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MIELLE, Clément (1747-1803)
État civil
NOM : MIELLE     Prénom(s) : Clément     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : MIEL
Louis Clément
Date(s) : 1747-11-1   / 1803-4-7 
Notes biographiques

Né dans un village du diocèse de Langres, Clément MIELLE mène un début de carrière marqué par la mobilité, chantant la haute-contre "dans différentes cathédrales". Seules certaines de ses étapes ont pu être reconstituées (Orléans, Chartres, Laon – peut-être –, Autun, Fécamp). À compter de juin 1783, il remplit la double fonction de maître de musique et d'organiste à la cathédrale Saint-Samson de Dol en Bretagne.

• 1er novembre 1747, Chatoillenot [Haute-Marne] : Clément MIELLE, fils de Clément Mielle, laboureur, et de Nicole Frécard, est baptisé dans cette paroisse du diocèse de Langres situé à 23 km au sud de Langres et à 47 km au nord de Dijon, en droite ligne. Selon son dossier de 1790, Louis-Clément MIELLE serait né à Langres (c'est en effet son diocèse d'origine); selon son premier acte de mariage il est né à "Chateaublenot" [sic] au diocèse de Langres, à "Chatoilveau" selon son second acte de mariage, et à "Chatoilenau" selon son acte de décès. Sa requête de décembre 1790 précise sa date de naissance, mais localise celle-ci à "Prautoy, diocèze de Langres". Le village de Prauthoy est situé à environ 4 km de Chatoillenot. Il est possible que la famille s'y soit installée très vite après la naissance de Clément. Notons que ce village de Prauthoy est aussi le lieu de naissance de quatre futurs musiciens ou chantres, François CHAPUSOT et Étienne BOURSEY, qui y naissent l'un le 26 mai, l'autre le 8 septembre 1728, puis les frères Vincent et Étienne GARNIER, qui y sont nés respectivement en 1731 et 1749. Le dernier cité a donc pu être un camarade d'enfance de Clément MIELLE.
Le nouveau-né a pour parrain Clément Morisot, parent au second degré, et pour marraine sa sœur Anne. Enquête menée, il est le 17ème enfant de ses parents, qui s'étaient mariés en 1723 ! De ce fait, il est frère de François MIELLE. Celui-ci a déjà 24 ans à la naissance de Clément et a depuis longtemps quitté la maison : quelle a pu être son influence sur le destin de son petit frère ? Peut-être a-t-il juste servi de modèle lointain et donné envie au jeune garçon de devenir lui aussi musicien. Notons enfin qu'au fil des nombreux baptêmes de ses enfants, le père – ici dit laboureur – est aussi parfois dit marchand et souvent aussi recteur d'école. Donc chantre...
 Une autre question se pose : les frères MIELLE ont-ils un lien familial avec Claude MIELLE, lui aussi originaire du diocèse de Langres ?

• [Vers 1754-vers 1766], Langres : Dans sa requête de décembre 1790, Clément MIELLE écrit qu'il a "passé sa jeunesse en qualité d’enfant de chœur l’espace de douze années au service de la cathédrale de Langres", capitale de son diocèse de naissance.

•  29 juillet 1763, [Langres] : À cette date, MIELLE signe quatre partitions qu'il a composées et qui sont actuellement conservées aux archives d'Ille-et-Vilaine. Un "Et Exaudi nos in die" en deux feuillets ; la fin du Sanctus d’une Messe royale également en deux feuillets ; Sicut erat in principio et  Suscipe me Domine. Ces partitions, écrites à trois voix, sont en mauvais état.

• 29 décembre 1765, Chatoillenot : Sa mère Nicole Frécard décède à l'âge de 63 ans. Clément a alors 18 ans et il est encore à la maîtrise de Langres. Il n'est pas mentionné parmi les présents à la cérémonie de sépulture.

• [De 1766 à 1783] : Louis-Clément MIELLE aurait été successivement "musicien dans différentes cathédrales". Il écrit : "il servit pour lors plusieurs autres Cathédrales en qualité de musicien et de Maître de musique". Parmi ces églises, peut-être Dijon où exerce son frère aîné ? Les archives capitulaires dijonnaises, très lacunaires, ne peuvent être d'un grand secours pour éclairer cette hypothèse. Il est passé plus sûrement par Orléans, puis Chartres, Laon, Autun, Fécamp (voir plus bas) et sans doute d'autres lieux.

• 15 janvier 1768, Chatoillenot : Son père, Clément Mielle, 70 ans, laboureur, décède à son tour et est inhumé le lendemain. Ni Clément, ni son frère François, sans doute trop éloignés, ne sont présents. Le curé note la présence de l'un des fils du défunt, Étienne, laboureur, de ses gendres Joseph Fèvre, marchand, et Nicolas Degaud, vigneron. Indiquons au passage que l'un des fils de ce Joseph Fèvre et de son épouse Anne Mielle, Nicolas FÈVRE, deviendra plus tard lui aussi enfant de chœur à la cathédrale de Langres.

• 22 mars 1771, Orléans : Les Affiches de l'Orléanois publient une annonce émanant du sieur MIELLE, "musicien de la cathédrale". Celui-ci "donne avis qu’il enseigne à chanter, ainsi qu’à toucher du clavessin". Il précise qu'il suit "la nouvelle méthode de Rameau, qui démontre la nécessité d’apprendre à chanter avec cet instrument". Le clavecin semble vraiment être son instrument de prédilection puisqu'il "s’offre aussi à mettre les clavessins d’accord". Il est logé "chez le sieur Sénéchal, tailleur, rue Bourgogne, près St Pierre Empont", probable frère de Roland SÉNÉCHAL, lui aussi musicien de la cathédrale Sainte-Croix.
Depuis quand Clément MIELLE chante-t-il à Sainte-Croix d'Orléans ? La disparition des registres capitulaires d'Orléans pour cette période-là rend la vérification difficile.
• 16 mai 1771, Chartres : Le sieur MIEL, musicien haute contre, se présente pour chanter au chœur de la cathédrale et offre ses services. Le chapitre – qui a alors des difficultés à se pourvoir en cette tessiture – le retient à l'épreuve et l'engage dès la semaine suivante à 15 livres de gages par semaine, alors qu'un autre de ses confrères est à l'épreuve depuis deux mois.
Il arrive manifestement d'Orléans puisqu'à la date du 12 juin 1771, les registres capitulaires chartrains portent : "M MIEL haute contre étant entré a prié la compagnie de lui accorder une avance sur ses gages dont il a besoin pour retirer ses effets qui sont à Orléans". Le même jour, le chapitre "accorde audit M. MIEL" 30 livres "tant pour gratification que pour son voyage".
• 6 novembre 1771, Chartres : Le chapitre de la cathédrale reçoit une lettre contenant des plaintes "très graves" contre M. MIEL musicien haute contre. Le sous-doyen chargé de s'informer, annonce trois jours plus tard que ces plaintes "avoient quelques fondemens mais qu’il se corrigerait". Les avertissements pourtant se multiplient.

• Fin octobre 1772, Chartres : On lui enjoint "d’être plus assidu et plus décent à l’église, ce qu’il a promis de faire". C'est sa dernière apparition dans les registres chartrains conservés. Les délibérations capitulaires sont perdues pour la période 1773-1777, ce qui rend difficile de savoir à quelle date au juste il a quitté la capitale de la Beauce.

• 1er mars 1775, Laon : On fait lecture, au chapitre de la cathédrale Notre-Dame, d’une lettre d’un musicien haute-contre, MIELLE, "qui offre ses services a la compagnie". Il est répondu qu'on est d’accord pour l’entendre et le recevoir s’il convient. On ignore (actuellement) les suites de cette candidature. Clément Mielle est-il provisoirement revenu dans l'est du royaume ? (Chartres / Laon = 222 km en droite ligne). C'est vraisemblable, puisque peu de temps après on le retrouve à Autun (Laon / Autun = 340 km).

• 7 août 1776, Autun [Saône-et-Loire] : Le chapitre de la cathédrale reçoit "pour hautte contre le sieur MIELLE aux gages de 5 livres par semaine [soit 260 livres / an], de trois boisseaux de froment par mois et de la pinte quotidienne de vin, outre les autres émoluments accoutumés qu’ils donnent à tous leurs musiciens gagistes".

• 25 juillet 1777, Autun : Les chanoines accordent quinze jours de congé "au Sr MIELLE leur hautte contre", "à condition qu’il sera de retour la veille de la feste de l’Assomption prochaine, sinon et passé lequel tems il sera renvoyé".

• 30 décembre 1780, Autun : Dans la foulée de toute une série de mesures d'économies, le chapitre d'Autun décide de réduire son effectif de musiciens. Sur les onze musiciens gagistes alors en poste, trois sont licenciés : MIELLE, MILLOT et CHATELIN, les deux serpents (ce qui est étonnant). Le chapitre leur accorde un préavis de licenciement d'environ trois mois, jusqu'aux fêtes de Pâques 1781.
Le lendemain de cette décision, les trois musiciens se comportent mal "tant à matines qu’à la grande messe". Le chapitre les excuse, car ils viennent d'apprendre la mauvaise nouvelle. Mais "le jour des Roys le sr MIELLE auroit chanté à vespres avec une indécence si affectée qu’il auroit excité des rys et du scandale notamment pendant tout le Magnificat". C'en est trop pour le chapitre, qui licencie sur le champ les trois hommes, en versant cependant aux deux serpents – mais pas à MIELLE – les sommes qu'ils auraient dû gagner jusqu'à Pâques, soit 140 livres. MIELLE quant à lui ne reçoit pour solde de tout compte qu'un peu moins de 33 livres.
C'est donc dès la mi-janvier 1781 que Clément MIELLE a quitté Autun.

• [puis], Fécamp [Seine-Maritime] : Clément MIELLE exerce durant un temps indéterminé en tant que "maître de musique de l’abbaye de Fécamp". Il ne fait pas mention de ce poste dans sa requête de décembre 1790 (où il reste très vague sur ses postes antérieurs). En revanche le poste de Fécamp est mentionné dans un "état du clergé de la cathédrale de Dol" daté du 18 septembre 1790. Après avoir enregistré que MIELLE a été "musicien dans différentes cathédrales", l'administration ajoute qu'il a aussi été "maître de musique de l’abbaye de Fécamp", sans préciser à quelles dates. De Chartres à Fécamp il y a 180 km en itinéraire pédestre, de Laon à Fécamp 260 et d'Autun à Fécamp environ 480 ! Difficile de situer l'épisode Fécamp parmi les diverses pérégrinations de MIELLE. On peut envisager comme probable qu'il soit consécutif à son renvoi d'Autun, mais ce n'est pas certain.

• 1er juin 1781, Rouen : Les chanoines de la cathédrale répondent au Sr MIELLE, haute contre, qu'il peut venir se faire entendre, et "qu’on lui payera son voyage dans le cas seulement où il sera reçu".

• 21 juin 1783, Dol-de-Bretagne [Ille-et-Vilaine] : Louis-Clément MIELLE devient maître de musique et organiste à la cathédrale de Dol. Il succède à François Olivier LALLY, qui était en poste depuis très longtemps et qui est décédé en avril précédent. Pour venir depuis Fécamp, MIELLE a parcouru à nouveau quelque 260 km. C'est dans cette ville de Dol qu'il se stabilise. Dans sa requête de décembre 1790, il met sur le compte de "la Providence" cette réception à Dol et en donne la date précise. Les registres capitulaires ayant disparu, cette information est précieuse.
Le 31 juillet 1783 un contrat minutieux est établi entre le chapitre et son nouveau maître, précisant ses obligations et devoirs, et en échange ce que le chapitre lui promet.

• 4 octobre 1785, Dol-de-Bretagne : Clément MIELLE, maître de musique de l’église cathédrale de Dol, se marie avec Anne-Thérèse Capéran, fille majeure "originaire et domiciliée en cette ville". On note parmi les témoins "messire Olivier Plaine, curé de cette paroisse" de Notre-Dame où est célébré le mariage. Sa requête de décembre 1790 est passionnante sur ce point. Il explique d'abord que c'est parce qu'il avait enfin obtenu un poste fixe "qu’il prit le party de se marier". Il explique ensuite que son choix s'est porté sur "une personne recommendable par sa conduite étant faite pour être à la tête d’une maison tel [sic] que la psallette". On devine que le couple gérait au coude à coude la maîtrise doloise, ses quatre enfants de chœur et la progéniture issue de leur union dans les années qui suivent...

• 16 septembre 1786, Dol-de-Bretagne : Le premier enfant mis au monde par Anne-Thérèse Caperan est un fils. Aussi son arrivée est-elle entourée d'un cérémonial qui s'apparente aux pratiques alors en usage chez les élites. L'enfant est ondoyé à sa naissance, non par nécessité mais pour offrir le délai nécessaire à l'organisation d'une belle cérémonie de baptême. On a pour cela demandé et obtenu une permission de mr l'Abbé de Hercé, vicaire général du diocèse. Le père signe l'acte "Mielle Maitre de musique de la cathedral de Dol".
• 4 février 1787 : Le baptême du petit "Anonime" – désormais nommé Bernardin François Clément – est célébré par son oncle maternel, curé de Baguer-Pican (paroisse située à une lieue à l'est de Dol). Le parrain est " Noble maitre Bernardin Jullien Rever sieur de la Patinnière, avocat au parlement" et la marraine Dlle Françoise de Gaudrion. Les époux Mielle signent tous les deux au milieu d'une bonne demi-douzaine de signatures étalant leurs particules.

• 21 février 1788 : Le baptême du deuxième enfant – une fille, Marie-Ange-Anne – est entouré de moins d'apparat, mais mobilise tout de même un parrain et une marraine de la famille de Châteaudassy, le parrain portant le titre de "chevalier".

1790, Dol-de-Bretagne : Louis-Clément MIELLE est toujours maître de musique à la cathédrale Saint-Samson. Il est aussi organiste. Âgé de 43 ans, il est marié et père de trois enfants. Le troisième vient de naître : Clémentine-Anne a été baptisée le 10 février 1790, ayant pour marraine Anne Pinel, l'épouse de Pierre-Louis VADET, qui est présent et signe. On connaît avec précision ses revenus : il recevait en tout 1 656 livres, dont 500 étaient destinées à la nourriture des enfants de chœur, ainsi qu'une part des 23 boisseaux de froment qu'il recevait du chapitre tous les ans. S'il parvient à des revenus dépassant les 1000 livres, c'est qu'il cumule plusieurs fonctions : "l’orgue qu’il étoit obligé de toucher à toutes les fêtes de l’année" lui rapporte 300 livres, et "sa place de chœur" 100 livres.
En tant que maître de la cathédrale il a sous sa conduite un prêtre de 29 ans, Louis-Magloire-Laurent BISSON, qui chante la haute-contre ; un sous-chantre de 42 ans qui chante la basse-taille, Pierre-Louis VADET ; et deux jeunes laïcs mariés, Nicolas LÉVEILLÉ, 29 ans, qui chante la haute-taille, et Pierre-Nicolas JACOB, 27 ans, qui chante la basse-contre. Par ailleurs, l'état du clergé de la cathédrale de Dol daté du 18 septembre 1790 mentionne quatre enfants de chœur ainsi que de nombreux officiers (quatre vicaires de chœur, un diacre d’office, un sous-diacre d'office, un massier, un sacriste, un porte verge et un sonneur), ce qui fait monter les effectifs à près de vingt personnes. Les quatre enfants de chœur de 1790 semblent être AMICE et SILLARD, les deux aînés qui se partagent une place de chœur, suivis de PINEL et GOUIN. Clément MIELLE explique dans sa requête qu'il "quitte avec regret ses quatre enfans de chœur, étant de très bons sujets et appartenant à des familles très pauvres".
• 18 mai 1790 : Cinq de ces hommes "inquiets de leur sort par la suppression des chapitres, osent prendre la liberté de présenter leur pétition au Comité de L’Assemblée Nationale, Chargée des affaires Ecclésiastiques". Comme beaucoup de textes équivalents, celui-ci insiste sur le fait que les signataires ont été "attachés dès leur plus tendre enfance au culte public", ce qui suppose un cursus d'enfant de chœur en amont. Ils ajoutent que "la plupart d’entr’eux y ont vieilly", ce qui dans le cas de Dol est loin d'être vrai puisque la moyenne d'âge des musiciens avérés n'est que de 34 ans. Le texte affirme également que "tous n’ont d’autres moyens de subsistance que leurs honoraires", ce qui resterait à démontrer. "Mielle Maitre de Musique" signe le premier, suivi de "le Mesle soudiacre d’office", "Vadet sous-chantre" puis "Leveillé" et "Jacob".
• 31 juillet 1790 : Le chapitre de la cathédrale Notre-Dame de Chartres reçoit par courrier une demande émanant du sieur MIELLE, "maître de musique de l’église de Dol en Bretagne", désirant obtenir un certificat de vie et mœurs pour le temps où il était musicien de cet établissement. On devine que le maître est en train de constituer son dossier de carrière en vue d'une demande de secours.
• Mi-décembre 1790 : Clément MIELLE rédige une longue requête dans laquelle après avoir rappelé en peu de mots le début de sa carrière, il s'attarde sur le détail des rémunérations qu'il recevait du chapitre. Il s'efforce surtout de démontrer "que sa place par elle même portoit titre et les maîtres de musique ont été titrés dans tous les tems".

• 1er février 1792, Dol-de-Bretagne : Un tableau consacré au bas chœur donne toujours MIELLE comme "maître de psallette", de même que VADET comme "sous-chantre", tandis que BISSON"L'ÉVEILLÉ" et JACOB sont "chantres". À la fin de la liste, SILLARD et AMICE sont dits "choristes". Chacun de ces hommes a touché 50 livres par quartier tout au long de 1791 et jusqu’au quartier de janvier 1792. Ils ont donc poursuivi leur service à l'église constitutionnelle.

• 15 germinal an IX (5 avril 1801), Dol-de-Bretagne : Anne-Thérèse Caperan, "native & domiciliée de Dol, épouse du citoyen Clément MIELLE", décède à cinq heures du matin. Elle avait 48 ans. Son décès n'est enregistré que trois jours plus tard.

•  17 mai 1802, Bazouges-La-Pérouse [Ille-et-Vilaine] : Devenu "marchand" à Dol, veuf, Clément MIELLE se remarie à Sophie-Marie-Jeanne Duchemin, de quinze ans sa cadette, née à Antrain, à 24 km au sud-est de Dol (Ille-et-Vilaine). La mariée est une sœur de Félicité-Marie-Julienne Duchemin, qui avait épousé le musicien Jean Nicolas LEVEILLÉ le 6 février 1787 !

• 18 germinal an XI (8 avril 1803), Dol-de-Bretagne : Deux voisins déclarent le décès, survenu la veille à quatre heures du matin, de Clément MIELLE, "profession de maitre de musique", âgé de 55 ans, veuf d'Anne-Thérèse Caperan, mari de Sophie Duchemin. Il avait donc repris une activité musicale, peut-être à l'Église, à la faveur du Concordat.

Mise à jour : 14 juin 2021

Sources
F-Ad02/ G 1891 ; F-Ad28/ G 330 ; F-Ad28/ G 337 ; F-Ad35/ 1 G 366/1 ; F-Ad35/ 10NUM3563097 ; F-Ad35/ 5F K4 ; F-Ad35/ BMS Dol-de-Bretagne ; F-Ad35/ L 1040 ; F-Ad35/ L 1042 ; F-Ad35/ NMD Bazouges-la-Pérouse ; F-Ad35/ NMD Dol-de-Bretagne ; F-Ad52/ BMS Chatoillenot ; F-Ad52/ E dépôt 10574 ; F-Ad76/ G9858 ; F-An/ DXIX/091/760/1 ; F-BmOrléans/ Affiches de l'Orléanois ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1771-1778 ; F-Sté Éduenne Autun/ RC 1778-1784 ; O. Charles, Les nobles dignités, chanoines et chapitres de Bretagne…, 2002

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