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PALLAIS, Jean Joseph, (père) (1712-1793)
État civil
NOM : PALLAIS     Prénom(s) : Jean Joseph     Sexe : M
Complément de nom : (père)
Autre(s) forme(s) du nom : PALAIS
PALET
PALLEX
Date(s) : 1712-6-18  / 1793-4-21
Notes biographiques

Du val d'Aoste à un village bourguignon, en passant par une longue carrière à la tribune de la cathédrale d'Auxerre, voici l'itinéraire d'un musicien qui fréquenta Rousseau et Mme de Warens, puis tout le milieu musical auxerrois et dont deux des (nombreux) fils devinrent à leur tour organistes...

• 18 juin 1712, Saint-Maurice-de-Sarre : Sans doute né le même jour, ou très peu de temps avant, Joannes josephus pallex est baptisé dans ce village du Val d'Aoste, selon l'enquête de Jean-Marc Baffert (1993). Selon un âge indiqué en 1788 par le registre capitulaire auxerrois, il serait né en 1704.

• Selon Jean-Jacques Rousseau, il aurait été "l’élève d’un moine italien, grand organiste", indication qui reste bien vague et n'est située ni dans le temps ni dans l'espace.

• 28 février 1727, Aoste : Jean-Joseph Palais reçoit la tonsure et le 28 mai 1727 deviendrait recteur des chapelles de St-Gilles et St-Marc. C'est alors qu'il aurait fréquenté Jean-Jacques Rousseau et Mme de Warens... En 1791, le directoire de l'Yonne estime qu'avoir "eu l’honneur de donner les premiers élémens de la Musique à JJ Rousseau" mérite en effet une pension plus élevée qu'officiellement prévu. Voici comment Jean-Jacques Rousseau le décrit : "il arriva de la Val d’Aoste un jeune organiste appelé l’abbé Palais, bon musicien, bon homme, et qui accompagnait très bien du clavecin". PALLAIS tient en effet le clavecin durant les petits concerts qui se tiennent une fois par mois chez Mme de Warens.

• Novembre 1734, Auxerre : Joseph PALLAIS serait reçu organiste de la Cathédrale St-Étienne, succédant à Pierre-Louis CHATELAIN, lequel est pourtant encore dit "organiste à Auxerre" en juin 1735. Les modalités du passage de l'un à l'autre demeurent à préciser, mais le registre capitulaire correspondant n'est pas conservé (du moins aux archives départementales de l'Yonne).

• 11 octobre 1735, Auxerre : Jean-Joseph PALLAIS épouse Jeanne Boisselet/Boiselet, fille du sonneur de Saint-Regnobert, dans l'église de cette paroisse. L'acte n'indique pas le métier du jeune homme, mais précise que ses père et mère, "de la paroisse de Sarre diocèse d’Aoste en Piedmont", ont envoyé leur consentement par écrit. Les quatre témoins sont : un tailleur qui est aussi bedeau de la cathédrale, deux "musiciens" sans plus de précision, Jean François THÉVENOT et Jean Michel DAGUET, et enfin un certain Jean Chardon dont le curé ne dit rien, si ce n'est qu'il ne sait pas signer.

• À partir d'août 1736, Auxerre : À travers les baptêmes de ses nombreux enfants, la présence de PALLAIS comme organiste de la cathédrale est régulièrement attestée. Les six premiers (cinq garçons et une seule fille, prénommée Anne-Cécile) sont baptisés paroisse de Saint-Pierre-en-Château. Le deuxième des garçons, Jean-Baptiste, deviendra ultérieurement organiste de l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre. Les parrains et marraines sont diversifiés, largement choisis hors famille : marchands, maîtres artisans, parfois des enfants de notables (en 1739, le fils d'un capitaine chevalier de St-Louis, la fille d'un avocat en parlement). Un seul de ces six premiers parrains appartient au monde de la musique : Louis GAUTHERIN, musicien de la cathédrale, domicilié paroisse de St-Pierre-la-Vallée (le 7 juin 1738, baptême d'Anne-Cécile).
Lors du baptême du 10 décembre 1741 Joseph PALLAIS est pour la première fois donné comme "organiste de la cathédrale et maître de pension".

• Juin 1737, octobre 1741, juillet 1742 : Pallais expertise et répare des orgues à Avallon, Noyers, Clamecy... Par exemple, le 3 juin 1737, le "nommé PALLAIS venu d’Auxerre en cette ville pour mettre les orgues en bon état" reçoit 10 livres de la fabrique paroissiale Saint-Julien d’Avallon.

• Au cours de l'année 1742 ou au tout début de l'année 1743, la famille Pallais déménage et s'installe sur la paroisse Saint-Eusèbe.

• 27 avril 1743, Auxerre : Un sixième fils, Jean-Baptiste Edme, futur organiste, est baptisé paroisse Saint-Eusèbe. Joseph PALLAIS est toujours dit "organiste de l’église cathédrale".

• 3 avril 1744 : Joseph PALLAIS, organiste de la cathédrale, est parrain d'un fils d’Amâtre CHEVRILLON, musicien (serpent) de la cathédrale, et de son épouse Colombe Bruneau, comme l'avait été peu de temps auparavant Antoine POUPIN, "musicien de la cathédrale" (le 4 septembre 1741) et Mathieu François LEURS, "aussy musicien" (le 4 janvier 1743).
• 21 juin 1744 : Un 7ème fils Pallais naît et est comme le précédent baptisé paroisse Saint-Eusèbe. Son parrain est Joseph COTTREAU "faiseur d’orgues", et sa marraine est Colombe Bruneau, l'épouse d’Amâtre CHEVRILLON.

• Durant la seconde moitié de l'année 1744 ou les premiers mois de l'année 1745, la famille Pallais déménage à nouveau, et revient paroisse de Saint-Pierre-en-Château.
C'est là que naissent et sont baptisés les enfants suivants : Edme (11 octobre 1745), Pascal-Lazare (26 novembre 1746), Claude-Alexandre (16 avril 1748). Les parrains de ces trois garçons sont tous musiciens : Edme BERTHIER organiste à Noyers, à 40 km de là, Pascal Lazare BRESSON musicien de la cathédrale et "monsieur Claude Alexandre HUBERT clerc tonsuré", qui sans doute chante à la cathédrale d'Auxerre.
Le 21 mai 1747 meurt le 6ème enfant de l'organiste, Pierre-Charles, qui était né le 10 décembre 1741 et avait donc environ 5 ans et demi.

• 5 avril 1749 : Marie-Charlotte-Angélique, 12ème enfant (et 2ème fille seulement !) du couple Pallais/Boisselet est baptisée en l'église cathédrale des mains de monseigneur l'évêque d'Auxerre lui-même. Son parrain est le sieur Nicolas Vidal, officier de l’Évêque, et sa marraine damoiselle Marie-Angélique Ballin.

• 11 juin 1750 : Une 3ème fille, 13ème enfant du couple, prénommée Marie-Josèphe, naît et est baptisée le lendemain paroisse de Saint-Pierre-en-Château. Son parrain est Charles POITOU, qui chante la haute contre à la cathédrale.

• 4 septembre 1751 : "Le sieur Joseph PALLAIS, organiste de l'église cathédrale", est parrain d'un fils de Noël Jean BOURCELET basse-contre de l'église cathédrale d'Auxerre. Il côtoie une fois encore Colombe Bruneau l'épouse d’Amâtre CHEVRILLON, cette fois autour des fonts baptismaux de Saint-Regnobert.

• 12 juin 1755 : Une 4ème fille, qui (sauf omission) est le 14ème enfant du couple Pallais/Boisselet, naît et est présentée aux fonts baptismaux par "monsieur Siméon Lorieux, prêtre chanoine de Notre Dame de la Cité" et par "Dame Marguerite Collet, épouse du sieur François Fournier, imprimeur libraire de cette ville". Cette dernière n'est autre que la "divine Colette", alias Colette Parangon, évoquée par Restif de la Bretonne...

• 25 juin 1759, Auxerre : Le chapitre autorise son organiste à s'absenter pour une durée non précisée. Joseph PALLAIS se lance en effet dans un grand voyage "pour aller à Aoust [sic, pour Aoste] dans le Piémont, son païs natal". Il y a environ 480 km entre Auxerre et Aoste. L'orgue ne restera pas muet pour autant : "Mesdits sieurs ont consenti que son fils toucheroit l’orgue jusqu’au retour dudit Pallais". "Son fils" au singulier, comme s'il n'en avait qu'un seul... Il s'agit probablement de Jean-Baptiste, âgé de 22 ans, devenu l'aîné par la mort du premier-né, et qui est attesté ultérieurement comme organiste de l'abbaye Saint-Germain. Ou est-ce Jean-Baptiste-Edme, futur organiste à Grenoble, qui a 16 ans seulement, mais qui serait jugé capable par son père et par messieurs les chanoines de tenir l'orgue de la cathédrale durant plusieurs mois ?
On ignore combien de temps au juste l'organiste est resté absent. On remarque qu'il ne figure pas dans la liste du bas chœur dressée pour le chapitre général de décembre 1759. Le registre capitulaire suivant est perdu.

• 10 septembre 1760 : "Demoiselle Anne Cécile Pallais", fille mineure du sieur Joseph PALLAIS, organiste de la cathédrale, est marraine d'un fils de Philippe Guénot, marchand épicier. Elle signe "Cécile Pallais", indice que son prénom d'usage était bel et bien celui de la sainte patronne des musiciens...
Dans les années 1760, peut-être dès la fin des années 1750, son fils aîné Jean-Baptiste, tout en étant marchand-épicier, est organiste de l'abbaye de Saintt-Germain à Auxerre. Il y est attesté au moins jusqu'en 1775, plus vraisemblablement jusqu'à son décès en juin 1787.

• 2 juillet 1765, Auxerre : Le sieur Joseph PALLAIS, "organiste de la cathédrale", et son épouse assistent en l'église paroissiale de Saint-Pierre-en-Vallée au mariage de leur fils aîné Jean-Baptiste avec dlle Françoise Boullet. Trois de leurs fils, Edme-Jean-Baptiste, Edme et Claude-Alexandre Pallais, tous domiciliés paroisse de St-Pierre-en-Château d'Auxerre, sont également présents. Le marié est très probablement déjà organiste de l'abbaye de Saint-Germain…
• 2 octobre 1765, Auxerre : Joseph PALLAIS tient toujours pension en complément de son métier d'organiste. L'un de ses petits pensionnaires, âgé de 5 ans 3 mois, fils d'un tonnelier, meurt "par accident dans [sa] maison". Il assiste à la sépulture et signe le registre.

• 14 novembre 1767, Auxerre : Jeanne Boisselet, épouse de Joseph PALLAIS "organiste de la cathédrale", est marraine d'une fille de Vincent GARNIER musicien de la cathédrale. Le parrain est Charles POITOU, lui aussi musicien de la cathédrale.

• Années 1770-1780, Auxerre : Jean-Joseph PALLAIS établit ses enfants. Solides mariages pour les filles, canonicat, chapellenie, ou marchandise pour les fils... Le fils aîné, Jean-Baptiste, est organiste de l'abbaye Saint-Germain d'Auxerre – peut-être dans l'attente que le poste de la cathédrale se libère. L'un des fils plus jeunes, Jean-Baptiste Edme, part pour Grenoble où il sera à partir de 1780 organiste des Dominicains. Les époux Pallais/Boisselet ainsi que leurs enfants survivants semblent pratiquer une sociabilité active au sein de leur petite paroisse de résidence (St-Pierre-en-Château) : nombreux parrainages, présence aux noces…
• 30 juin 1772, Auxerre : Edme, "fils majeur du Sr Joseph PALLAIS, maître de pension, et de dame Jeanne Boisselet", épouse Catherine-Henriette Mignard, fille du receveur général du Chapitre d'Auxerre. La bénédiction nuptiale est conférée par un frère de l'époux, Laurent, "prêtre chapellain de l'hôtel Dieu" (qui était né le 5 septembre 1740). Aucune profession n'est indiquée concernant le jeune marié (mais on le trouve peu après "employé dans les fermes du roy"). Le frère aîné du marié, Jean-Baptiste, est présent et est dit "marchand épicier" (on sait qu'il est en même temps organiste de l'abbaye Saint-Germain).
• 30 janvier 1773, Auxerre : Joseph PALLAIS, toujours dit "maître de pension", est présent paroisse Saint-Loup et signe au mariage de Jacques Romain CHERTIER, musicien de la cathédrale St-Étienne, en compagnie de René PRUNELLE, Edme CHAPOTIN et Jean Jacques MÉRAL.

• [vers 1778] : Joseph PALLAIS et son épouse accueillent dans leur pensionnat durant quelque temps le jeune Joseph Fourier, futur mathématicien, doublement orphelin. C'est de Pallais que le jeune garçon reçoit les premiers rudiments de français et de latin, avant d'être admis à l'École militaire d'Auxerre, alors sous la direction des bénédictins de la congrégation de Saint-Maur.
• 9 avril 1778, Auxerre : "Dame Jeanne Boiselet, épouse de Joseph Pallais, organiste de la cathédrale", est marraine d'un fils de Nicolas GELIN musicien de la cathédrale.

• 7 août 1781, Auxerre : La "demoiselle Marie Joséphine PALLAIS, fille du Sr Joseph PALLAIS organiste de la cathédrale et de dame Jeanne Boisselet" épouse Pierre JOBARD musicien [serpent] de la cathédrale d’Auxerre.

• 17 juin 1782 : Le chapitre passe un accord avec l'organiste pour qu'il donne des leçons de clavecin à Louis GOUSSE, second enfant de chœur, "à raison de trois par semaine sur le pied de 10 sols par chacune". Quelques jours plus tard, le chapitre révoque cette décision au motif que le latin sera plus utile au jeune homme que le clavecin...
•  1er décembre 1782 : L'organiste et sa famille, qui occupaient jusqu'alors la maison canoniale de M. Lorieux, défunt, que le chapitre veut mettre en vente, devront déménager d'ici le 1er mars 1783.

• 13 décembre 1784, Auxerre : À l'occasion du chapitre général est dressée la liste des membres du bas chœur. Elle comporte neuf musiciens, dans l'ordre suivant : le Maître de musique Edme CHAPOTIN, l'organiste PALLAIS, les commis musiciens PRUNELLE, BONNOTTE, CHERTIER, JOBARD, GELIN, DUBAUX et MÉRY. Auxquels s'ajoutent des chapelains, sacristains, enfants de chœur, bâtonniers, suisse et sonneur non nommés.

• 5 avril 1787 : L'organiste est porté absent lors du chapitre général du Jeudi Saint. On lui recommande "de ne pas laisser manquer l’orgue et de se faire remplacer s’il est empêché de venir à l’église".
• 5 juin 1787, Auxerre : Muni des derniers sacrements, son fils Jean-Baptiste PALLAIS, "marchand épicier", décède à quelques jours de ses 50 ans, sur la paroisse Saint-Pierre-en-Vallée.

• 14 janvier 1788 : Déjà noté "absent excusé" lors du chapitre général de mi-décembre, l'organiste de la cathédrale est toujours – ou à nouveau – malade un mois plus tard. Il subit un appel à l'ordre : "Il a été arrêté que l’organiste seroit tenu de se faire suppléer quand il seroit empêché de faire personnellement son service".
Il est à nouveau absent lors des chapitres généraux du 20 mars 1788 et du 12 décembre 1788. Il est malgré tout compté comme  présent pour la Byzance (grande distribution), "étant malade au jour utile" et ce "par égard pour ses anciens services et son grand âge". Et la marge du registre précise : "84 ans", ce qui ne coïncide pas avec l'enquête menée par Jean-Marc Baffert selon laquelle il aurait alors 76 ans seulement.
• Noël 1788 : Le chapitre dispense son organiste "de toucher l’orgue aux matines, aux deux premières messes de noël et aux matines de St-Étienne, à cause de la rigueur de la saison, et de son grand âge, sans l’obliger à se faire suppléer attendu qu’il n’y a pas à présent d’autre organiste dans la ville". Cette dernière phrase interroge. Son fils Jean-Baptiste-Edme, est il est vrai installé à Grenoble depuis des années. Et son fils aîné, Jean-Baptiste, est mort en juin 1787. Mais il existe d'autre organistes à Auxerre, notamment François SEHNAL qui a succédé à Jean-Baptiste à l'orgue de l'abbaye Saint-Germain ou la jeune Marie-Anne CHAPUY.

• 9 avril 1789 : L'organiste est noté absent au chapitre général de Pâques "parce qu’il est indisposé" précise le secrétaire capitulaire. Il l'est toujours un mois plus tard, lors d'une autre session générale ("Le sieur PALLAIS organiste indisposé").

• 10 septembre 1790, Auxerre : Jeanne Boisselet "épouse du Sr Joseph PALLAIS organiste de la cathédrale", meurt, âgée d’environ 76 ans. Jean-Joseph PALLAIS aurait, pour sa part, 78 ans (selon J.-M. Baffert) ou 86 ans (selon le registre capitulaire). Depuis quelques années déjà, il était présent en pointillés à sa tribune... Le 1er avril 1790, lors d'un chapitre général, il est absent et excusé, de même que le Maître de musique, Edme CHAPOTIN, que l'on sait par ailleurs malade grâce à une délibération du chapitre qui prend en charge ses frais médicaux. On peut faire l'hypothèse que, même s'il reste organiste en titre, c'est parfois, voire souvent, la jeune Marie-Anne CHAPUY qui déjà le supplée.

• 1er février 1791, Auxerre : Le directoire du département de l'Yonne propose d'attribuer à Joseph PALLAIS une pension de 800 livres, soit le double de ses honoraires antérieurs. Le directoire donne à cette entorse aux principes officiels une double justification : "attendu ses infirmités et les secours qu’il recevoit du ci-devant chapitre, dont il sera désormais privé", et parce qu'il "a eu l’honneur de donner les premiers élémens de la Musique à JJ Rousseau".
• 13 juillet 1791, Auxerre : Marie-Anne CHAPUY est officiellement choisie par les fabriciens pour toucher l’orgue de la cathédrale (constitutionnelle) aux appointements de 400 livres.
• Septembre 1791 à avril 1792, Auxerre : Jean-Joseph PALLAIS liquide ses affaires à Auxerre et part s'installer chez son fils Claude-Alexandre, qui après avoir été chanoine de la cathédrale d’Auxerre tout en étant professeur de philosophie au collège, est devenu depuis la Révolution curé à Saint-Léger du Foucheret.
• 21 avril 1793,  Saint-Léger du Foucheret [Yonne, aujourd'hui Saint-Léger-Vauban] : L'acte de décès de Joseph PALLAIS le dit "originaire du Piémont, âgé d'environ 82 ans" (ce qui le ferait naître vers 1711, ce qui confirme l'enquête de J.-M. Baffert).
Sur les 14 enfants Pallais dont les baptêmes ont été retrouvés, seuls 5 sont encore vivants alors : Angélique, restée célibataire et qui vivait sans doute avec son père antérieurement, Claude-Alexandre devenu prêtre et curé de Saint-Léger – celui chez lequel le vieil organiste a terminé sa vie –, Jean-Baptiste-Edme, organiste à Grenoble, Edme régisseur de domaine à Druyes et Cécile, maintenant veuve de l'ancien archiviste du diocèse, qui demeure à Varzy.

• • • Bibliographie :
        La reconstitution de la vie de Pallais, notamment de son début, doit beaucoup à l'article que lui a consacré Jean-Marc Baffert : "Deux organistes amis de Rousseau : Jean-Joseph Palais, Gilbert Trouflaut", Dix-huitième siècle, n°25, 1993, p. 493-502.

         En 1944, Paul Berthier (1884-1953), organiste de la cathédrale d'Auxerre, possédait une méthode d'accompagnement manuscrite de Pallais, "fort intéressante, mais contraire aux principes de Rameau" (Paul Berthier, "Joseph Pallais et sa famille", Bulletin de la Société des Sciences de l'Yonne, t. 94, Séance du 2 avril 1944). Qu'est devenu ce manuscrit ?

Mise à jour : 11 février 2022

Sources
D. Havard de La Montagne, Nécrologie de J.-M. Baffert, 2018 ; F-Ad89/ BMS Auxerre, St-Eusèbe ; F-Ad89/ BMS Auxerre, St-Pierre-en-Château ; F-Ad89/ BMS Auxerre, St-Pierre-en-Vallée ; F-Ad89/ BMS St-Eusèbe d'Auxerre ; F-Ad89/ BMS St-Loup ; F-Ad89/ BMS St-Pierre-en-Château ; F-Ad89/ BMS St-Pierre-en-Château d'Auxerre ; F-Ad89/ BMS St-Regnobert ; F-Ad89/ BMS St-Regnobert d'Auxerre ; F-Ad89/ D St-Léger-de-Foucheret 1791-an IX ; F-Ad89/ G 1802 ; F-Ad89/ G 1803 ; F-Ad89/ G 1804 ; F-Ad89/ G 1805 ; F-Ad89/ G 1806 ; F-Ad89/ G 1807 ; F-Ad89/ G 1808 ; F-Ad89/ G 1809 ; F-Ad89/ G 1810 ; F-Ad89/ G 2406 ; F-Ad89/ L 28 ; F-Ad89/ L 798 (50) ; F-Ad89/ L 801 ; F-Ad89/ S chapitre St-Étienne  ; F-An/ DXIX/090/738/09 ; F-An/ DXIX/092/790/04,05,27-29,37 ; F-Bm Auxerre/ Sy 421, Les Affiches d'Auxerre, vol.VII. ; J. Dhombres et J-Bd Robert, Joseph Fourier, créateur de la physique-mathématique,1998 ; J.-J. Rousseau, Les Confessions ; J.-M. Baffert, L'Ancien orgue... à Toucy, 1989. ; J.Gardien, L'orgue et les organistes en Bourgogne…, 1943  ; J.M. Baffert, Deux organistes amis de Rousseau…, 1993.

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