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Pour citer Muséfrem
MASSET, Jacques François (ca 1744-1817)
Autre(s) forme(s) du nom : MASSÉ
Date(s) : 1744-5-20 ca / 1817-11-3
Natif des Ardennes où il débute sa carrière comme maître d"école, Jacques François MASSET est reçu à quarante ans passés, en 1781, comme chantre de la collégiale Saint-Timothée de Reims. Il reste en poste jusqu'à la suppression du chapitre en 1790.
• 20 mai 1744, Seuil, près de Rethel [Ardennes] : Jacques François MASSET est baptisé. Il est fils de Jean Masset, manouvrier, et de Radegonde Pierrard.
• 10 février 1767, Ménil-Annelles [Ardennes] : Maître d'école à Annelles, paroisse limitrophe, Jacques-François MASSET se marie à 23 ans avec Marie-Joseph Thibault, fille mineure d'un laboureur. Il signe "J.F Masset". Les registres de la paroisse d'Annelles n'existent plus.
• 3 septembre 1781, Reims : Le chapitre de la collégiale Saint-Timothée nomme MASSET vicaire chantre à la place de défunt Jean-Baptiste Timothée CAYASSE.
3 novembre 1783, Reims : MASSET, chantre, demande au chapitre que son grenier soit fermé d’une cloison de planche, le chapitre lui accorde la liberté de la faire à ses frais et de l’enlever en partant.
• 25 août 1784, Reims : Lors du chapitre général, Jean-Baptiste-Éloi BUTELLE et François MASSET, "vicaires chantres", comparaissent, sont loués et reçoivent chacun la gratification ordinaire de 10 livres, plus deux livres à chacun "pour le logement de soldats".
• 25 août 1787, Reims : Les deux chantres sont à nouveau remerciés pour "leur exactitude à l’office" mais on leur demande "un peu plus de pause dans les médiantes"; les chanoines leur accordent à chacun six livres de gratification.
• 25 août 1790, Reims : Lors du chapitre général, Jean-Baptiste-Éloy BUTELLE et MASSET, vicaires chantres, comparaissent, sont "loués genéralement de leur décence dans l’acquis du service divin". Au moment de la suppression du chapitre, Jacques-François MASSET est toujours en fonction comme chantre et il perçoit annuellement un traitement fixe et casuel de 380 livres.
• [1790-1791] : Jacques-François MASSET signe l'adresse des chantres des quatre collégiales de la ville de Reims à l'Assemblée nationale dans laquelle ils préviennent que la fermeture de ces églises les "expose à perdre leur état qui tient à l'existence de ces Collégiales, et qui est leur unique ressource pour les faire subsister eux et leurs familles. Disposés dès l'enfance à devenir Chantres d'Eglise, les Suppliants ont fait du chant leur principale étude; ils ont négligé toute autre occupation. Parvenus maintenant à un certain âge, la plupart chargés d'Enfants, et n'ayant ni état ni fortune, que vont-ils devenir? Ils vont se trouver dans la plus profonde misère. Ce n'est point à quarante, cinquante ou soixante ans qu'un Père de Famille, obligé de pourvoir aux besoins de sa Femme et de ses Enfants, peut se mettre à apprendre un Métier. Il faut pour cela être jeune et garçon". Ils rappellent enfin que "les Places de Chantres qu'ils occupoient dans les Collégiales de Reims, les constituoient : ils avoient des pensions et une retraite, lorsque l'âge ou les infirmités ne leur permettoient plus de remplir leurs fonctions".
• 29 mars 1791, Reims : Le directoire du département décide "que Jacques François Masset vicaire chantre laic de l'Eglise collégialle et paroissiale de St Thimotée âgé de 47 ans ayant 10 années de service et dont le traitement fixe et casuel pouvoit monter à 380#, doit obtenir conformément à l'avis du district une gratification une fois payée d'une année de ses gages et emolumens".
• 4 octobre 1792, Reims : Le directoire du département lui accorde une gratification de 408 livres soit une fois et demie le montant de ses gages annuels de 272 livres [sic].
• 3 novembre 1817, Reims : Devenu veuf, Jacques François MASSET s'éteint à quatre heures du matin à l'âge de 73 ans à l'hospice général de la ville.
Mise à jour : 16 février 2022