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Pour citer Muséfrem
MALIVER, Honoré (1705-1787)
Autre(s) forme(s) du nom : MALIVERT
MALLIVERT
MALYVERT
Honorat
Date(s) : 1705-3-2 / 1787-5-23
Le parcours d'Honoré MALIVER débute en Provence orientale, à Vence, où il reçoit son éducation musicale, qui, jointe à une voix de haute-contre, suffit à lui ouvrir les portes de la cathédrale d'Aix, alors qu'il est âgé de 21 ans. Après y avoir chanté six années, il obtient une vicairie ou une semi-prébende (place réservée aux musiciens) à la cathédrale de Bourges. Devenu "chanoine de résidence", c'est-à-dire musicien, en 1760, il reste fidèle au Berry jusqu'à son décès, malgré le vœu de finir ses jours dans son pays natal, exprimé dans le journal qu'il tient trente ans durant, source précieuse sur la vie à la cathédrale Saint-Étienne de Bourges.
• 2 mars 1705, Vence [Alpes-Maritimes] : Honoré MALIVER, fils d'Antoine, voit le jour et reçoit le baptême.
• 1711-1721, Vence : Honoré MALIVERT est enfant de chœur à la cathédrale.
• 5 juin 1721, Vence : En l'église paroissiale et cathédrale, Honoré MALIVER, "clerc", est témoin du mariage entre Jean-Baptiste ABOU, qu'il a côtoyé quelques années à la maîtrise, et Honorade Maliver, une probable cousine.
• 9 septembre 1721, Vence : Honoré MALIVERT est nommé campanier à la place d'Honoré BERNARD, aux gages d'une charge de mitadier, deux charges de vin, 15 livres en argent, une soutane noire et un chapeau. Il sera en outre obligé d'assister au lutrin, de mettre les livres, de tourner les feuillets et d'aider le sous-sacristain à parer l'autel les jours de fêtes solennelles.
• 28 février 1724, Vence : Avec Emmanuel SUCHE, Honoré MALIVER, clerc [il signe "h. maliver clerc"], est témoin du mariage de François Espinel avec Louise Isouard.
• 27 août 1726, Aix-en-Provence [Bouches-du-Rhône] : Honoré MALIVERT, clerc du diocèse de Vence, se présente pour chanter la haute-contre à la cathédrale Saint-Sauveur. Il est reçu au nombre des serviteurs de l'église aux gages de 24 écus [144 livres].
• 3 mars 1729, Aix-en-Provence : Honoré MALIVERT reçoit une chapelle.
• 14 mai 1732, Aix-en-Provence : MALIVERT, haute-contre, demande et obtient son congé. Il demande également un certificat de bonnes mœurs et assiduité, qui lui est refusé.
• 6 juin 1732, Bourges [Cher] : Honoré MALYVERT, prêtre du diocèse de Vence, est reçu vicaire de la cathédrale Saint-Étienne. Cette fonction recouvre une activité musicale.
• 1753-1754, Bourges : MALYVERT a assuré l'intérim comme maître des enfants de chœur de la cathédrale entre deux maîtres (Pierre SAMSON meurt en août 1753) car le 24 juin 1754, il note dans son journal : "J'ai remis à M. Soulet, chanoine, le faux-bourdon des litanies du jour de l'Assomption, un des principes de la musique, pour envoyer à M. Le Roux, chanoine régulier à Saint-Satur". Après son décès, ce journal sera continué par l'abbé Bengy, doyen du chapitre, jusqu'en 1811.
• 29 août 1754, Bourges : MALYVERT écrit dans son journal : "TISSIER a été reçu pour maître de musique et j'ai fini ledit jour d'aller à la maîtrise".
• septembre 1756, Bourges : MALYVERT demande un congé de six semaines, peut-être pour retourner dans son pays natal.
• 20 juin 1760, Bourges : Honoré MALYVERT est nommé "chanoine de résidence", c'est-à-dire musicien, par 15 voix contre 8. Il est installé le jour-même.
• 2 septembre 1767, Bourges : Le chanoine MALYVERT constate qu'un voisin s'est introduit dans son jardin et lui a volé des prunes et des poires.
• 25 septembre 1767, Bourges : Honoré MALYVERT reproche à Pierre Étienne CANNEAUX de s'être moqué de lui en plein chœur.
• 4 août 1768, Bourges : Aux funérailles de Claude MIELLE, le drap est porté par MALYVERT, TISSIER, BENOIT et CANNEAUX.
• 27 juin 1772, Bourges : MALYVER découvre avec tristesse le vol de jacinthes, d'anémones et de jonquilles qu'il cultive avec amour dans le petit jardin de l'archevêché.
• 26 mai 1782, Bourges : Lors de la messe de la Trinité, MALYVERT subit les sarcasmes du maître de musique, Innocent DEMAHY, qui finit par lui asséner : "Je vous méprise autant que vous êtes ignorant". Sommé de présenter ses excuses, DEMAHY fait traîner jusqu'au 9 juin.
• 23 mai 1787, Bourges : Le chanoine MALYVERT s'éteint, selon le journal de son confrère Bengy. L'acte n'a pas été retrouvé dans les registres berruyers.
Mise à jour : 17 mai 2024