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MALIN, Jean Louis (ca 1753-1813)
État civil
NOM : MALIN     Prénom(s) : Jean Louis     Sexe : M
Date(s) : 1753 ca  / 1813-1-22 
Notes biographiques

Jean Louis MALIN a commencé sa carrière de musicien d'Eglise à la cathédrale d'Amiens, où il a été formé. De 1783 à 1790, il est en poste comme musicien, sans doute chantre, à la collégiale Saint-Pierre de Lille. Après cette date, il se retire dans son petit village natal de Picardie où il exerce comme maître d'école tout en chantant au lutrin de la paroisse.

• 1753, Fricourt, à cinq kilomètres environ d'Albert [Somme] : Jean Louis MALIN vient au monde, il est le fils de Jean-Baptiste et de Marie-Jeanne Guyot. Le registre paroissial ayant disparu, on ne peut établir avec certitude le jour de son baptême et la profession de son père.

• [1760-1762], Amiens [Somme] : C'est pendant cette période qu'il est enfant de chœur à la cathédrale Notre-Dame si on se base sur l'âge traditionnel d'entrée dans une maîtrise, vers 7-8 ans. Amiens est située à 35 kilomètres environ de son village natal.
 
• Avant septembre 1783, Amiens : Devenu clerc tonsuré, il est conservé à sa sortie de la maîtrise comme musicien en la cathédrale.
 
• 5 septembre 1783, Lille [Nord] : "Messieurs ont eu lecture du certificat des vie et mœurs, donné par le Préchantre de la cathédrale d'Amiens en faveur de jean Louis Malin reçu vicaire de cette église le 4 août dernier aux gages de 22 patars par jour" lit-on dans le registre capitulaire de la collégiale Saint-Pierre.

• 9 novembre 1787, Lille : Le chapitre fixe à 26 patars ses revenus quotidiens.

• 22 janvier 1788, Lille : Musicien de la collégiale Saint-Pierre, âgé de 35 ans, "demeurant aux clercs", il épouse en l'église paroissiale Saint-Maurice Marie-Catherine Joseph Martin. Le 8 mars suivant, une fille voit le jour, Thérèse Éléonore, baptisée en la même paroisse. 
 
1790, Lille : Il est toujours en fonction comme musicien. Il est chargé de famille. Ses gages s'élèvent à 593 livres 2 sols outre 50 livres pour "obits et masses".

• 1791, Lille : Il rédige une requête à destination des membres du directoire du district construite sur une trame commune à tous les musiciens de la collégiale. "Supplie tres humblement Jean Louis Malin agé de trente sept ans disant qu'élevé dès son enfance au service du culte divin tant dans ses Etudes qu'en qualité de clerc tonsuré et musicien dans l'Eglise catedrale d'Amiens et depuis environ sept ans et demie attaché en cette dernier qualité au chapitre de saint Pierre de cette ville, il ose espérer que vous daignerez, Messieurs, le compter au nombre des officiers laics attachés aux Eglises dont l'Assemblée nationale a bien voulu s'occuper article XIII de son dernier decret du 24 juillet dernier et que conformément aux principes de justice qui vous guident, vous ne refuserez pas de contribuer par un avis favorable à lui conserver le modique traitement qui faisoit sa seule ressource; il jouissoit pour son appointement sur la maison des clercs de 593 # 2 sols 6 deniers et environ 50 # sur les biens et revenus communs, sous le noms d'Obits et Masses, ce qui formoit la somme de six cent quarante trois livres deux sols six deniers qu'il recevoit  à chaque année de l'Eglise de Saint Pierre, 573 # 2 s 6 d, mais ce traitement quoique modique était d'autant plus précieux pour le suppliant qu'il devait égaler la durée de sa vie ; car tel était l'usage du Corps charitable auquel il était attaché; jamais ses suppôts n'étaient abandonnés quand même par leurs infirmités ils lui seraient devenus absolument inutiles; jamais leur Etat n'en aurait souffert, et jusqu'au dernier moment, ainsi que l'éprouve encore aujourd'hui un de ses confreres, le même traitement leur seroit conservé aussi le même traitement leur était conservé; aussi, le suppliant, plus que personne peut être, avait compté sur un pareil secours puisque ce n'a été que sur une certitude qui ne lui laissoit aucun doute qu'il a pris l'etat de mariage et qu'il se voit chargé de famille. A ces causes, et dans l'espoir consolant que vous prendrez en consideration sa situation, celle de ses enfans [sic], et l'impossibilité où il se trouverait de réparer une perte aussi considérable, il a son très humble recours par devers vous pour qu'il vous plaise, Messieurs, protéger le suppliant et lui faire obtenir un traitement honnête jusqu'à sa mort, il ne cesse de faire des voeux pour la prospérité de Messieurs les administrateurs, Malin", sans date. à côté: JJ Pau, secr. "il est ainsi".
• 1791, Douai [Nord]: Le département lui accorde une gratification de 200 livres.

• 15 décembre 1795, Fricourt : MALIN a regagné son village natal Leur fille Marie Caroline Zénobie Virginie y voit le jour.

• 28 décembre 1803, Fricourt : Il signe au bas de très nombreux actes paroissiaux; il est probablement chantre depuis le rétablissement du culte effectif après le concordat.

• 12 mars 1808, Fricourt : Il est signalé comme maître d'école de la commune.

• 22 janvier 1813, Fricourt : Jean Louis MALIN s'éteint à l'âge de 59 ans, on ne précise rien d'autre.

• 26 avril 1815, Fricourt : Thérèse Éléonore se marie.

• 29 janvier 1817, Fricourt : Marie Catherine Zénobie Virginie convole à son tour.

Mise à jour : 5 janvier  2024

Sources
F-Ad59/ 16G 497 ; F-Ad59/ 5MI44R080 ; F-Ad59/ L 5126 ; F-Ad59/ L 5133 ; F-Ad59/ L 5142 ; F-Ad59/ L 8973 ; F-Ad80/ 5MI_D91 ; F-An/ DXIX/090/753/11,14

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