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NOURISSON, Louis Robert (1728 av.-1734)
État civil
NOM : NOURISSON     Prénom(s) : Louis Robert     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : NOURRISSON
Date(s) : 1728 av.  / 1734-7-26 
Notes biographiques

Après avoir exercé à Saint-Lazare d'Autun, Louis-Robert NOURISSON est durant un court laps de temps maître de musique à la cathédrale Saint-Vincent de Mâcon, dans le sud de la Bourgogne.

• 1728, Autun : Louis-Robert NOURISSON est maître de musique de la cathédrale d'Autun, lorsqu'il échange une correspondance avec l'abbé LE BEUF, chanoine d'Auxerre. Celui-ci écrit à l'un de ses amis : "Monsieur NOURRISSON, votre maître de musique, vient de m'écrire sur quelques points de chant ; j'ose prendre la liberté de vous prier de l'en remercier en attendant que je lui récrive". Et plus tard l'abbé LE BEUF pose des questions : "J'avois prié il y a longtemps Monsieur NOURRISSON, le maître de musique de votre ville, de vouloir bien me noter sur un petit quart de papier les formules de psalmodie de la cathédrale d'Autun ; je ne vois rien venir ; s'il était de votre grâce de l'en faire se ressouvenir, je vous en serais très obligé; il peut vous donner ce quart de papier que vous joindrez à votre prochaine lettre". Ces lettres de LE BEUF sont conservées à la Société Éduenne à Autun, et sont évoquées dans l'ouvrage de Denis Grivot (Histoire de la musique à Autun, 1999).

• 25 février 1730, Paris : Lorsque l'on procède à l'inventaire des effets laissés par sa sœur Anne-Marie décédée le 30 décembre 1729, dans une chambre située au 5ème étage d'une maison rue du ponceau, paroisse St-Nicolas-des-Champs, Louis-Robert NOURISSON est dit "maître de musique résidant en la ville d’Autun". Les autres héritiers présomptifs sont Eustache Nourisson, maître sculpteur à Paris, et Marguerite Nourisson, fille majeure demeurante à Paris.

• 9 décembre 1733, Mâcon [Saône-et-Loire] : À l’issue de la grande messe, le chapitre de la cathédrale Saint-Vincent reçoit pour maître de musique Mr NOURISSON "aux mêmes conditions que Mr CAVIGNON cy devant maître". Son acte de réception est lapidaire, rien n'indique d'où il arrive alors, mais c'est très logiquement d'Autun. Jean CAVIGNON, le maître dont il prend la suite, n'était resté que quelques mois en poste (reçu le 13 juillet 1733, parti avant le 13 novembre).

• 8 janvier 1734, Mâcon : NOURISSON reçoit  150 livres "à compte de ce qui peut luy être dû en qualité de recteur des enfants de chœur". Cette mention confirme qu'il est bien chargé à la fois de ce qui est appelé à Autun "le rectorat des enfants de chœur" et "la maîtrise de musique". Les deux fonctions seront plus tard dissociées, mais à partir de 1769 seulement (à l'occasion de la réception de Joseph GARNIER).
• Lors du chapitre général de la fin juin 1734, Robert NOURISSON figure dans la liste des "distributaires" de la cathédrale Saint-Vincent.
• 27 juillet 1734 : Louis-Robert NOURISSON, "clerc tonsuré et maitre de musique dans l’église de Mâcon", est inhumé "dans la chapelle de la Visitation au préal". Son âge n'est pas précisé. Le registre capitulaire précise qu'il est mort (la veille ?) "dans le cloître, maison du secrétariat" – sans doute pour éviter qu'il ne meurt dans la maison de la maîtrise. C'est l'un des musiciens, Laurent ROBERT, qui est désigné le 26 juillet pour s'occuper des enfants de chœur en attendant la nomination d'un maître de musique.
Le 22 août 1734, le chapitre reçoit Martin-Joseph DESTOMBES dans le poste de maître de musique.

Mise à jour : 26 mai 2021

Sources
D.Grivot, Histoire de la musique à Autun, 1999 ; F-Ad71/ BMS Mâcon, St-Vincent ; F-Ad71/ G 216/1 ; F-An/ MC/ET/I/346

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