NOËL, Fulgence (ca 1730-1796)

Fulgence NOËL est basse-contre à la cathédrale de Beauvais [Oise] de 1751 à 1793.

• [vers 1730] : Fulgence NOËL naît en un lieu indéterminé.

• 4 août 1751, Beauvais : Le chapitre de la cathédrale reçoit Fulgence NOËL comme chantre à l'essai pendant 15 jours, afin d'éprouver sa voix.
• 18 août 1751, Beauvais : La mise à l'épreuve de Fulgence NOËL, chantre, se poursuit. Les chanoines lui accordent 20 livres à raison de 30 sols par jour pour avoir chanté au chœur.
• 30 août 1751, Beauvais : Fulgence NOËL, de la paroisse de Francastel, est reçu chantre, avec 500 livres de gages.
• 3 septembre 1751, Beauvais : Une avance de 60 livres est accordée à Fulgence NOËL

• 21 août 1752, Beauvais : Il obtient un congé de 12 jours.

• 30 juillet 1753, Beauvais : Il obtient une gratification de 12 livres.

• 19 février 1755, Beauvais : Le chapitre accorde une gratification de 24 livres à plusieurs musiciens dont NOËL, à prendre sur la fabrique.

• 22 mars 1756, Beauvais : Une gratification de 30 livres est octroyée au basse-contre NOËL, par aumône.
• 20 juillet 1756, Beauvais : Il demande et obtient une avance de 60 livres.

• 15 juin 1757, Beauvais : Le chapitre accorde 12 jours de congé à Fulgence NOËL, chantre.

• 19 janvier 1758, Beauvais : Fulgence NOËL, "basse contre de l'Eglise cathedrale", époux de Marguerite "Lebergues" (Le Bègue), signe l'acte de baptême de leur fils Fulgence.

• 16 mars 1759, Beauvais : Il signe l'acte de baptême de sa fille Marie Marguerite.
• 14 septembre 1759, Beauvais : Le chapitre lui octroie 6 jours de congé. 

• 14 janvier 1760, Beauvais : Il reçoit une gratification de 15 livres.

• 26 novembre 1762, Beauvais : Il reçoit une gratification de 24 livres dont l'argent provient des amendes payées par les musiciens.

• 20 février 1771, Beauvais : Il signe l'acte de sépulture de sa femme Marguerite Le Bègue, morte à l'âge de 55 ans.

• 3 mars 1772, Beauvais : Fulgence NOËL, musicien de l'église cathédrale, veuf en premières noces de Marguerite Lebègue, de la paroisse de Notre-Dame de la Basse-Œuvre, se remarie avec Marie Marguerite Gabriel Dourlant, fille majeure des défunts Pierre Dourlant, tonnelier, et Marie Hersent.
• 27 novembre 1772, Beauvais  : Il signe une requête collective au chapitre des basses-contre (avec SAUTY, CŒUILLET et GROUX). Les quatre hommes demandent une augmentation de gages.

• 15 septembre 1780, Beauvais : Le chapitre accorde un congé de dix jours a NOËL, basse-contre.

• 6 novembre 1781, Beauvais : Il est qualifié de "musicien pour chanter avec Messieurs eux traits et alléluia" lors des fêtes doubles. Il est désigné par le chapitre afin de rétablir un peu d'équilibre au milieu de voix discordantes.

• 1783-1784, Beauvais : NOËL, basse-contre, perçoit 600 livres de gages annuels.

• 19 janvier 1785, Beauvais : Fulgence NOËL, musicien basse-contre de la cathédrale, perçoit une gratification de 24 livres.

• 1790, Beauvais : Au total, les revenus de Fulgence NOËL, basse-contre, s'élèvent à 757 livres. D'après un tableau de l'an II, il touchait 600 livres en argent et 16 minots de blé.

• 21 avril 1791, Beauvais : Fulgence NOËL a 60 ans et 39 ans de service. Le District propose de lui verser un acompte de 150 livres sur sa pension ou gratification.

• [1791-1793] : Il reste employé de la cathédrale, avec 500 livres de gages annuels.

• 8 août 1792, Beauvais : Les musiciens Fulgence NOËL, Jean-Baptiste QUIGNON, Charles VILLEMAR, François GRUET, Nicolas BRUYANT, Louis Jacques BOCQUET et Jean SAUTY demandent à bénéficier de la loi du premier juillet 1792. Tous pensent avoir droit à une pension de 400 livres, soit parce qu'ils ont atteint l'âge de 60 ans avec au moins 20 années service, soit parce qu'ils servent l'Église depuis au moins 30 ans.
• 3 novembre 1792, Beauvais : Le directoire du District rejette leur requête, car ils ont conservé leur emploi à la cathédrale. Si jamais ils en étaient destitués, ils seraient fondés à la renouveler.

• [Avant le 26 décembre 1793], Beauvais : Dans une pétition à la municipalité, les musiciens de la ci-devant cathédrale demandent à être payés du dernier trimestre de 1793. La municipalité est d'avis qu'ils doivent être payés jusqu'au 15 nivôse, date d'expiration du dernier trimestre, attendu "la modicité de leur fortune et la perte de leur état".
• 26 décembre 1793, Beauvais : le District est du même avis. 
• 25 nivôse an II (14 janvier 1794), Beauvais : Le directoire du Département arrête que les musiciens toucheront l'intégralité de leur trimestre, à l'effet de quoi il sera dressé par la municipalité un bordereau des sommes dues à chacun sur les fonds de la fabrique. 
• 21 pluviôse an II (9 février 1794), Beauvais : Avec ses collègues musiciens de la cathédrale, Fulgence NOËL dépose une pétition à la municipalité pour réclamer une pension, conformément aux décrets des 23 et 24 juin 1792. Ils se disent privés de ressources et menacés par la faim depuis la fermeture de la cathédrale qui les employait.
• 22 pluviôse an II, Beauvais : La municipalité les soutient dans leur démarche et transmet leur requête au District.
• 29 ventôse an II (19 mars 1794), Beauvais : Le bordereau indique qu'il est dû à Fulgence NOËL la somme de 125 livres pour le dernier trimestre de 1793. Le District arrête que le traitement dû aux musiciens de la ci-devant cathédrale Saint-Pierre est à la charge de la Nation depuis le 10 vendémiaire jusqu'au jour de publication à Beauvais de la loi du 13 brumaire an II, soit le 13 frimaire (3 décembre 1793). Les musiciens toucheront donc seulement 63 jours de leur traitement à raison de 500 livres par an, soit la somme de 88 livres 8 sols 9 deniers au lieu de 125 livres pour Fulgence NOËL.
• 26 germinal an II (15 avril 1794), Beauvais : Le directoire du District estime, au vu des pièces produites, qu'une pension de 400 livres doit être versée à Fulgence NOËL.
• 4 floréal an II (23 avril 1794), Beauvais : Le directoire du Département de l'Oise confirme l'avis du District.

• 27 février 1796, Beauvais : Fulgence NOËL, pensionnaire de la République, meurt à son domicile de la rue du Cul-de-Sac, section Nord, à l'âge de 66 ans. Le décès est déclaré le lendemain par son gendre Louis Gournais. Il était remarié à Gabrielle Dorlens.

Mise à jour : 2 novembre 2018