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PAGNON, Pierre (ca 1757-1797 ap.)
État civil
NOM : PAGNON     Prénom(s) : Pierre     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PAIGNON
Date(s) : 1757 ca  / 1797 ap.
Notes biographiques

La distinction entre les patronymes PAIGNON et PAGNON paraît aléatoire, surtout liée aux habitudes des scripteurs. Plusieurs hommes portant ce nom sont au service de la collégiale de Saint-Yrieix en Limousin lorsque la Révolution commence, sans qu'il soit aisé de discerner quels liens familiaux les unissent. Si un autre Pierre Pagnon est dit sacristain en 1791, celui qui va être étudié ici est alors organiste de la collégiale. Les documents étudiés font penser qu'il est le frère de Bernard PAGNON maître de la psallette en 1791.

• [1758] : Selon l'âge indiqué dans les documents de 1791 Pierre PAGNON serait né cette année là. 

 
• [1763], Saint-Yrieix : Pierre PAGNON est déclarant avoir 33 ans en 1791, dont 28 ans au service de la collégiale, cela signifierait qu'il aurait été reçu comme enfant de chœur à l'âge de 5 ans. Lui ou le directoire du département ont peut-être un peu élargi son temps de service dans l'espoir d'obtenir une pension supérieure...

• [1773] : S'il est resté enfant de chœur durant dix ans, c'est aux environs de cette année là qu'il a dû sortir de la maîtrise. Il semble avoir été tout de suite reçu organiste, en tout cas son dossier de carrière ne mentionne aucune lacune dans son service.

1790, Saint-Yrieix : Pierre PAGNON occupe toujours le poste d'organiste à la collégiale. Il est âgé de 33 ans, dont 28 ans de service à la collégiale du Moustier. Ses gages s'élèvent à 150 livres. La liste des autres employés et musiciens rémunérés par le chapitre comprend deux musiciens, Bernard PAGNON et Jean BERGERAS, deux enfants de chœur, François PAGNON et Jean-Baptiste GERY, ainsi qu'un sacristain, Pierre Paignon [Pagnon ?] et un bedeau, Pierre Veissière.
 
• 9 mai 1791 : Dans son envoi au Comité ecclésiastique de l'Assemblée nationale, le directoire du département dit de lui qu'il est infirme, ce qui est attesté par des certificats de médecin. Le directoire propose un traitement de 140 livres supérieur de 10 livres à celui des deux autres musiciens, Bernard PAGNON et Jean BERGERAS. Malgré ses "infirmités", il n'est pas certain que cet avis ait été suivi par le Comité ecclésiastique qui normalement n'accordait aux musiciens, encore jeunes, qu'une gratification "une fois payée".

• Juillet 1797, Saint-Yrieix : Bernard et Pierre PAGNON, Jean BERGERAS et Pierre LABIE – ancien organiste de l'abbaye de Brantôme [Dordogne] venu s'installer à Saint-Yrieix – rédigent une lettre adressée aux administrateurs du département de la Haute-Vienne, à Limoges, pour leur faire part de leur mécontentement concernant leur traitement. Ils critiquent frontalement le sieur Ganit, préposé du payement général, se disant certains qu'il se trompe sur les sommes qui devraient leur revenir.

Que devint ensuite Pierre PAGNON ? L'enquête reste à poursuivre

Mise à jour : mai 2019

Sources
F-Ad87/ L 364 ; F-Ad87/ L 67/f°32r° ; F-An/ DXIX/091/776/04

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