctions le 1er juillet 1789 soit plus d'une année avant la suppression des chapitres. Il demande néanmoins un dossier complet sur les services de la demoiselle LANES afin de la faire figurer dans l'état des demandes de pensions passant devant la Convention nationale.
• 2 décembre 1792, Paris : Jeanne Marie LANES a sans doute fourni un nouveau dossier au département de l’Aude, qui l'a fait remonter. On apprend qu'elle est âgée de 75 ans, qu'elle a à son actif 38 années de service en qualité d’organiste de la collégiale de Saint-Paul de Fenouillet et du ci-devant chapitre d'Alet. Le Comité des pensions de la Convention nationale confirme le fait qu'elle ne peut bénéficier de la loi du 26 août 1791, qui concerne les musiciens en activité lors de la fermeture des chapitres, mais estime qu'elle peut bénéficier d'un secours en raison de son grand âge et de ses infirmités et propose de lui accorder une pension de 200 livres.
• 9 décembre 1792 : Dans une seconde lettre adressée au directoire du district de l'Aude, le ministre de l'Intérieur confirme qu'il a bien fait figurer la demoiselle LANES sur l'état des demandes de pension sur lequel la Convention nationale doit statuer.

Sources
F-Ad11/ 1 L 1236 ; F-Ad11/ 5 L 21 ; F-Ad11/ L 1226 ; F-An/ F15/2834

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