LECOSSOIS, Antoine (ca 1713-1801)

Picard d'origine, Antoine LECOSSOIS est formé à la cathédrale de Boulogne-sur-Mer, établissement dans lequel il effectue la totalité de sa carrière de chantre jusqu'à sa retraite en 1780. Il perçoit ensuite une pension qui est prolongée par les nouvelles instances révolutionnaires jusqu'à son décès en 1801.

• [vers 1713], Vignacourt [dans la Somme, sur la rive droite de la Somme, entre Amiens à Abbeville]: Naissance d'Antoine LECOSSOIS. On ne sait rien de ses origines familiales et sociales.
 
• [vers 1723], Boulogne-sur-Mer : Antoine LECOSSOIS est reçu enfant de chœur à la cathédrale de Boulogne.
 
• 2 août 1734, Boulogne-sur-Mer : Il est reçu chantre à la place de BONNARD. Ses appointements sont de 28 sols par jour et ses rétributions annuelles fixes de 84 livres.

• 2 décembre 1737,  Boulogne-sur-Mer : Il est réintégré dans le chœur après en avoir été exclu pour défaut de présence.

• 27 janvier 1739, Boulogne-sur-Mer : LECOSSOIS, "musicien de la cathédrale", épouse paroisse Saint-Joseph Jeanne Catherine Élisabeth Jacob.

• Septembre 1748, Boulogne-sur-Mer : Devenu veuf, Antoine LECOSSOIS se remarie dans la même paroisse avec Marie Antoinette Longuet en présence de Louis TILLOLOY et Michel DUBURQUOY. Il est qualifié de "chantre de cette église".

•  27 février 1764, Boulogne-sur-Mer, paroisse Saint-Joseph : Veuf pour la seconde fois, il épouse une parente au troisième degré âgée de quinze ans de moins que lui, Marie Jeanne Vigiez.

• 23 juin 1777, Boulogne-sur-Mer :  Antoine LECOSSOIS figure parmi les huit chantres et musiciens cités à l’évocation lors du chapitre général des chanoines de la cathédrale Notre-Dame (quatrième place).
 
• 1780, Boulogne-sur-Mer : Il prend sa retraite. Il déclare 57 ans de service. Sa pension est de 511 livres soit 28 sols par jour.
 
• 4 novembre 1790, Boulogne-sur-Mer : Il adresse une supplique au district de Boulogne, rédigée pour lui et qu'il signe. Il a une belle-sœur à charge.
• 21 décembre 1790, Boulogne-sur-Mer : Le directoire du district estime qu'il faut lui conserver les 511 livres de retraite qu'il touche depuis 10 ans.
• 8 février 1791, Arras : Le directoire du département lui accorde 511 livres de pension de retraite.

• 4 juillet 1801, Saint-Omer : Antoine LECOSSOIS meurt à son domicile de la ville haute, section de l'hôtel de ville, "cydevant chantre de la cydevant cathédrale".

Mise à jour : 8 septembre 2016.