LAVOIX, Jean-Baptiste Pierre Claude (1761-1805)

Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX, fils d'un marchand picard et frère d'un serpent d'une collégiale de Douai, est formé à la psallette de la cathédrale d'Amiens, établissement où il débute comme haute-contre en 1780 avant de se fixer à la cathédrale d'Arras l'année suivante comme bénéficier. A la suite de la perte de son emploi, il se marie, s'engage dans les armées de la République avant de se reconvertir professionnellement, devenant marchand à son tour puis employé de l'octroi.

• 7 mars 1761, Corbie : Naissance paroisse Saint-Albin de Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX, fils de Jean-Baptiste, marchand mercier, et d'Élisabeth Pétronille Gressier.

• 18 mai 1765, Corbie : Naissance dans la même paroisse de son frère Félix-Albin qui sera lui aussi musicien d’Église.

• [vers 1767], Amiens : Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX est reçu enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame.

• 10 août 1780, Amiens : Les chanoines de la cathédrale reçoivent maître LAVOIX ("Lavoy"), actuellement petit vicaire dans le cas de sortir de la maîtrise fin septembre prochain, vicaire haute-contre, "auquel tems ils établiront ses gages". Il lui est permis de faire chanter la musique de sa composition le jour de l’Assomption.
• 16 août 1780, Amiens : On accorde 6 livres de gratification à maître LAVOIX, petit vicaire, qui a fait chanter la musique de sa composition le jour de l’Assomption.

• 2 octobre 1780, Amiens : Le chapitre accorde 15 jours de congé à maître LAVOIX, vicaire haute-contre. Il recevra les gratifications accoutumées des petits vicaires sortant de la maîtrise au prorata du temps qu’il y a passé.

• 26 mars 1781, Amiens : Le chapitre donne la permission à maître LAVOIX, vicaire, "de se présenter pour la tonsure".
• 11 mai 1781, Amiens : Maître LAVOIX, musicien "dont les talents ne conviennent pas", est congédié ; pour lui donner le temps de trouver place ailleurs, on lui permet de continuer ses service aux mêmes émoluments jusqu’au lendemain de la saint Firmin.
• 14 mai 1781, Amiens : MM. ont arrêté de donner à maître LAVOIX, musicien, une attestation de vie et mœurs et les gratifications en grains qu’ils accordent ordinairement aux petits vicaires sortis de la maîtrise et ce au prorata du temps qu’il y a passé, et 15 jours de congé.

• [Après le 14 mai 1781], Arras : Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX est reçu comme musicien à la cathédrale Notre-Dame-en-Cité. il est clerc tonsuré.

• 13 février 1787, Corbie : Il signe au mariage de son frère Antoine François Benjamin avec la fille d'un fabricant de bas. Il est qualifié de "clerc tonsuré et musicien de la cathédrale d'Arras".

• 17 juin 1788, Douai : Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX, "tonsuré et habitué " de la cathédrale d'Arras, signe au mariage en l'église paroissiale Saint-Amé de son frère Félix Albin, serpentiste de la collégiale, avec une cuisinière.

• 4 janvier 1790, Douai : Qualifié de "bénéficier de la cathédrale d'Arras", il signe au baptême de son neveu, Félix Jean-Baptiste, fils de Félix Albin, marchand épicier.

• 28 octobre 1790, Arras : Toujours musicien vicaire à la cathédrale Notre-Dame-en-Cité, Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX rédige sa requête individuelle exposant l'ensemble des revenus tirés de son bénéfice, la plupart étant des dîmes et rentes en nature. L'ensemble s'élève à 622 livres 10 sols annuellement. Il précise qu'il perçoit 40 sols par jour outre 19 livres 10 sols de fondations annuelles. Ce bénéficie fait partie des vingt-huit qui sont réservés aux musiciens, hauts-vicaires et secrétaire à la cathédrale d'Arras. Il existe un système de tour suivant l'ancienneté.

• 1791, Amiens : Jean-Baptiste LAVOIX est retourné en Picardie et émarge avec les musiciens de la cathédrale pour percevoir sa pension en tant que musicien de celle d'Arras.

• 18 janvier 1794, Arras : Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX épouse Hyacinthe Lenglet. Il s'est alors engagé au troisième bataillon de la Somme qui cantonne au village de Marquigny (armée du Nord) ; il a le grade de capitaine.

• 7 août 1797, Arras : Jean-Baptiste Pierre Claude LAVOIX signe au mariage de Louis Joseph LEROUX, écrivain, ancien chantre à Saint-Nicolas-sur-les Fossés. Il est marchand.

• 9 février 1805, Arras : Décès de Jean-Baptiste LAVOIX en sa demeure du n° 409, rue de la Paix. Il est alors "employé de l'octroi".

 Dernière mise à jour : 22 juillet 2016