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Pour citer Muséfrem
LE ROUX, Jean-Baptiste (1745-1826)
Autre(s) forme(s) du nom : LEROUX
Date(s) : 1745-1-23 / 1826-8-22
Fils d'un officier de la reine, Jean-Baptiste LE ROUX entre à la Musique du roi en 1768, en qualité de haute-contre, et y reste jusqu'à la dissolution en 1792. On le retrouve à la Chapelle royale en 1814, en tant qu'avertisseur, mais il est retraité dès 1816. Il s'éteint dix ans plus tard en la maison de santé de Montmartre.
• 23 janvier 1745, Sèvres [Hauts-de-Seine] : Naissance de Jean-Baptiste LE ROUX, fils de Jacques Le Roux, officier de la reine, et de Marie Louise Bonnet. Il est baptisé le surlendemain : le parrain et la marraine sont des marchands épiciers de la rue de la Pompe, à Versailles.
• 1768-1792, Versailles puis Paris : Jean-Baptiste LE ROUX est haute-contre à la Musique du roi. En 1790, ses gages s'élèvent à 2 000 livres. À partir de 1787, il est également avertisseur adjoint, du moins d'après deux documents tardifs, établis vers 1814, dont l'un y attache une rémunération de 600 livres (qui ne sont peut-être qu'une indication pour établir sa rémunération, puisque, en tant qu'adjoint, il n'était probablement pas payé).
• 9 juillet 1772, Versailles : Jean-Baptiste LE ROUX, ordinaire de la Musique du roi, domicilié rue Saint-Louis, épouse Marie Madeleine Villonne, fille de Charles Julien Villonne, entrepreneur de bâtiments, et de Marie Madeleine Chevalier, en l'église de la paroisse Saint-Louis.
• 1792, Versailles : Le recensement effectué en janvier montre Jean-Baptiste LE ROUX installé rue des Bourdonnais, n° 15, avec son épouse et deux filles âgées de 16 et 10 ans. Approchant les 25 années de service, LE ROUX pouvait espérer accéder à la vétérance. La journée du 10 août ne le lui a pas permis.
• 24 décembre 1802, Paris : Jean-Baptiste LE ROUX entre à la Chapelle consulaire, probablement comme ténor. C'est du moins ce qui est indiqué sur un Tableau alphabétique des services rendus par les musiciens depuis le règne de Louis XVI, établi vers 1815. Dans la mesure où son nom n'apparaît pas sur les listes de al Chapelle impériale, il est possible qu'il s'agisse d'une erreur d'écriture, due à la répétition de la même date à chaque ligne.
• 24 septembre 1814, Paris : Jean-Baptiste LE ROUX est réintégré dans la Musique du roi, en tant qu'avertisseur, avec 600 francs d'appointements. On précise qu'il peut encore chanter dans les chœurs. Une liste qui semble à peu près contemporaine indique qu’il habite à La Villette.
• 1er janvier 1816, Paris : Un Etat des anciens Musiciens de la Chapelle du Roi, Existans au 1er janvier 1816, tant en retraite qu’en activité, place LE ROUX dans la catégorie des retraités, avec 600 francs de pension.
• 22 août 1826, Montmartre [auj. Paris] : Jean-Baptiste LE ROUX, rentier, veuf de Marie Madeleine Villonne, domicilié à Belleville, rend son dernier souffle en la maison de santé de Montmartre.
Mise à jour : 6 septembre 2021