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LARÈRE, Desle François (1729-1793 ap.)
État civil
NOM : LARÈRE     Prénom(s) : Desle François      Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LARER
LARRÈRE
LARERRE
LARÈVE
Date(s) : 1729-8-28   / 1793 ap.
Notes biographiques

En 1790, le prêtre Desle-François LARÈRE est l'un des quatre chantres que l'on entend chanter au chœur de la collégiale Saint-Georges de Vesoul, en Franche-Comté. Il y exerçait depuis vingt-six ans.

• 28 août 1729, Sainte-Marie-en-Chanois [Haute-Saône] : Le baptême de Desle-François 'LARER', né le même jour, a été découvert dans ce village franc-comtois situé à 40 km au nord-est de Vesoul  et à 11 km à l’est de Luxeuil. Il est fils de Jean François Larer, et d’Anne-Marie Valot, dont rien d'autre n'est dit, non plus que de ses parrain et marraine. Cela correspond bien à l'âge indiqué dans son dossier de carrière conservé aux Archives nationales (Desle-François LARÈRE serait né en 1728 environ) et à l'âge indiqué sur sa fiche du "recensement" de Vesoul en 1793 (où il serait né plutôt en 1729).

• [Vers 1736 - vers 1746], lieu ? : On ignore tout, actuellement, de sa formation, en particulier de sa formation musicale. Il a possiblement été enfant de chœur dans une maîtrise franc-comtoise.

• [Avant 1762, lieu ?] : Desle-François LARÈRE est ordonné prêtre.
 
• [1762-1764] : Il est vicaire dans une paroisse de campagne.
 
• 15 juillet 1764, Vesoul : Desle-François LARÈRE entre au service du chapitre Saint-Georges de Vesoul comme chantre et vicaire.
Il touche 224 livres par an, et 24 livres en rétribution d'assistance aux enterrements, soit un total de 248 livres annuelles. Il est l'un des quatre chantres jugés nécessaires "pour la célébration & la plus grande décence du service divin" et qui sont rémunérés grâce à l'union de neuf chapelles au chapitre décrétée le 24 janvier 1742 par l'archevêque de Besançon. Au chœur de Saint-Georges, il fait la connaissance de Claude MONFILS qui remplit alors les fonctions de maître de musique et des enfants de chœur.

• 2nd janvier 1778, Vesoul : "d.f. Larere ptre et chantre" est l'un des quatre signataires (les autres étant des chanoines) au bas des comptes des chapelles réunies au chapitre Saint-Georges. Ces comptes pour le dernier trimestre 1777 concernent trois musiciens seulement : LARÈRE, prêtre et chantre, ainsi que le sieur MAGNIEN, chantre, qui ont reçu chacun 133# 6 s 8d "tant pour pension que gratification de quatre mois échus le 1er janvier 1778", c'est-à-dire 400 livres par an, et l'organiste "YÈGRE" [JAGER père] qui, lui reçoit 100 livres pour l'année 1777 entière (sur le compte des chapelles, du moins, sachant qu'il touche 200 livres par ailleurs, sur une autre bourse du chapitre).

• 1779, Vesoul : La situation est la même qu'en 1777 et en 1778, mais les comptes 1779 portent les trois signatures des "chantres" concernés ("Desle françois Larère prétre", "Fr. magnien" et "Christian Jager", avec un petit paraphe appliqué et sage).

• 1er mai 1780, Vesoul : L'abbé THOMAS, diacre, est recruté en complément des trois autres chantres précédemment mentionnés dans les comptes. À la fin de l'année, il est rémunéré pour avoir accompli huit mois de service, sur le pied de 400 livres par an, tout comme LARÈRE et MAGNIEN – tandis que JÄGER n'est payé que 300 livres.

• 24 janvier 1784, Vesoul : Claude-François FIQUET est engagé comme "chantre" à la collégiale Saint-Georges, en remplacement de THOMAS. Il est rémunéré 300 livres.

• 1er janvier 1785, Vesoul : Le chapitre nomme au titre de "ponctuateur" F. LARÈVE [Desle-François LARÈRE] par ailleurs "chantre et prêtre du chapitre".

1790, Vesoul : Desle-François LARÈRE, "prêtre chantre", est toujours au service du chapitre Saint-Georges de Vesoul. Il reçoit 400 livres par an, prises sur le revenu des neuf chapelles réunies depuis 1742 à la mense capitulaire pour rémunérer quatre chantres jugés indispensables à la solennité du culte. L'un des quatre autres chantres rémunérés sur ces chapelles réunies est l'organiste Christian JÄGER, qui a aussi le titre de chantre et de maître des enfants de chœur. Les deux autres sont vraisemblablement, selon les comptes retrouvés les plus proches chronologiquement de la Révolution (rendus en 1787 pour l'année 1786), les sieurs François MAGNIEN et Claude-François FIQUET, rémunérés 400 livres pour l'un, 300 livres pour l'autre.
 
• 1790-1791, Vesoul : Desle-François LARÈRE dépose une demande de secours auprès de l'administration. Son dossier remonte au Comité ecclésiastique à Paris. Il déclare être âgé de 62 ans, être infirme et sans ressources et n'avoir pas touché ses gages pour l'année 1790.

• Mai 1793, Vesoul : Desle-François LARÈRE, prêtre, âgé de 64 ans, demeure 2 rue de la vieille mairie. La maison comporte cinq logements, l'un occupé par les propriétaires (homme de loi) et quatre occupés par des locataires dont LARÈRE fait partie, en compagnie, semble-t-il, de Françoise Petitcolin, 44 ans, domestique. La colonne consacré aux professions indique pour lui le mot "chantre", sans autre précision.

• Son décès, vraisemblablement hors de Vesoul, reste à retrouver.

Mise à jour : 1er mai 2022

Sources
Courriel Aurelia Benas, avril 2022 ; F-Ad70/ BMS Sainte-Marie-en-Chanois ; F-Ad70/ G 39 ; F-Ad70/ LN 550 ; F-An/ DXIX/091/786/56 ; Grappin, Almanach historique de Besançon et de la Franche-Comté pour l’année 1785

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