Allier
Alpes-de-Haute-Provence
Ardennes
Ariège
Aude
Aveyron
Bas-Rhin
Cantal
Charente
Charente-Maritime
Cher
Corrèze
Côte-d'Or
Côtes d’Armor
Creuse
Dordogne
Doubs
Essonne
Eure
Eure-et-Loir
Finistère
Gard
Gironde
Haute-Garonne
Haute-Loire
Haute-Saône
Hautes-Pyrénées
Haute-Vienne
Hauts-de-Seine
Hérault
Ille-et-Vilaine
Indre
Indre-et-Loire
Isère
Landes
Loire-Atlantique
Loir-et-Cher
Loiret
Lot
Lot-et-Garonne
Maine-et-Loire
Manche
Marne
Mayenne
Morbihan
Moselle
Nièvre
Nord
Oise
Orne
Paris - Notre-Dame
Pas-de-Calais
Puy-de-Dôme
Pyrénées-Atlantiques
Rhône
Saône-et-Loire
Sarthe
Tarn
Tarn-et-Garonne
Val d'Oise
Vaucluse
Vendée
Vienne
Yonne
Yvelines
Actualité de la base Muséfrem
Vous avez dit prosopographie ?
Histoire de l'enquête Muséfrem
Les fondements de l'enquête Muséfrem
Les contributeurs depuis 2003
Les partenaires scientifiques
Contact
Pour citer Muséfrem
MARTIN, Nicolas Jean, dit MARTIN minor (1771-1792 ap.)
Complément de nom : dit MARTIN minor
Date(s) : 1771-4-3 / 1792-2 ap.
Fils de Charles Etienne MARTIN maître de psallette de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon jusqu'à sa mort en 1788, Nicolas Jean MARTIN - qui signe MARTIN minor jusqu'à son émancipation en 1791 - entre à l'âge de 5 ans et demi à la psallette où officie son père puis entame une carrière de musicien toujours en la même cathédrale. En 1791, il fait parvenir une supplique individuelle au District de Morlaix pour obtenir une pension de 200 livres arguant que fils du maître de psallette, il fut "enfant de choeur dès le jour de sa naissance".
• 3 avril 1771, saint-Pol-de-Léon [Finistère] : Nicolas Jean naît du mariage d'entre Charles Etienne MARTIN, maître de psallette, et Marie Le Dlus. L'enfant est baptisé le lendemain en la cathédrale Saint-Paul-Aurélien où se dessert la paroisse du Minihy de Léon.
• vers 1776, Saint-Pol-de-Léon : Nicolas Jean MARTIN entre, d'après la supplique rédigée en 1791, à l'âge de 5ans et demi comme enfant de choeur à la maîtrise de la cathédrale puis il y devient musicien.
• 1782, Saint-Pol-de-Léon : Les comptes du bas-choeur indiquent que MARTIN minor occupe la place 23 dans le haut choeur. Le 21 septembre, il signe une quittance pour avoir reçu "11 garcées & demie de froment, mesure du chapitre" puis le 28 du même mois, pour 6 autres garcées de froment.
• [fin 1790-début 1791], Saint-Pol-de-Léon [Finistère] : "Martin minor" signe une pétition des musiciens de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon adressée au Comité ecclésiastique.
• 3 novembre 1791, Saint-Pol-de-Léon : Toujours musicien à la cathédrale, Nicolas Jean MARTIN écrit une supplique individuelle au district de Morlaix pour obtenir une pension de 200 livres. Il argumente sa demande faisant valoir qu'il est le fils de l'ancien maître de psallette de la cathédrale, Charles Etienne MARTIN et que "par conséquent enfant de choeur dès le jour de sa naissance" et ajoute "Il est vrai qu'il n'a commencé ses fonctions qu'à 5 ans et demi ; mais il a été au choeur de Léon 15 ans. Ce qui fait 20 ans et demi de service, attendû sa qualité de fils de maitre" [souligné dans le texte].
• 25 janvier 1792, Morlaix : Le district de Morlaix refuse sa demande de pension de 200 livres car Nicolas Jean MARTIN "ne réunit pas les deux circonstances exigées par la loi du 26 aout 1791". Il recevra, comme les autres musiciens du bas-choeur de la cathédrale, une gratification unique de 200 livres.
• 31 janvier 1792, Morlaix : Le directoire du district délibérant sur les pétitions de Nicolas MARTIN, de Mathurin LARVOR, d'Hervé PIZIVIN, musiciens et chantres de la cathédrale de Léon, et sur celle de Jean François BOUGEARD chantre de la collégiale Notre-Dame-du-Mur à Morlaix, est d'avis qu'il soit accordé une indemnité aux 2 musiciens de la cathédrale suivant la loi du 26 août 1790, que pour PIZIVIN une indemnité sera convenu par le département "en raison du sacrifice qu'il a faite d'une partie de ses apointemens et des dépenses que sa vocation pour l'état ecclésiastique lui a occasionné". Quant à BOUGEARD, toujours suivant la loi du 26 août 1790, qu'il jouisse d'une année de ses gages sur justification de la non interruption de son service mais que "par son incivisme et son inconduite [il] ne merite d'autres égards que ce que la loi accorde aux années de service".
• 8 février 1792, Quimper : Le directoire du département accorde une gratification de 200 livres à Nicolas Jean MARTIN.
Des recherches restent à effectuer pour connaître le devenir de ce musicien.
Mise à jour : 3 janvier 2019