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Pour citer Muséfrem
LE MIÈRE, Jacques Louis, cadet (ca 1740-1783)
Complément de nom : cadet
Autre(s) forme(s) du nom : LEMIERE
LEMIÈRE
LE MIERE
LE MIERRE
Date(s) : 1740 ca / 1783-5-10
Issu d'une famille qui semble n'avoir aucun lien avec la musique, Jacques Louis LE MIÈRE est pourtant le cadet d'une fratrie de musiciens. Alors que sa sœur chante et que son frère joue du violon, il pratique le violoncelle, d'abord à Paris, à l'Académie royale de musique pendant une dizaine d'années, puis à la Musique du roi, à Versailles, durant treize ans. Frappé de maladie, il s'éteint à 43 ans et ne laisse aucune descendance.
• [1740], Paris: Naissance de Jacques Louis, fils de Louis Michel Le Mière, perruquier, et de Julienne Lemaire. L'enfant est probablement baptisé à Saint-Germain-l'Auxerrois, comme son frère aîné Jacques quatre ans plus tôt.
• 1758-1769, Paris : Jacques Louis LE MIÈRE est violoncelle de l’Académie royale de musique, aux appointements de 600 livres.
• 17 novembre 1762, Paris : Avec son frère Jacques, Louis LE MIÈRE est l'un des témoins du mariage de sa sœur Marie Jeanne, chanteuse de l'Opéra, avec Henry Larrivée, chanteur de l'Opéra.
• 1770-1783, Versailles : Jacques Louis LE MIÈRE est violoncelle de la Musique du roi, avec 2 000 livres d'appointements.
• 7 juillet 1770, Versailles : Louis LE MIÈRE est l'un des témoins de mariage (tous musiciens du roi) de Jean Sébastien PIERCOURT.
• 29 août 1772, Paris : Jacques Louis LE MIÈRE contracte mariage avec Marie Sophie Sallantin, fille de François Madeleine SALLANTIN, musicien de la Chambre du roi, et de Marie Josèphe d’Ambourg. Les deux futurs sont entourés par une grosse trentaine de témoins : dont les époux Larrivée, les frères et sœurs de la future, de nombreux cousins du côté Sallantin, des musiciens de l’Opéra (les hautboïstes Guillaume François Pallion et Joseph BUREAU, le bassoniste Jean Nicolas Bralle). Les noces sont célébrées le 23 septembre à Saint-Sulpice, paroisse des Sallantin.
• 10 mai 1783, Versailles : Jacques Louis LE MIÈRE, âgé de 43 ans, s’éteint à son domicile, boulevard de la Reine. Il est accompagné à sa dernière demeure le lendemain par son frère Jacques LE MIÈRE et son beau-frère Louis Jean SALLANTIN [dit Despréaux], tous deux ordinaires de la Musique du roi. Les signatures apposées au bas de l’acte révèlent aussi la présence de Jean Philippe BORG, d’Antoine EIGENSCHENCK et de Jean BELLOCQ.
Avec son épouse, Jacques Louis LE MIÈRE partageait deux pièces, où sont inventoriées « deux basses garnies de leurs archets, dont une dans sa boete de bois blanc », estimées 60 livres. La veuve déclare ignorer ce qui est dû à la succession, mais savoir parfaitement ce que celle-ci doit. Elle énumère une trentaine de créanciers totalisant 5 360 livres de dettes, parmi lesquelles beaucoup sont dues à des prêts (au frère du défunt : 600 livres ; à un des frères de la veuve : 186 livres ; jusqu’à 2 100 livres à un huissier pour argent prêté et marchandises de vin fournies). La veuve renonce logiquement à la communauté de biens, « plus onéreuse que profitable » et le frère du défunt, unique héritier, renonce à la succession.
Mise à jour : 11 juillet 2022