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LÉGER, Casimir (1752-1794)
Autre(s) forme(s) du nom : LEGER
Date(s) : 1752-11-14 / 1794-2-26
Casimir LÉGER fait partie de ces chantres d'église qui sont passés d'un lutrin paroissial associé à la gestion des petites écoles, au chœur d'une cathédrale importante, celle de Sens.
• 14 novembre 1752, Cepoy [Loiret] : Né dans ce bourg viticole proche de Montargis, Casimir LÉGER est baptisé le lendemain à l'église paroissiale de Girolles, le village voisin, "pour l'absence du sieur Curé dudit Cepoy". Il est fils de François Léger, charpentier à Cepoy, et d’Étiennette Lecointe. Son parrain est "le sieur Jean Agnan Brigault, maître chirurgien de la ville de Montargis résidant audit Cepoy", et sa marraine est "demoiselle Marguerite Dupré, dudit Montargis"qui signent tous deux avec aisance. De Cepoy à Girolles, il y a 3 km à pied, soit un peu plus d'une demi-heure de marche.
• Où a-t-il été formé ? De Cepoy à Montargis, il y a environ 6 km : le jeune garçon a pu être formé dans une psallette de Montargis, peut-être avec l'appui de ses parrain et marraine.
• Où a-t-il exercé tout d'abord ? Tout cela reste à découvrir.
• Le 24 novembre 1772, en l'église paroissiale Saint-Loup de Cepoy, Casimir LÉGER épouse Louise Masson, orpheline dont le père était "manœuvre". L'acte de mariage ne donne aucune indication sur le statut professionnel du jeune homme. Son père est toujours charpentier à Cepoy.
• À Villeneuve-la-Guyard [Yonne], à partir de 5 décembre 1778 et jusqu’en juillet 1780, Casimir LÉGER, "maître des petites écoles" [et chantre], signe de nombreux actes de sépulture, évinçant provisoirement de la fonction de chantre assistant aux inhumations le vigneron Sébastien Germain FLEUREAU.
• [Vers 1784], Sens : LÉGER devient chantre à la cathédrale de Sens, à l'âge de 33 ans.
• Le 4 février 1788, Casimir LÉGER est présent au mariage de Jean Parmentier, manœuvre, et Anne Robert, paroisse Sainte-Croix de Sens, en compagnie de Jullien [sic : Joseph ?] BODEREAU et Louis MADIN, tous trois chantres de la cathédrale, et de Joseph Ladmiral bedeau de la cathédrale.
• 1790, Sens : LÉGER est signataire de la supplique collective des chantres de l'église métropolitaine de Sens à l'Assemblée nationale, qui font "observer que dès leur plus tendre enfance, ils sont attachés au service de l'église, leur éducation aiant été consacré uniquement pour un aussi respectable usage" etc…
LÉGER a 40 ans et il occupe les fonctions de chantre, choriste et serpent à la cathédrale Saint-Étienne de Sens. Il touche alors 535 livres et 9 sols de traitement.
Durant l'année 1790, il vient au moins trois fois chanter à la paroisse Sainte-Croix de Sens, à l'occasion de quelques cérémonies, sans doute un peu plus relevées, en particulier lors de deux inhumations de la famille Dalemagne / Dallemagne, dont le père, marchand de drap, est en 1790 marguillier en charge.
Le 25 juin 1790 le rédacteur de l'acte, qui n'est pas le curé de la paroisse Sainte-Croix, qualifie le sieur LÉGER de "chantre de la paroisse", sans que l'on puisse savoir s'il s'agit d'une indication sur son lieu de résidence ou d'un rattachement institutionnel qui pourrait signifier que Léger est chantre à la fois à la cathédrale et à la paroisse.
• [Vers 1791], le directoire du département de l'Yonne demande que soit accordée à LÉGER une année de gages en gratification.
• 1792, Sens : Casimir LÉGER figure dans la liste des chantres et musiciens de la cathédrale constitutionnelle, avec le serpent Pierre FERREGU et les chantres Joseph BODEREAU, Pierre DUVAL, Louis MADIN, Pierre MARTIN, Blaise RÉMY et Claude-Alexis ROUSSEL.
• Le 26 février 1794, Casimir LÉGER meurt à Sens, âgé de 42 ans. Il était devenu aubergiste et s'était installé faubourg Saint-Antoine.
Mise à jour : 5 février 2019