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MILLET, Charles (1739-1806)
État civil
NOM : MILLET     Prénom(s) : Charles     Sexe : M
Date(s) : 1739-2-11   / 1806-10-29 
Notes biographiques

En 1790, le recteur d'école et ancien cordonnier Charles MILLET chante à la fois dans la collégiale et la paroisse de la Sainte-Trinité de Châlons, en Champagne, mais aussi à l'Hôtel-Dieu de la ville.

• 11 février 1739, Châlons [-en-Champagne] [Marne] : Charles MILLET vient au monde et il est baptisé le lendemain paroisse de de la Trinité. Il est le fils de Jacques, maître cordonnier et Suzanne Prothiau.

• [1762], Châlons [-en-Champagne] : Il est reçu comme chantre en l'église paroissiale Saint-Éloi. Ses gages sont alors de "40 livres non compris le casuel chaque année".

• 21 avril 1766, Châlons [-en-Champagne] : Cordonnier, il épouse paroisse de la Trinité Claudette Lequeux, âgée de 27 ans.

• 1767-1776, Châlons [-en-Champagne] : Les baptêmes de trois de leurs enfants ont été relevés paroisse de la Trinité. Il s'agit de Marie Madeleine (5 février 1767), Marie Jeanne (20 décembre 1768) et Joseph Siméon (9 septembre 1776). Le jeune garçon meurt quelques jours plus tard. Charles MILLET est présenté comme maître cordonnier en 1768 et comme recteur d'école de l'Hôtel-Dieu de la ville en 1776.

• 1er janvier 1770, Châlons [-en-Champagne] : Chantre à l'Hôtel-Dieu, il signe pour la première fois dans le registre des sépultures en compagnie du portier Claude Brisson. Il succède à Hubert MATHIEU.

• [1784], Châlons [-en-Champagne] : Charles MILLET entre au service de la collégiale de la Sainte-Trinité comme chantre. A la même époque, il est engagé également au service de la paroisse de la Trinité, à lire le certificat de 1792 du curé de cette paroisse, qui précise "Il est très vrai que le sieur Millet ci-dessus, à servi la paroisse de la Sainte Trinité et de messieurs les chanoines avec exactitude après avoir été retiré du service de la paroisse Saint-Éloi".

• 1785-86, Châlons [-en-Champagne] : La fabrique de l'église paroissiale Saint-Éloi verse 71 livres 17 sols "aux Srs  MILET et MICHEL choriste tan ancien que nouveau" pour les gages, saluts, bénédictions] pendant les 2 années. Il a succédé à un nommé MARTIN.
• 3 septembre 1785, Châlons [-en-Champagne] : Recteur d'école de l'Hôtel-Dieu, il signe comme témoin au mariage paroisse de la Trinité de sa fille Marie Madeleine avec Antoine Jorand [marchand de vin en 1790].

• 20 septembre 1790, Châlons [-en-Champagne] : Charles MILLET et Joseph MILLET tous deux chantres de la chapelle paroissiale de l'Hôtel Dieu assistent à la présentation par le curé de l'Hôtel Dieu du corps d'Anne Colbaut, fille de défunt Claude COLBAUT, musicien à la cathédrale, à la porte principale de l'église paroissiale de la Trinité.
• 31 décembre 1790, Châlons [-en-Champagne] : Il signe une quittance du versement de leurs gages annuels d'un montant de 18 livres, soit neuf livres chacun. Cette somme est versée par un des chanoines de la collégiale de la Sainte-Trinité. Deux enfants de chœur sont également rémunérés. Cette somme ne correspond pas aux gages annoncés dans la supplique individuelle, c'est-à-dire "12 livres de gages par chaque année non comprises les rétributions évaluées à la somme de 24 livres aussi par chaque année". A la paroisse de la Trinité, Charles MILLET reçoit annuellement 48 livres "non compris le casuel évalué à la somme de 24 livres chaque année, ce qui pourroit revenir chaque année à la somme de 108 livres" [pour la totalité des gages et casuel à la collégiale et à la paroisse]. Il chante aux côtés d'un autre chantre, MAUCOURT et de l'organiste Joseph Candide THULLIER.

• 24 décembre 1791, Châlons-en-Champagne : Il signe pour la dernière fois dans le registre des sépultures de l'Hôtel-Dieu, il assumait toujours des fonctions cantorales comme l'indique l'acte précédent du 18 décembre.

• 1er février 1792, Châlons-en-Champagne : Ayant adressé une supplique accompagnée de certificats au directoire du district dans laquelle il précise ses fonctions antérieures tant à la collégiale qu'à la paroisse de la Trinité mais aussi auparavant à celle de Saint-Éloi et où il note que "privé de tout ses émoluments et revenus sans aucun remplacement et étant chargé de deux enfants et n'ayant que les faibles gains de ce qui pourroit lui survenir d'azard", on lui répond favorablement. "Le directoire du district considérant que le sieur Charles Millet, qui a exercé les fonctions de chantre pendant l'espace de 22 ans tant aux cy-devant paroisse de Saint-Eloy et de la Trinité de cette ville qu'en la collégiale de cette dernière église aux gages annuels d'environ 100 livres sans état et non remplacé, et qu'en conformité de la loi du 26 août dernier, il y a lieu de le comprendre au nombre des fonctionnaires de la nation pour la somme annuelle de 50 livres a compter du 1er janvier dernier, en conséquence d'autoriser le directoire du district a lui payer cette somme par quartier". En revanche, rien n'est précisé quant à son poste à l'Hôtel-Dieu dans la requête puisque cet établissement ne rentre pas dans les critères posés. MILLET réside alors paroisse Saint-Étienne.

• 29 octobre 1806, Châlons-en-Champagne : Charles MILLET, "ancien chantre", âgé de 66 ans, pensionnaire de l’État s'éteint à 11 heures du matin à son domicile de la rue du Puits d'Amour.

Mise à jour : 24 novembre 2021

Sources
F-Ad/51 2E 119/45 ; F-Ad51/ 1 L 1332 ; F-Ad51/ 1L 1332 ; F-Ad51/ 2 L 236 ; F-Ad51/ 2E 119/ 36 ; F-Ad51/ 2E 119/ 371 ; F-Ad51/ 2E 119/ 39 ; F-Ad51/ 2E 119/ 40 ; F-Ad51/ 2E 119/ 40-41 ; F-Ad51/ 2E 119/ 41 ; F-Ad51/ 2E 119/ 44 ; F-Am Châlons/ Ms 1103 ; F-AmChâlons/ ms. 1104

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