LEYMONIES, Étienne (1750-1808)

Étienne LEYMONIES est prêtre filleul de l'église paroissiale de Mauriac dans les années 1780-1790. Il devient professeur au collège de la ville en 1791.

• 13 juillet 1750, Mauriac [Cantal] : Estienne LEYMONIES naît du premier mariage de Pierre Leymonies, maître tailleur d’habits né à Mauriac, et de Jeanne Blanc, servante originaire de Chambres, paroisse du Vigean. Mariés le 14 février 1747 à Mauriac, ils ont au moins 3 enfants nés entre 1749 et 1758.

• Quand ?, où ? : On ignore où et quand il a reçu sa formation musicale. Les prêtres filleuls étant reçus enfants de chœur dans l'église de leur paroisse de naissance, on peut faire l'hypothèse que Étienne LEYMONIES a reçu une formation de plain-chant à Mauriac pendant les années 1750-1760.

• 1779-1791, Mauriac : Estienne LEYMONIES signe de nombreux actes paroissiaux comme prêtre filleul, prêtre de l'église paroissiale ou prêtre communaliste en compagnie de Gaspard COUNIL et Jacques VILLEBONNET.

• 2 octobre 1789, Mauriac : Gaspard COUNIL et Étienne LEIMONIE, prêtres communalistes, assistent à l’inhumation de Gabrielle Desmarie, la sœur du prêtre filleul Antoine DESMARIES.

• 27 mars 1791, Mauriac : Jacques VILLEBONNET, prêtre et maître des écoles de la ville, Gaspard COUNIL, professeur de 3^ème, Etienne LEYMONIE, professeur de 4^ème, Antoine Chevalier, professeur de 5^ème et le principal du collège Foulhoux, prêtent serment à la constitution civile du clergé ce dimanche « dans la ci-devant église paroissiale » avant de revenir accompagnés par le curé Ronnat « pour faire une explication plus étendue de ce serment qu'ils avaient entendu prêter dimanche dernier. » Le lendemain les cinq ecclésiastiques déclarent persister dans le serment prêté par eux le 27 courant et « se désister du contenu de la déclaration » qu'ils ont faite le 29. Seul le curé Gabriel Ronnat (ex-prébendé de Billom) maintient sa rectification. Son neveu et abbé Louis Bertin (ex-clerc tonsuré à Toulouse) est élu à la cure de Mauriac avant d'être nommé évêque constitutionnel du Cantal. Au grand mécontentement de l'assemblée du district, Foulhoux, Chevalier, VILLEBONNET, LEYMONIES et COUNIL n'ont pas assisté à la messe solennelle du 31 mars, au cours de laquelle eut lieu la proclamation des curés élus. 

• 14 janvier 1792, Mauriac : Étienne LEYMONIE, prêtre insermenté « a cru devoir mettre en sureté sa liberté et sa vie. Sa qualité de prêtre l'exposait plus que les autres citoyens » et se cache dans la maison du tailleur Mauri qui communique avec celle du citoyen François Lesmonie son frère.

• 5 juillet 1794, Brageac : Étienne LEYMONIE se réfugie dans un village de cette commune du canton de Pleaux d'où est originaire sa famille paternelle. D'après ses déclarations, il y réside jusqu'au 8 thermidor de l'an III (26 juillet 1795).

• 28 septembre 1795 [6 vendémiaire an IV], Mauriac : Le maire, les officiers municipaux et membres du conseil général de la commune certifient que le citoyen Etienne Lesmonies âgé de quarante cinq ans, ci devant prêtre, taille cinq pieds quatre pouces, cheveux et sourcils châtains bruns, yeux gris, visage ovale un peu marqué de petite vérole, nez mince et long, bouche un peu fendue, menton plat, a résidé sans interruption à Mauriac.

• 27 juillet 1797 [9 thermidor an V], Aurillac: L'administration départementale arrête que le nom d'Étienne LEYMONIE prêtre sera rayé de la liste des émigrés et que ses biens ou leur valeur lui seront rendus conformément à la loi.

• 17 novembre 1808, Mauriac : Prêtre et professeur de quatrième à l'école secondaire, Étienne LEYMONIES décède "entour les dix heures du matin en la chambre qu’il occupait au collège de cette ville." 

Mise à jour : 31 janvier 2021