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Pour citer Muséfrem
MONGEOT, Jean (1737-1795 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : MOUGEOT
MONGEAU
MOUGEAU
MONCHEAU
MONJEAU
Date(s) : 1737-4-3 / 1795-3-31 ap.
Jean MONGEOT, formé peut-être en Bourgogne, travaille comme taille à la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg [Bas-Rhin] de 1766 à 1790. Réemployé en 1791-1792, il ne semble pas avoir sollicité de pension auprès du directoire du Département. En 1794-1795, il est musicien dans l'orchestre du temple de l'Être suprême (ex-cathédrale).
• 4 avril 1737, Nuits-Saint-Georges, diocèse d'Autun [Côte-d'Or] : Jean MONGEOT, fils légitime de Richard Mongeot, grammairien et maître écrivain à Nuits, et de Pierrette Gouget, né la veille, est baptisé en l'église Saint-Symphorien.
• 17 août 1766, Strasbourg [Bas-Rhin] : Le chapitre de la cathédrale Notre-Dame ordonne à l'économe de verser au nommé MONGEAU, "que messieurs retiennent pour la musique de la cathédrale jusqu'au prochain chapitre général où il sera reçu et où son salaire annuel sera fixé", 60 livres chaque mois en attendant.
• 2 octobre 1766, Strasbourg : Le nommé MONGEAU, agrégé au corps des chantres et des musiciens de la cathédrale, recevra 800 livres de salaire annuel à partir du premier juillet de la présente année.
• 1769, Strasbourg : MONGEOT, chantre, touche 400 florins par an (800 livres).
• 4 février 1769, Strasbourg : Après publication des bans à Paris (Saint-Eustache), Nuits et en l'église Saint-Laurent, Jean MONGEOT, de la ville de Nuits, diocèse d'Autun, musicien de l'église cathédrale, habitant de la paroisse Saint-Laurent, épouse en l'église Saint-Pierre-le-Vieux Anne Hesse, fille légitime de Christian Hesse, bourgeois, et d'Anne Marie Fettet. Son collègue musicien Guillaume BUIRON est témoin.
• 15 janvier 1779, Strasbourg : Il figure sur la liste des chantres et musiciens de la cathédrale participant à la messe du Saint-Esprit en l'honneur du Magistrat (corps de ville).
• Entre mars 1781 et mars 1782, Strasbourg : Il obtient une gratification de 75 florins.
• 1789, Strasbourg : MONGEOT, musicien de la cathédrale, est locataire au n° 8, rue du Dôme.
• 1790, Strasbourg : MONGEOT, chantre en la cathédrale, 54 ans, touche 900 livres de gages d'après le District. Cependant, le compte de 1789-1790 ne lui attribue que 400 florins, soit 800 livres.
• Juin 1791, Strasbourg : Ignace PLEYEL l'incorpore au nouveau corps de musique de la cathédrale au poste de première taille, avec 1 000 livres de gages.
• Mai 1792, Strasbourg : Il occupe toujours cette place avec le même salaire.
• 4 avril 1794, Strasbourg : Il apparaît parmi les chanteurs en service au Temple de l'Être suprême.
• 29 thermidor an II (16 août 1794), Strasbourg : Le citoyen MONGEOT, musicien employé au Temple de l'Être suprême, expose qu'étant attaqué d'une fièvre lente, "il étoit hors d'état de travailler, et pour recouvrer sa santé, il étoit obligé d'aller prendre l'air natal" ; mais ce voyage étant "fort dispendieux", il prie le corps municipal de lui accorder un quartier d'avance sur le traitement annuel qui lui est fixé. Le trésorier de la commune est autorisé à lui payer d'avance le trimestre de messidor.
• 12 germinal an III (31 mars 1795), Strasbourg : Hübschmann, officier municipal et président du comité chargé de la musique du temple de l'Être suprême, rend son rapport au sujet des citoyens, Petz, MONGEOT et FRIDMANN, employés à l'orchestre au cours du dernier trimestre, mais non portés sur l'état dont le paiement a été arrêté à la séance du 8 germinal. Le corps municipal arrête qu'ils seront payés pour le trimestre échu au 30 ventôse (20 mars 1795) à raison de 50 livres chacun sur les fonds pour la dépense de la musique.
On perd ensuite sa trace.
Mise à jour : 25 avril 2020