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LAURENT, Gabriel Joseph (1717-1795)
État civil
NOM : LAURENT     Prénom(s) : Gabriel Joseph     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LAURANT
Date(s) : 1717-7-31   / 1795-5-8 
Notes biographiques

En 1790, Gabriel Joseph LAURENT, septuagénaire, est encore au service de la collégiale Sainte-Croix de Cambrai où il a passé toute sa carrière depuis le temps de la maîtrise, comme chantre, mais aussi jusqu’en 1783, comme maître de chant et des enfants de chœur.

• 31 juillet 1717, Cambrai [Nord] : Gabriel Joseph LAURENT voit le jour. et il est baptisé paroisse Sainte-Marie-Madeleine. Il est le fils de Grégoire, mulquinier (1743) et de Marguerite Bricout.

• [1727], Cambrai : Le jeune garçon entre comme enfant de chœur au service de la collégiale Sainte-Croix.

• [1734], Cambrai : Il devient chantre en la même collégiale.

• 6 août 1743, Cambrai : "Chantre de la collégiale Sainte-Croix", demeurant dans la paroisse Saint-Géry, Gabriel Joseph LAURENT épouse en l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine Marie Jeanne Joseph Destrain, fille d'un maître cordonnier. Il signe mais son frère ne sait pas.

• A une date indéterminée (1740?), LAURENT devient aussi maître des enfants de chœur et pointeur (poncteur) du chapitre. Ses revenus semblent s'élever, en argent et en nature, à 472 livres par an.

• 1744-1752, Cambrai : Plusieurs enfants viennent au monde, tous baptisés paroisse Sainte-Croix sauf un. Il s'agit de Jeanne Joseph (28 juillet 1744), Félicité Eugénie (7 décembre 1747), Joseph Honoré Gabriel (30 mars 1750, paroisse de la Métropole) et Françoise Rosalie (6 janvier 1752). Dans ces actes Gabriel Joseph LAURENT est présenté comme chantre (1744), maître des enfants de chœur (1747), maître de chant (1752) de la collégiale Sainte-Croix.

• 27 septembre 1765, Cambrai : Son épouse, âgée de 56 ans, meurt et elle est inhumée le lendemain au cimetière Saint-Fiacre en sa présence.

• 7 janvier 1766, Cambrai : Il se remarie paroisse Saint-Nicolas avec Robertine Deleval, âgée de 51 ans.
 
• 14 mars 1783, Cambrai : "Gabriel Joseph Laurent me de chant en votre église, nous aïant exposé qu'il n'etoit plus en état d'enseigner les enfans de chœur à cause de peu de santé qu'il jouissoit présentement, il nous prioit de considérer que depuis soixante ans il auroit rendu service en tant qu'il etoit en son pouvoir, qu'il espéroit de nous une gratiffication annüelle et viagere pour l'aider de païer son loyer et qu'il desiroit être continué pointeur. messieurs, aïant égard aux bons services du suppliant luy accordent annuellement et viagèrement quarante huit florins en le maintenant pointeur et petit vicaire aux gages ordinaires qui sont de vingt sols par jour, et comme pointeur six mencauds bled en nature, item huit florins aussi tous les ans, le soussigné certifie le présent extrait être conforme, sincère et véritable à l'original, en foy de quoy, Manesse, secrétaire du cy devant chapitre de ste Croix" lit-on dans cette délibération copiée du regsitre capitulaire aujourd'hui disparu, retrouvée dans le dossier individuel de 1791.

• 24 août 1790, Cambrai : Veuf de Robertine Delavalle, décédée le 27 mai précédent à l'âge de 75 ans, il épouse en l'église paroissiale Saint-Nicolas, Madeleine Joseph Canfrere en présence de deux autres chantres de la collégiale Sainte-Croix, François FOURNIER et Druon DRAPIER, et du chantre de la paroisse Saint-Nicolas, Charles Joseph DANY. Tous signent sauf l'épouse.
 
• Novembre 1790, Cambrai : Il est toujours en poste comme chantre et pointeur à la collégiale Sainte-Croix. Il perçoit 490 livres par an de gages.

• Novembre 1791, Cambrai : Il rédige sa requête destinée au directoire du département. Elle est formulée ainsi, " Supplie très humblement gabriel joseph Laurent agé de soixante et quatorze ans et demie; au service de Messieurs les chanoines de la cidevant collegiale de Sainte Croix, tant en qualité d'enfant de chœur, reçu chantre en 1740 pointeur et maître des enfants de choeur jusqu'à l'année 1783 que ces messieurs lui ont accordé la veterance et jouissance de tous ses appointemens jusqu'à sa mort aÿant pour honorere environt quatre cent soixante douze livres; qu'aÿent vieilli d'en le dit chapitre par des services fidel et assidue la dite espace de soixante quatre anné et en rendant ancore jusqu'au mois novembre 1790. Le suppliant ne se trouve pas dans un âge encore assez fort pour entreprendre quelqu'autre profession pour lui assurer une subsistance le reste de ses jours. C'est pourquoi vous connoissant trop juste et équitable pour livrer a l'oublie des si long et penible travaux et ne voient en vous que des peres et soutiens de la vieillesse, le suppliant a son tres humble recours vers vous afin qu'il vous plaise lui continuer le payement de sa pension pour lui aider dans ses infirmité qui accompagne la viellesse, ne doutant poin que vous prenez un sensible plaisir a faire des heureux et que vous vous opposez de tout vos force à ce qui peut etre désavantageux au bonheur des citoÿen dont vous ete les pere et que vous reconnoissant pour tel, je me suis persuadé que vous daignerez prononcer en ma faveur, implorant & gabriel joseph Laurent".

• 25 octobre 1792, Douai [Nord] : Le directoire du département du Nord décrète "2° que les nommés georges montigny, antoine joseph mafille, gabriel joseph laurent, jean françois bolvin, amand taquet jouiront d'une pension annuelle de quatre cent livres chacun, en execution de l'article 3de ladite loy attendu qu'ils ont atteint soixante ans d'age avec vingt années de service ou plus de cinquante ans d'âge avec trente années de service".

• 8 mai 1795, Cambrai : Gabriel Joseph LAURENT s'éteint. On ne précise pas dans l'acte sa profession.

Mise à jour : 2 septembre 2023

Sources
F-Ad59/ 5MI  ; F-Ad59/ 5MI 012 R 0027 ; F-Ad59/ 5MI 012 R 008 ; F-Ad59/ 5MI 012 R 009 ; F-Ad59/ L 5126 ; F-Ad59/ L 5129 ; F-Ad59/ L 5142 ; F-Ad59/5MI012R027 ; F-Ad59/5MI012R073 ; F-Ad59/5MI012R17

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