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Pour citer Muséfrem
LEVESQUE, Sébastien, père (1763 av.-1774)
Complément de nom : père
Autre(s) forme(s) du nom : LEVÊQUE
LÉVÊQUE
LÉVESQUE
Date(s) : 1763 av. / 1774
Le cas de Sébastien LESVESQUE, chantre paroissial qui disparaît des sources quinze ans avant la Révolution, présente le grand intérêt d'illustrer la force des transmissions père / fils : son fils – qui porte le même prénom que lui – chante lui aussi au lutrin de la paroisse Saint-Liphard, l'une des 26 paroisses de la ville d'Orléans. L'enquête reste à mener pour éclairer davantage cet homme sur le plan familial et professionnel (quel métier exerçait-il lorsqu'il ne chantait pas à l'église ou au cimetière ?)...
• 1763, Orléans : Lorsque s'ouvre le premier registre paroissial de Saint-Liphard dépouillé, au début de l'année 1763, la signature du choriste "Sébastien Levesque père" voisine avec celle de "fleury prêtre" et d'un certain "N.M. pellier" tous deux parfois désignés eux aussi par l'expression "choristes de cette église".
• 3 octobre 1763 : Le curé Renard mentionne comme ayant été présents à une inhumation "les soussignés LEVESQUE père et fils, choristes de cette église, et DELAPLACE sonneur". Le même acte est en plus signé par "fleury prêtre", soit quatre intervenants en plus du curé lui-même. Dès cette date, au plus tard, le père et le fils LEVESQUE sont donc attestés chantant côte à côte à certaines occasions.
• 3 juillet 1767, Orléans : Sébastien LEVESQUE [père ? fils ?], qui est dit "cousin", assiste à la sépulture dans le cimetière de la paroisse Saint-Paul, de Marie-Françoise Fréville, femme du chantre Louis-Germain DUCROT.
Durant les années suivantes, l'on voit "Sébastien LEVESQUE père et fils, choristes de cette église" signer ensemble le registre paroissial de Saint-Liphard, aux côtés du curé Renard, après des cérémonies de sépultures au cours desquelles, sans doute, ils ont chanté ("Sebastien Levesque pere" et "Sebastien Levesque fils"), parfois en compagnie du sacristain et sonneur Jacques DELAPLACE. Les interventions des LEVESQUE s'intensifient au tout début des années 1770.
• Jusqu'en février 1774 : Les signatures du père et du fils Levesque cohabitent très régulièrement. Les deux hommes sont toujours désignés comme "les choristes de cette église" ou "de cette paroisse".
• À partir du 28 février 1774, la signature du père Levesque disparaît des actes. Elle est d'abord remplacée par celle du sacristain et sonneur Jacques DELAPLACE, puis du 15 mai au 3 septembre 1774 par celle de Louis RATHOUIN qui fait une éphémère apparition parmi les "choristes de cette église", mais disparaît du registre au bout de quelques mois.
À partir de mai 1775, c'est Jean-Louis PEZA qui prend solidement le relais comme choriste de la paroisse, aux côtés de Sébastien LEVESQUE fils.
Mise à jour : 2 novembre 2019