Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
MANIER, Pierre François (1756-1802)
Autre(s) forme(s) du nom : MANIEZ
Date(s) : 1756-9-18 / 1802-6-14
Si Pierre François MANIER, d'origine picarde, est formé dans une psallette, il préfère le métier des armes au lutrin. C'est peu avant ses trente ans qu'il se fait recevoir chantre à la collégiale Saint-Pierre d'Aire-sur-la-Lys, ville où il tenait garnison dans les derniers temps de son service. Très rapidement, les chanoines lui confient l'instruction des enfants de chœur, il se marie mais la Révolution bouleverse la poursuite de sa carrière même s'il trouve à se reconvertir dans la nouvelle structure paroissiale.Il meurt sous le Consulat.
• 18 septembre 1756, Abbeville : Pierre François MANIER naît et il est baptisé paroisse Saint-Sépulcre. Il est le fils de Pierre et de Marie-Françoise Duguève. La profession du père n'est pas connue.
• [1763-1777], Abbeville : Il sert comme enfant de chœur à la collégiale Saint-Vulfran.
• 1777-1784, lieux inconnus : Il entre dans les armées du roi et devient soldat dans le régiment des cuirassiers qui finit par tenir garnison à Aire-sur-la-Lys [Pas-de-Calais].
• 1785, Aire-sur-la-Lys : Pierre François MANIER est reçu chantre à la collégiale Saint-Pierre aux gages de 496 livres 5 sols.
• 2 avril 1787, Aire-sur-la-Lys : MANIER est autorisé par le chapitre à se marier, tout en continuant à entrer au chœur.
• 1er avril 1789, Aire-sur-la-Lys : Une décision capitulaire désigne BLEUZET pour remplacer MANIER comme clerc de paroisse.
• 6 mai 1789, Aire-sur-la-Lys : Il se marie, paroisse Saint-Pierre, avec Catherine Philippine Degrez. On le mentionne curieusement comme "musicien de la cathédrale d'Arras". A-t-il quitté pendant quelques temps le service de la collégiale au service duquel il revient finalement, ce mariage étant un indice de sa détermination à se fixer durablement ? Il ne précise toutefois pas cette éventuelle parenthèse arrageoise dans sa supplique de 1790.
• 3 juin 1789, Aire-sur-la-Lys : Le chapitre décide de reprendre MANIER comme musicien aux gages de 25 sols par jour. Cette indication semble corroborer l'hypothèse d'une période arrageoise. Il est par ailleurs chargé d'enseigner aux enfants de chœur la lecture, l'écriture et le catéchisme, moyennant 50 livres par an.
• 3 novembre 1790, Aire-sur-la-Lys : Toujours en poste à la collégiale d'Aire-sur-la-Lys, MANNIER perçoit alors 546 livres 5 sols d'appointements annuels. Le chapitre le rémunère aussi comme maître d'écriture et de lecture des enfants de chœur (50 livres) et il perçoit un casuel de la paroisse. Le tout s'élève à 646 livres 15 sols.
• 2 mai 1792, Aire-sur-la-Lys : Il reçoit un certificat de la fabrique prouvant qu'il a servi comme chantre vicaire à la nouvelle paroisse Saint-Pierre depuis la fermeture du chapitre.
• 14 juin 1802, Aire-sur-la-Lys : Pierre François MANIER meurt.
Mise à jour : 10 juin 2017.