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Pour citer Muséfrem
LE TONNELIER, René Alexis (1720-1802 av.)
Autre(s) forme(s) du nom : TONNELIER
TONNELLIER
LETONNELIER
LETONELLIER
Date(s) : 1720-4-27 / 1802-11-2 av.
René TONNELIER, désigné parfois sous le nom de René Alexis LE TONNELIER, a été pendant une quinzaine d'années avant la Révolution le maître de psallette de la petite collégiale de Faye-la-Vineuse, qui se trouvait dans le diocèse de Poitiers mais qui sera placée dans le ressort du département d'Indre-et-Loire en 1790. On ignore combien d'enfants de chœur il avait sous sa responsabilité. Il existe encore plusieurs zones d'ombre dans son parcours. Nous avons établi un lien avec le René TONNELIER qui était psalteur à la collégiale de Laval dans les années 50 mais cela reste à démontrer de façon plus concrète, par exemple en retrouvant l'acte de son premier mariage.
• 27 avril 1720, Le Grand-Lucé [Sarthe] : Fils de René Tonnelier et de Marthe Branlard, René TONNELIER naît et est baptisé en la paroisse du Grand-Lucé, diocèse du Mans. Son père est étaminier, c'est-à-dire tisserand de laine fine : l'étamine du Mans est l'une des productions qui font la réputation de la province du Maine. Il s'agit donc d'un artisan de bourg nanti d'une spécialisation reconnue. Son parrain, Alexis Darmère, est maître chirurgien et sa marraine sait signer. Les baptêmes de ses frères et sœurs montrent d'autres parrains marchands, et pour l'un "greffier de cette baronnie de Lucé". Plus tard, il accolera le prénom de son parrain au sien.
• [1727-1737 ou 1739] : On peut penser que le jeune garçon a été éduqué à la musique dans l'une des psallettes du diocèse du Mans. Reste à trouver laquelle... La disparition des registres capitulaires de la cathédrale Saint-Julien interdit toute certitude à ce sujet. Son nom n'a pas été relevé dans les registres, en revanche bien conservés, de la collégiale Saint-Pierre-la-Cour.
• Début 1756, Le Mans : "TONELIER musicien" était antérieurement logé rue du Port à l'Abbesse, paroisse du Pré, rive droite de la Sarthe. Puis il est parti pour Laval. Le rôle de l'impôt pour les gens de guerre de 1756 l'a d'abord inscrit, puis rayé en indiquant à côté : "à Laval".
• [Courant 1756], Laval [Mayenne] : René TONNELIER ou LE TONNELIER devient psalteur à la collégiale Saint-Tugal.
• 21 août 1756, Laval : Jean JOSSET et René LE TONNELIER "psalteurs de cette église" assistent et signent à l’inhumation d’un garçon de 14 ans, fils d’un faux saunier, qui a été apporté mort dans les prisons de la ville.
• 4 septembre 1756, Laval : René TONNELIER et Louis René GIRAULT, "psalteurs de cette église", assistent et signent à l'inhumation d'un bébé né la nuit précédente et mort aussitôt, issu de Jean JOSSET, lui aussi psalteur de Saint-Tugal, et de son épouse. Il signe "R Le tonnelier".
• 28 septembre 1773, Faye-la-Vineuse, près de Richelieu [Indre-et-Loire] : René TONNELIER ou LE TONNELIER est devenu maître de psallette à la collégiale Saint-Georges à une date qu'on ignore encore. C'est la première fois qu'on relève sa signature dans les registres paroissiaux avec la mention de sa fonction (on lit : "rené tonnelier, maitre de psalet"").
• 14 juin 1775, Faye-la-Vineuse : Son épouse Marie Bellanger meurt, âgée de 73 ans, veuve en premières noces de Pierre Gelin. On notera le net écart d'âge entre les époux.
• 22 août 1775, Faye-la-Vineuse : René TONNELIER épouse Marthe Thinault, fille d'un marchand de Richelieu, âgée de 40 ans. Deux chanoines et un hebdomadier sont présents. L'acte mentionne explicitement "René Alexis Le TONNELIER".
• 8 novembre 1777, Faye-la-Vineuse : Leur fils René-François est porté sur les fonts baptismaux. Son parrain est le chanoine François Quérault.
• 1790, Faye-la-Vineuse : René Tonnelier est toujours maître de psallette à la collégiale Saint-Georges.
• 18 août 1791, Chinon : Le "S. LE TONNELIER, ci dev. mte de psallette" reçoit du district un secours de 100 livres.
• 4 août 1792, Faye-la-Vineuse : René TONNELIER signe comme comme parrain de la fille d’un couvreur.
• 16 octobre 1793, Chinon : Il perçoit sur ordre du district un trimestre de sa pension qui a été fixée à 200 livres.
• 2 novembre 1802, Richelieu : Son fils René-François, officier de santé résidant à Vellèches [Vienne], se marie avec Julie Sophie Hulin, fille d'un officier de santé. À cette date, René LE TONNELIER, qualifié de propriétaire à Faye, est mort, ainsi que sa seconde épouse. Nous n'avons pas retrouvé son décès ni à Faye-la-Vineuse [lacunes pour 1793-an II et l'an IV) ni à Richelieu, ni à Vellèches.
Mise à jour : 8 février 2018