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LE BRETON, Joseph (1754-1794 ap.)
État civil
NOM : LE BRETON     Prénom(s) : Joseph     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : BRETON
LE BERTON
BERTON
Date(s) : 1754-1-12   / 1794-1-4 ap.
Notes biographiques

Né dans une famille modeste de Versailles, Joseph LE BRETON est porté sur les fonts baptismaux par deux musiciens. Son parrain est le violoncelliste Joseph HÉRAN DUBUISSON qui est certainement le professeur de son filleul. Joseph LE BRETON est en effet reçu à la Musique du roi, d'abord comme alto en 1780, puis comme violoncelle trois ans plus tard. Il le reste jusqu'en 1792. La suite de sa vie est nimbée de brouillard. On sait simplement qu'il trouve un emploi à l'hôpital militaire de Toulouse, puis on perd sa trace après 1794.

• 12 janvier 1754, Versailles : Joseph, fils de Louis Berton, qui ne sait pas signer, voit le jour. Il est baptisé le lendemain en l'église Notre-Dame. Son parrain est Joseph HÉRAN DUBUISSON, violoncelliste à la Musique du roi, qui est sans aucun doute le professeur de son filleul par la suite. Sa marraine, Marie Mercier, veuve de l'organiste Antoine YARD, est une ancienne musicienne du roi qui, du reste, épouse le parrain le 25 juin 1754.

• 1780-1782, Versailles : Joseph LE BRETON est alto à la Musique du roi, aux appointements de 2 000 livres. Reçu le 1er octobre 1780, il n'est payé que pour un quartier cette première année.

• 1783-1792, Versailles puis Paris : Joseph LE BRETON est violoncelle à la Musique du roi. De 1790 à 1792, il est aussi employé comme timbalier. En 1790, il touche 2 300 livres d'appointements, dont 300 pour battre les timbales.

• 18 avril 1793, Toulouse : Joseph LE BRETON s'installe dans cette ville, où il est employé à l'hôpital militaire de l'armée des Pyrénées.
• [vers novembre 1793] : Il rédige une pétition pour obtenir un certificat de non-inscription sur la liste des émigrés de Seine-et-Oise pour des propriétés situées dans les districts de Corbeil, Montfort et Versailles (commune de Ville d'Avray). Joseph LE BRETON est en effet l'un des trois noms portés sur la liste.
• 5 novembre 1793, Toulouse : Un certificat de résidence est délivré à Joseph LE BRETON par le Conseil général de la commune où LE BRETON demeure depuis le 18 avril 1793.
• 13 décembre 1793, Versailles : Un certificat signé des citoyens BRINISHOLTZ, DESPREZ, [BAURENHUBER dit] Georges, CLOCHÉ, [SUDREAU dit] Laroche, NOIRMANT et ROUGEON-BEAUCLAIR, habitants de Versailles, indique que Joseph LE BRETON, natif de cette ville, ci-devant musicien de la Chapelle du roi, ne possède aucun bien dans les districts de Corbeil, Montfort et Versailles et ne doit être inscrit sur aucune liste d'émigrés puisqu'il a résidé à Versailles jusqu'en avril 1793.
• 25 décembre 1793, Toulouse : Le citoyen Joseph LE BRETON, employé à l'hôpital militaire à la suite de l'armée des Pyrénées, déclare ne posséder aucun bien dans les trois districts ci-dessus, ni même ailleurs en France.
• 4 janvier 1794, Versailles : Le directoire du département de Seine-et-Oise reconnaît la validité des pièces présentées et accorde à Joseph LE BRETON un certificat de non-inscription sur la liste des émigrés de Seine-et-Oise.

Sa trace se perd par la suite. Deux listes des musiciens de la Chapelle du roi dans les dernières années de l'Ancien Régime, établies vers 1814, le disent mort.

Mise à jour : 4 septembre 2021

Sources
A. Le Bihan, Francs-maçons parisiens du Grand Orient de France, 1966 ; Almanach de Versailles, 1782 ; Almanach de Versailles, 1783 ; Almanach de Versailles, 1784 ; Almanach de Versailles, 1785 ; Almanach de Versailles, 1786 ; Almanach de Versailles, 1787 ; Almanach de Versailles, 1788 ; Almanach de Versailles, 1789 ; F-Ac Versailles/ 1 F 361 ; F-Ac Versailles/ EE 7 ; F-Ad78/ 1 L 114 ; F-Ad78/ 1080426 ; F-Ad78/ 3E 45/174 ; F-An/ O/1/3077, n°215-218 ; F-An/ O/1/3081, n°193 ; F-An/ O/1/842 n°106-107 et 111 ; F-An/ O/1/842 n°94 ; F-An/ O/1/842 n°97-101 ; F-An/ O/1/842, n°65 ; F-An/ O/3/375, n°1 ; F-BMOP/ Arch. Div 14[7 ; F-Bm Versailles/ Ms P 153 ; J. Eby, François Giroust, 2018

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