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Pour citer Muséfrem
LEMIRE, Benoît Joseph (1747-1800)
Autre(s) forme(s) du nom : LEMIRRE
LE MIRE
LE MIRRE
Date(s) : 1747-4-9 / 1800-2-5
Benoît Joseph LEMIRE occupe entre 1775 et 1790 les fonctions d'organiste à l'abbaye bénédictine Sainte-Richtrude de Marchiennes, en Flandre romane. Il termine sa vie au même endroit en 1800 alors qu'il exerce la profession d'huissier de la justice de paix.
• 9 avril 1747, Hénin-Liétard [fusionnée ultérieurement dans la commune d'Hénin-Beaumont, Pas-de-Calais] : Benoît Joseph LEMIRE, fils de Joseph, menuisier et de Marie Reine Debeauquesne vient au monde.
• Il perd sa mère en 1748, son père se remarie en 1749, puis meurt en 1753.
• [1764-1773], Phalempin [Nord] : Benoît Joseph LEMIRE est signalé comme organiste à l'abbaye Saint-Christophe (qui suit la règle de Saint Augustin depuis le XIIe siècle), près de Seclin, au sud-est de Lille. Il est payé 100 francs par année mais il est également nourri et logé.
• [1773-1775], lieux inconnus : Il voyage pour se perfectionner dans son art.
• 11 septembre 1775, Marchiennes [Nord] : Benoît Joseph LEMIRE est reçu organiste à l'abbaye bénédictine Sainte-Richtrude (située à mi chemin entre Douai et Saint-Amand les Eaux). Il est rémunéré 200 francs par an, nourri et logé.
• 12 juin 1783, Marchiennes : Il se marie avec Marie-Anne-Joseph Picavet, fille de fermier. À la suite à son mariage il signe une nouvelle convention avec l'abbaye, il est payé à présent 300 florins par an.
• 1784-1787, Marchiennes : Trois enfants sont baptisés par la suite, Rose Victoire Josèphe (17 juillet 1784) dont le parrain est André François Trouillet, ancien receveur de la châtellenie de Lille pour les impôts en lin, bière, eau de vie, Stanislas Joseph Marie (20 février 1786) dont le parrain est Pierre François Joseph Dussart, mayer de la ville, Bon Louis (7 mars 1787). LEMIRE est présenté dans ces actes comme organiste de l'abbaye (1784-1786) et de la paroisse (1784 et 1787) de Marchiennes..
• Novembre 1790, Marchiennes : Benoît Joseph LEMIRE, qui était toujours en fonction, est renvoyé par l'abbé dans la perspective de la fermeture de l'abbaye. Le 30 novembre, les membres du directoire du district de Douai lisent sa supplique, "Suplie et vous represente tres humblement moi benoit le mirre que j'ay entré a l'abbaÿe de falempin en mil sept cent soixante quatre en qualité d'organiste aux gages de cent francs par an, nourrie, logé pendant neuf ans dont j'en ay sorti pour voiager pour me perfectionner dans mon art d'organiste, en voiageant, j'aÿ trouvé la place d'organiste a Marchiennes dont j'ÿ mi suis fixé, je suis entré le onze septembre mil sept cent soixante quinze en ma ditte qualité aux gages de deux cent franc par an, nourrie, logé pendant l'espace de huit an ensuite je me suis marié avec le consentement de la communaute de l'abbaÿe dudit marchiennes aux gages de trois cent florins, convention faite, et aujourd'huy il plait a M. l'Allart abbé de marchiennes de me renvoier apres quinze ans de service, me voiant sans aucune ressources chargé d'une femme et de quatre enfans se trouve obligé d'avoir sont tres humble recours vers vos autorité et bienfaisances, messieurs, pour qu'il vous plaise m'accorder une pension düe et raisonnablesuivant le decret du 14 aoust dernier art.13 pour que je puisse elever ma famille, c'est ce qui me fait esperer de vous messieurs que vous me serez favorables, Implorant &, Benoit Le Mirre, agé de 45 ans". Cette requeête est appuyée par le maire et les officiers municipaux.
• 3 janvier 1791, Douai [Nord] : Le directoire du district refuse en s'appuyant sur l'article 13 du décret du 24 juillet 1790. "Est exclusif en faveur des ecclésiastiques qui sans etre pourvus de titres quelconques sont attachés à des chapitres soit sous le nom d'habitués ou sous toute autre dénomination ainsi que des officiers laics, organistes, musiciens et autres personnes emploiées pour le service divin et aux gages desdits chapitres séculiers et réguliers".
• 21 décembre 1794, Marchiennes : Il est repéré comme "officier public membre du conseil général de la commune de Marchiennes, élu pour recevoir les actes destinés à constater les naissances, mariages et décès des citoyens", c'est le premier acte du registre.
• 10 avril 1796, Bouvignies [Nord] : "Huissier de la justice de paix de Marchiennes", âgé de 49 ans, il se remarie avec Julie Trehout, âgée de 28 ans.
• 5 février 1800, Marchiennes : Benoît Joseph LEMIRE s'éteint à dix heures du soir à son domicile. L'acte le présente comme "huissier de la justice de paix" et époux de la citoyenne Julie Tréoux.
Mise à jour : 13 janvier 2024