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Pour citer Muséfrem
LOUIN, Julien René (1738-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : LOIN
Date(s) : 1738-3-15 / 1791-3 ap.
Clerc tonsuré, Julien René LOUIN chante en 1790 dans l'une des collégiales de sa ville natale.
• 15 mars 1738, Laval [Mayenne] : À St-Vénérand est baptisé Julien René LOUIN, né le jour même de René Louin, marchand tissier, et de Julienne Jourdain. Le milieu familial semble relativement relevé : avant noms honorifiques (maître, demoiselle) attribués à tous les protagonistes, signatures de nombreux présents. Parents et parrain appartiennent aux familles qui orchestrent le commerce des toiles de lin, et non aux familles de ceux qui les tissent.
• A-t-il été enfant de choeur dans l'une des psallettes de Laval ?
• 1766 et 1767, Laval : Julien René LOUIN signe de temps en temps des actes dans le registre paroissial de Saint-Vénérand (par exemple lors d'inhumations le 22 janvier et le 12 juin 1766, ou d'un baptême le 6 février 1767).
• 18 octobre 1770, Angers : Julien René LOUIN, "clerc tonsuré du diocèse du Mans" est proposé au chapitre de la collégiale Saint-Laud par Louis CHERRUAU, pour remplacer GENDÉ, choriste du côté gauche, reparti dans son pays. LOUIN et CHERRUAU sont tous deux originaires de Laval. Les chanoines l'auditionnent : “et après l’avoir fait chanter une leçon et fait psalmodier, l’ont jugé propre pour remplir la place vacante et craignant qu’en remettant à la Toussaint ils ne pussent le retenir pour le chapitre, l’ont reçu en ladite place…”.
• 2 janvier 1781, Laval : Le chapitre de la collégiale Saint-Michel, "voulant multiplier le nombre des psalteurs", reçoit le sieur LOUIN en qualité de psalteur porte croix aux honoraires de 200 livres. Il est dit "clerc tonsuré de la paroisse de St-Vénérand". Environ un an plus tard, en 1782, il est rejoint par le sieur MARCADÉ.
• 1790, Laval : LOUIN est clerc tonsuré et psalteur du chapitre Saint-Michel de Laval, aux côtés d'un autre psalteur, MARCADÉ, qui touche des gages de 250 livres par an. La collégiale emploie également un organiste, Jean DUCLOS, un souffleur d'orgue nommé Jean Le Febvre, et un bedeau sonneur, Michel Le Febvre.
LOUIN fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. Il est âgé de 53 ans et réside à Laval. Il est poste "depuis 8 ans" indique sa supplique. En réalité, on peut estimer que cela fait 9 ans et demi qu'il a été reçu. Peut-être a-t-il eu ensuite une interruption de service qui justifie de ne compter que 8 ans ? Ce n'est pas explicité.
• 1er mars 1791, Laval : Le directoire du département de la Mayenne, après avoir pris l'avis du district de Laval, accorde à LOUIN une pension viagère de 100 livres. Son état de clerc tonsuré et son âge ont joué davantage que sa durée de service à Saint-Michel. Notons qu'au même moment et pour la même durée de service, le sieur MARCADÉ n'obtient qu'une gratification de 250 livres.
Après quoi, on perd sa trace...
Dernière mise à jour : 27 février 2016