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MIGNON, Louis Paul (1754-1802)
Date(s) : 1754-4-2 / 1802-8-13
Fils d'un tonnelier picard, Louis Paul MIGNON accomplit tout le début de sa carrière de basse-contre à la cathédrale de Beauvais avant de se fixer peu de temps avant la Révolution dans celle de Boulogne-sur-Mer. Il quitte la ville en 1792 et retourne à Beauvais où il meurt en 1802 chantre de la paroisse Saint-Etienne.
• 2 avril 1754, Luchy, au nord de Beauvais [Oise] : Naissance de Louis Paul MIGNON, fils de Jean, tonnelier et de Françoise Thiot.
• 17 avril 1776, Beauvais [Oise] : Il est reçu comme basse-contre à la cathédrale Saint-Pierre à 30 sols par jour et trois mesures de blés par an mais on le nomme MIGNOT [sic] ; il pourra bénéficier d'une augmentation de ses gages quand il aura suffisamment progresser dans l'art du chant.
• 16 avril 1777, Beauvais : "Faire apprendre la musique et le chant à MIGNON" lit-on dans la marge du registre capitulaire. Il est le dernier musicien basse-contre reçu ; une somme de 63 livres sera versée à maître RESTET/RESLET afin de le former dans l'année.
• 7 novembre [année ?], Beauvais : La compagnie fait acquitter ses dettes soit 69 livres à des marchands.
• 10 novembre, Beauvais : Le chapitre fait verser le reste de la somme due à Henri Cau, marchand, soit 96 livres pour les dépenses de MIGNON "ut scientiam cantus et musices edoceatur".
• 27 janvier 1779, Beauvais : Tiré au sort pour servir dans la milice ; le chapitre décide d'intervenir auprès de l'intendant car cela remet en cause ses privilèges.
• 29 janvier 1779, Beauvais : MIGNON est "racheté" par le chapitre ; les chanoines décident que leur doyen écrira une lettre de remerciement à l'intention de l'intendant.
• 28 juillet 1779, Beauvais : "egalité de gages accordée à MIGNON" après une période de six mois (sur quinze ?) où il n'a pas été absent de son service.
• 6 juillet 1780, Beauvais : Le chapitre lui accorde 9 jours de congé.
• 18 août 1780, Paris : Le jour même où le chapitre de la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais lui octroie un autre congé de dix jours, MIGNON est reçu comme clerc de matines à la cathédrale Notre-Dame. On le mentionne comme laïc originaire du diocèse de Beauvais.
• 5 janvier 1781, Beauvais : MIGNON demande à rentrer et dépose une requête en ce sens au chapitre.
• 18 janvier 1781, Beauvais : Il est à nouveau reçu basse-contre à la cathédrale Saint-Pierre.
• 15 octobre 1782, Beauvais : Mariage de Louis MIGNON avec Catherine Bailly en l'église Saint-Sauveur en présence de François Louis Adrien GRUET, beau-frère du marié et de Pierre PORTEMER, également musiciens de la cathédrale.
• 1783-1784, Beauvais : Comme basse-contre, il perçoit 600 livres de gages par an. Il touche aussi une gratification annuelle de 72 livres, en deux fois : 36 livres le 19 janvier 1784, 36 le 21 juillet suivant.
• 19 janvier 1785, Beauvais : Le chapitre fait verser 36 livres au sieur MIGNON, musicien basse-contre de la cathédrale, à titre de gratification. Il perçoit la même somme le 23 juillet suivant.
• 12 septembre 1786, Beauvais : Baptême paroisse Notre-Dame de la Basse-Œuvre de leur fille Joséphine. Son parrain est François BOMPIERRE, chantre à la collégiale St-Nicolas.
• 14 décembre 1787, Beauvais : Baptême de leur fils Louis-Antoine dans la même paroisse.
• [vers 1788], Boulogne-sur-Mer : Louis Paul MIGNON est reçu musicien chantre à la cathédrale Notre-Dame.
• 1789, Boulogne-sur-Mer : Il se dit atteint d'une infirmité qui "devient un obstacle à ce qu'il embrasse une autre profession que celle qu'il exerce".
• 19 février 1790, Boulogne-sur-Mer : Baptême paroisse Saint-Joseph de leur fille Marie Madeleine Françoise. Il est qualifié de "musicien de la cathédrale".
• 1790, Boulogne-sur-Mer : Il est toujours en poste à la cathédrale Notre-Dame et perçoit 790 livres par an.
• 12 novembre 1790, Boulogne-sur-Mer : Il adresse une supplique au directoire du district, déclarant qu'il n'a d'autre talent que sa voix et qu'il a charge de famille.
• 21 décembre 1790, Boulogne-sur-Mer : Le directoire du district propose de lui conserver la moitié de ses appointements.
• 8 février 1791, Arras : Le directoire du département lui accorde 250 livres de pension.
• 6 juin 1792, Boulogne-sur-Mer : Baptême de son fils Jacques Noël. Louis est alors "chantre-lai" de la paroisse Saint-Joseph. On perd ensuite sa trace ; lui et sa famille ont apparemment quitté Boulogne.
• 13 août 1802, Beauvais : Revenu dans la ville où il avait débuté sa carrière musicale, il a retrouvé un poste de chantre à la paroisse Saint-Étienne après le rétablissement du culte. Il meurt à l'hospice des malades à minuit et demi. Sa femme demeure rue du Petit-Thérin, section du Nord. Le 24 mars 1814, sa fille Marie Madeleine Françoise, couturière, épouse dans la même commune un marchand de bas.
Mise à jour : 7 mai 2018