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LANGILIER, Pierre Marie (1758-1812)
État civil
NOM : LANGILIER     Prénom(s) : Pierre Marie     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LANGILLIER
LANGILIÈRE
LANGILIER, Pierre
Date(s) : 1758-7-15   / 1812-1-15 
Notes biographiques

Pierre LANGILIER doit de figurer dans la base Muséfrem au fait qu'il ait été durant quelques années enfant de chœur de la cathédrale de sa ville natale, Autun. Mais il n'a pas perduré dans la voie du chant d'Église et est devenu cordonnier.

• 22 mai 1753, Autun : Lorsque Jean Langilier, 30 ans, et Léonarde Thibault, 21 ans, les (futurs) parents de Pierre LANGILIER, se marient, le marié vient juste de quitter le service de l'archevêque d'Autun. Il est dit "domestique sortant de Mgr d'Autun". Ses deux témoins, André Fontaine et Joseph Mausey, sont quant à eux toujours "au service de Monseigneur". On peut donc supposer que l'ancien domestique va conserver ses entrées au Palais épiscopal... Notons qu'il signe "Jaen Langillière", ce qui est l'une des versions retrouvées du patronyme familial.

• 17 septembre 1756, Autun : Un frère aîné de Pierre, prénommé Jean-Baptiste-Pierre, est baptisé à Saint-Jean-de-la-Grotte. Leur père, l'ancien domestique de l'évêque, est devenu "concierge des pénitents d'Autun" (il l'était déjà dès le baptême de Jeanne, le 28 novembre 1754). On peut penser que ce poste lui permet de conserver des liens importants avec les élites de la ville et une partie du clergé.

• 15 juillet 1758, Autun : Né le même jour, Pierre-Marie LANGILIER est baptisé, toujours paroisse Saint-Jean-de-la-Grotte. Son double prénom lui vient de ses parrain et marraine, Pierre-Sébastien Deroche, fils de Paul Deroche, et Marie Belorgey, fille de Jean Belorgey, sur lesquels rien de plus n'est dit dans l'acte, qu'ils signent tous les deux. Son père est toujours "concierge des pénitans"

• Pâques 1765, Autun : Son frère Jean-Baptiste-Pierre LANGILIER est reçu enfant de chœur à la cathédrale d'Autun. Le maître de musique est alors Jacques-Alexandre ROUVRAY.

• 8 août 1766, Autun : Le chapitre de Saint-Lazare recrute trois enfants de chœur le même jour pour remplacer trois sortants, AMIDEY, ROY et NOROUIN [BAROUIN ?]. Le premier recruté se nomme Claude LEGROS, et aura le rang de 6ème enfant de chœur. Il est suivi de Pierre CHASSEY et de Pierre LANGILIÈRE tous deux demeurant à Autun, qui seront respectivement 7ème et 8ème enfants de chœur. Le maître de musique est alors Louis-François TOUTAIN, arrivé à Pâques 1766.
Les jeunes garçons bénéficieront ensuite, brièvement, de l'enseignement de Joseph GARNIER (en 1770), puis d'Augustin GUIGNET (1771-1772).

• 4 janvier 1771, Autun : "Les nommés Jacques Philibert COTTON, de Parray, et Hugues CHATILLON d’Autun" sont reçus enfants de chœur à la cathédrale Saint-Lazare, "pour 7ème et 8ème enfants de chœur, au lieu et place des nommés LEGROS et LANGILIER". Malgré l'absence de prénom, on peut affirmer que l'enfant de chœur nommé LANGILIER ici sortant est Pierre, puisque la sortie de son frère Jean-Baptiste sera entérinée plusieurs années plus tard. On remarque qu'il est congédié en même temps que GROS/LEGROS, qui avait été reçu le même jour que lui. Les deux garçons n'ont donc passé que quatre ans et demi à la maîtrise. Seul des trois reçus d'août 1766, Pierre CHASSEY a continué dans la carrière...

• La trace de Pierre LANGILIER se perd alors durant quelques années. Il a suivi un apprentissage de cordonnier, sans doute à Autun.

• 18 août 1773 : Le baptême d'un nouveau petit frère Langilier, Hilaire, montre que leur père est toujours "concierge des Pénitents d'Autun". Il montre surtout des liens avec la musique de la cathédrale puisque le parrain est "monsieur Hilaire BOUDRY musicien à la cathédrale d'Autun".

• 12 octobre 1784, Autun : Pierre-Marie LANGILIER est garçon cordonnier et demeure sur la paroisse Notre-Dame lorsqu'il se marie avec Pierrette Masson, couturière sur la paroisse Saint-Jean-de-la-Grotte, fille mineure de Philibert Masson, maitre cordonnier sur la paroisse de Notre-Dame. Il s'agit donc d'un mariage endogamique. On pourrait même imaginer que le marié soit garçon cordonnier chez son nouveau beau-père. Ses parents sont tous deux décédés. Néanmoins, l'ancienne fonction de concierge des Pénitents d'Autun de son père est rappelée.

• 22 juillet et 19 août 1792, Autun : À un mois d'intervalle, les Langillier-Masson perdent une fille, Jeanne, âgée de deux ans et demi, et en mettent une autre au monde, Philiberte. Dans les deux actes, Pierre LANGILIER apparaît comme cordonnier. Les parrain et marraine de Philiberte sont un cordonnier et une fille de cordonnier.

• 15 janvier 1812, Autun : À trois heures du soir, Pierre LANGILIER meurt à son domicile, rue des Civault. L'acte de décès dressé le même jour le dit époux de Pierrette Masson, âgé de 50 ans [il a en réalité 53 ans et demi], né à Autun, demeurant à Autun, et cordonnier.

Mise à jour : 19 décembre 2020

Sources
F-Ad71/ BMS Autun, St-Jean-de-la-Grotte ; F-Ad71/ BMS Autun, St-Lazare ; F-Ad71/ NMD Autun ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1764-1769 ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1771-1778

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