NEUMEYER, Joseph Ferdinand (1752-1811)

Joseph Ferdinand NEUMEYER (1752-1811), qu'il ne faut pas confondre avec son frère Jacques Frédéric, est organiste de la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune à Strasbourg [Bas-Rhin] au début de la Révolution. En 1793, il obtient une petite pension puis reprend du service en 1796 à la cathédrale.

• 28 août 1752, Molsheim [Bas-Rhin] : Joseph Ferdinand NEUMEYER, fils de Martin Neumeyer, bourgeois et relieur, et de Madeleine Kappler sa légitime épouse, né le jour précédent, est baptisé. Il est le frère de l'organiste Jacques Frédéric NEUMEYER.

• 1773, Strasbourg [Bas-Rhin] : Joseph Ferdinand NEUMEYER devient organiste de l'église paroissiale Saint-Louis.

• 19 septembre 1780, Strasbourg : Joseph Ferdinand NEUMEYER, de Molsheim, musicien, habitant de la paroisse Saint-Laurent, épouse en l'église Saint-Louis Marie Barbe Moser, originaire de Wasselonne [Bas-Rhin], fille légitime et majeure de Christian Moser, bourgeois, et d'Anne Marie Schott. Michel ENGEL, chantre de Saint-Pierre-le-Jeune, est témoin. L'époux signe "Josephus Ferdinandis Neumayer organiste".

• 1782-1791, Strasbourg : Dans les Almanachs d'Alsace puis du Bas-Rhin, NEUMEYER, installé rue des Orfèvres, est maître de clavecin.

• 1789, Strasbourg : D'après le recensement, Joseph NEUMEYER, organiste, est locataire au n° 13, rue des Orfèvres.

• 1790, Strasbourg : Joseph Ferdinand NEUMEYER est organiste de la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune. Il touche 300 livres de gages fixes par an, auquel il faut ajouter un casuel d'environ 200 livres. En 1793, il déclare que ses gages étaient de 450 livres.

• [vers janvier 1791], Strasbourg : Les chantres Jean-Baptiste CAUDRILLIER, Pierre DIDELOT, Michel ENGEL et Joseph NACHBAUR et l'organiste Joseph NEUMAYER, employés du ci-devant chapitre de Saint-Pierre-le-Jeune, demandent à continuer leur service avec le même traitement qu'avant. Chaque chantre touchait 41 livres 13 sols 4 deniers par mois, l'organiste 25 livres par mois.
• 12 février 1791, Strasbourg : Considérant que les exposants devraient être employés dans l'église paroissiale de Saint-Pierre-le-Jeune, le directoire du Département du Bas-Rhin autorise le receveur du district de Strasbourg à leur payer leurs gages de janvier.

• 6 février 1792, Strasbourg : NEUMEYER, organiste de la paroisse Saint-Pierre-le-Jeune, touche 600 livres de gages par an.
• Mai 1792, Strasbourg : Il occupe toujours cette fonction.

• [1793], Strasbourg : Dans une pétition, le citoyen NEUMEYER demande les "secours" attribués par la loi du premier juillet 1792 aux employés des chapitres supprimés. Il évoque ses débuts en 1773, mais n'indique pas quand il est passé au service de la collégiale Saint-Pierre-le-Jeune. Il ne peut fournir de justificatifs légaux, "les cidevant chanoines [ayant] malicieusement soustrait les comptes et autres pièces dudit chapitre". Il peut tout de même produire un certificat de Gillot, ex-bénéficier du chapitre et curé de la Présentation. Il dit avoir rempli ses fonctions avec "zèle et exactitude".
• 2 juillet 1793, Strasbourg : Le directoire du District donne son avis.
• 18 juillet 1793, Strasbourg : Les administrateurs du Département du Bas-Rhin acceptent de se contenter des pièces présentées. Ils lui reconnaissent 18 ans de service au premier janvier 1791 et lui octroient une pension de 133 livres 6 sols 8 deniers.
• 2 août 1793, Strasbourg : Un mandat accorde à NEUMEYER, ci-devant organiste à Saint-Pierre-le-Jeune, 66 livres 13 sols 4 deniers pour sa pension semestrielle.

• 21 vendémiaire an III [12 octobre 1794], Strasbourg : Le citoyen NEUMAYER, claveciniste, réclame le paiement d'une somme de 37 livres 50 centimes pour copie de différents morceaux de musique exécutés à l'occasion de la fête à la mémoire de Barra et Viala et pour fourniture de papier rayé. Le corps municipal ordonne au trésorier de le payer.

• 1796, Strasbourg : Il devient organiste de la cathédrale Notre-Dame.

• 30 décembre 1811, Strasbourg : Joseph Ferdinand NEUMEYER, 59 ans, organiste à la cathédrale, époux de Barbe Moser, meurt d'une fièvre lente dans une maison au n° 33, rue des Hallebardes.

Mise à jour : 10 janvier 2021