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LEVAYER, Michel René (1739-1805)
État civil
NOM : LEVAYER     Prénom(s) : Michel René     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : LE VAYER
Hilaire ?
Date(s) : 1739-7-28  / 1805-3-10 
Notes biographiques

Originaire du Maine, où il fait une partie de sa formation, Michel René LEVAYER passe le dernier tiers de sa vie et de sa carrière à Poitiers. Il meurt en 1805.

• 28 juillet 1739, Saint-Paterne [Sarthe actuelle, tout près d'Alençon] : Michel René LEVAYER, fils de René Levayer et de Madeleine Juglet, voit le jour et reçoit le baptême.

• 2 avril 1757, Le Mans : "Michel René LEVAYER de la paroisse de Saint-Paterne, âgé de 17 ans ou environ" est reçu pour 3ème enfant de chœur de la collégiale Saint-Pierre-la-Cour "pour 2 ans seulement". Il a en réalité 17 ans et 8 mois. Cet âge et la durée limitée du service prévu signifient qu'il arrive déjà partiellement formé à la collégiale. Peut-être avait-il été enfant de choeur dans une église d'Alençon (plus tard, installé à Poitiers, il se dira "d'Alençon", c'est en tout cas ce que laisse transparaître son acte de décès).
À la collégiale Saint-Pierre du Mans, il remplace Jacques POULAIN. Le maître de musique est alors Jacques BENOIST, mais trois semaines plus tard ce dernier est remplacé par Julien LETOURNEAU pour ce qui est du moins de l'éducation des enfants de choeur (qui ne sont à cette période que trois seulement).

• 21 avril 1759, Le Mans : Après deux années de formation musicale sous la direction de Julien LETOURNEAU, Michel René LEVAYER quitte la psallette de la collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Le chapitre lui accorde 30 livres de gratification.
Et le même jour, les chanoines le reçoivent "pour officier de notre choeur aux gages de 150 livres pour chacun an" et cet engagement prendra effet "à commencer du 1er may de la présente année 1759".
Quelques semaines plus tard (le 28 juin) il est remplacé à la psallette par un nouvel enfant de choeur, François BARDET.

• Janvier 1761, Le Mans : Michel René LEVAYER figure toujours dans la liste du bas-choeur dressée à l'occasion du chapitre général. Il y côtoie les vicaires-musiciens Claude LANDRON et Julien LETOURNEAU, le serpent Jacques CHAUFFIER, l'organiste Jean-Baptiste ALLAIN-DUPRÉ, le violoncelliste qui fait fonction de maître de musique François PICHON...

• 27 mars 1762, Le Mans : Le chapitre de la collégiale augmente de 2 sols par jour les gages de trois des vicaires-musiciens, Julien LETOURNEAU, Claude LANDRON et Michel René LEVAYER. Les gages de ce dernier atteignent donc 186 livres / an.
Malgré cette petite progression salariale, le jeune homme quitte la collégiale mancelle sans doute à la fin du printemps : le 17 juillet 1762 le chapitre engage un nouveau vicaire musicien qui très probablement le remplace, François Anne DUPREY.
• 14 août 1762, Poitiers : Michel René LEVAYER est reçu chapelain choriste du chapitre collégial de Sainte-Radegonde.

• 10 août 1763, Poitiers : LEVAYER, musicien basse-contre est reçu en titre par le chapitre Sainte-Radegonde. Ses revenus totaux sont de 776 livres.

• 9 janvier 1764, Poitiers : En la paroisse Saint-Hilaire-entre-églises, Michel René LEVAYER épouse Marie-Anne Marcoux, fille de feu Nicolas MARCOUX et de delle Modeste Poitevin. Le père de la mariée, mort en 1761, était lui aussi chantre musicien de Sainte-Radegonde. Son grand-père, Jean Poitevin, est présent. Elle sait signer. La mère du marié, Madeleine Juglet, devenue veuve, s'est remariée à Michel Rousseau, dit l'Épine, cavalier de la maréchaussée. Demeurant maintenant paroisse Saint-Benoit au Mans, elle a donné son consentement au mariage de son fils devant les notaires Martigné et Bourgoin, au Mans, le 31 octobre 1763. Ses confrères Thomas Claude Ferdinand BERTON et Louis LEMERCIER sont présents et signent.

• 10 juillet 1768, Poitiers : Lors du baptême de son fils Louis Jean, Michel LEVAYER est dit "chapelain" de Sainte-Radegonde. Le parrain n'est autre que Louis LEMERCIER. Le statut de chapelain entre en contradiction avec une vie de famille. Est-ce un abus de langage de la part du rédacteur de l'acte ? Ce terme peut-il avoir une définition spécifique dans le Poitou ?

• 11 mai 1785, Poitiers : Michel LEVAYER est présent aux obsèques de Martin AVET, en compagnie de deux autres musiciens de Sainte-Radegonde, MÉRIEUX et MEUNIER.
 
• [1790], Poitiers : Michel LEVAYER vit dans une maison appartenant au chapitre, rue du Pigeon blanc à Poitiers, dont la jouissance est estimée à 72 livres par an. Il paie 22 livres de charges. Il reçoit 100 livres de gains de choeur et anniversaires manuels. Au service, il côtoie Jean-François MEUNIERJeanne GARNIERPierre GÂNIERLéonard ROY DE LAGRANGE et VARENNE.
• 27 octobre 1790, Poitiers : Le chapitre Sainte-Radegonde de Poitiers lui remet un certificat d'entrée.
• [1791], Poitiers : Le directoire du district du Poitiers estime qu'il y a lieu de lui accorder une gratification de 200 livres. Il finit par toucher une pension de 456 livres. Quelles sont les raisons de cette importante fluctuation ?
• 28 mars/28 juin 1791, Poitiers : Il reçoit respectivement 30 livres et 27 livres 10 sols pour ses services à Sainte-Radegonde.
• 5 novembre 1791, Poitiers : LEVAYER demande une avance de 50 livres. Il signe un reçu. 

• [1798-1799], Poitiers : Michel René LEVAYER prête serment à la République. Il avait déjà prêté serment en 1792. Il réside toujours à Poitiers.

• 19 ventôse an XIII [10 mars 1805], Poitiers : Michel René LEVAYER, musicien, meurt à l'âge de 65 ans. Il demeurait secteur de la Fraternité et était encore marié à Marie Anne Marcoux.

Mise à jour : 24 avril 2016

Sources
Ad86 / L 236 ; Ad86 / L 236 ; F-Ad 86/ L 257 ; F-Ad72/ G 507 ; F-Ad72/ G 508 ; F-Ad86/ BMS Poitiers, Sainte-Radegonde ; F-Ad86/ BMS Poitiers, St-Hilaire-entre-les-églises ; F-Ad86/ L 226 ; F-Ad86/ L 236 ; F-Ad86/ L 257 ; F-Ad86/ L 278 ; F-Ad86/ NMD Poitiers

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