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PELLÉ, François Joseph (ca 1750-1780)
Autre(s) forme(s) du nom : PELÉ
PÉLÉ
LE PELLÉ
Date(s) : 1750 ca / 1780-1-29
Le début de carrière de ce musicien originaire des Pays-Bas Autrichiens, reste mystérieux. À l'âge de vingt ans, il est engagé à la cathédrale de Saint-Malo, à presque 600 km de son pays natal. Lorsqu'il se marie à Saint-Malo, il ne semble plus exercer de fonctions musicales, ou secondairement seulement. Il meurt jeune en 1780, à l'âge de trente ans, alors qu'il était depuis quelques mois au service de la collégiale Saint-Martin de Tours.
• [1750], Bruxelles : François Joseph PELLÉ vient au monde selon son acte de mariage dans la paroisse Saint-Jacques-sur-le-Montfroy [sic], diocèse de Malines, duché de Brabant [actuelle Belgique]. Il s'agit très probablement de la paroisse Saint-Jacques-de-Coudenberg ["colline froide", du nom de la colline surplombant la ville sur laquelle se dressait le palais de Charles-Quint]. Il est le fils de Mathurin Pellé et de Rose Haseler.
• 1er avril 1770, Saint-Malo [Ille-et-Vilaine] : Le sieur François Joseph PÉLÉ, "originaire de la paroisse de St-Jacques de Bruxelles", est reçu haute-taille par le chapitre cathédral "pendant le temps seulement qu’il plaira à la Compagnie pourvu que le dit sieur PÉLÉ produise des attestations de vie et mœurs".
• 20 mars 1771, Saint-Malo : Le chapitre de la cathédrale enregistre le fait que "le sr PÉLÉ, bachelier du chœur, s’est retiré" et confie à titre probatoire "la commission de bachelier" vacante au jeune Yves-François LALOY, jusqu'alors grand enfant de chœur.
• 16 novembre 1773, Saint-Malo : Après la fête patronale, le chapitre paie 78 livres aux musiciens qui ont assisté à la musique. Sont cités : GUENETTE qui a joué du violon, 24 livres ; le sieur PÉLÉ "pour les services qu’il a rendu au chœur pendant le cours de l’année", 24 livres ; le sieur HAMON pour les mêmes raisons, 24 livres ; et enfin LE BRETON, ancien enfant de chœur, qui reçoit 6 livres. Quoique n'étant plus bachelier en titre, François-Joseph PÉLÉ continue donc à rendre service au chœur, c'est-à-dire à chanter, peut-on supposer, et pas seulement lors de la fête patronale.
• 22 décembre 1773 : "Écrivain", François-Joseph PÉLÉ épouse Perrine-Rose Noyaux. C'est un chanoine de la cathédrale qui les unit dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Puissance. Le jeune homme réside de fait dans la paroisse de Saint-Malo, mais de droit en celle de Plémy, diocèse de Saint-Brieuc, à 70 km au sud-ouest de Saint-Malo. Ce double rattachement ajoute un nouveau mystère. Deux négociants signent comme témoins.
• 22 mai 1778, Tours : Réunis en galerie après la messe canoniale [où il a sûrement chanté pour montrer l'étendue de ses talents], les chanoines reçoivent parmi leurs gagistes François Joseph PELLÉ, haute-contre originaire de Bruxelles [Pays-Bas autrichiens] et auparavant en poste à Saint-Malo. Il percevra 850 livres de gages par an. Il chantera dorénavant au chœur sous la conduite d’Adrien Quentin BUÉE.
• 25 juillet 1778, Tours : Le chapitre décide qu'il sera payé à compter du jour de son arrivée.
• 6 juillet 1779, Tours : Le chapitre continuera de lui verser ses gages pendant l'année alors que, malade, il se trouve dans l'incapacité d'assurer son service.
• 22 août 1779, Tours : François Joseph PELLÉ signe comme parrain d'Antoine-François-Pierre, fils de la seconde haute-contre de la collégiale Saint-Martin, Charles Antoine ROISIN.
• 30 janvier 1780, Tours : On annonce le décès de François Joseph PELLÉ en galerie, après les matines. Il est mort la veille à trois heures de l'après-midi, âgé de 30 ans ; ses obsèques seront célébrées le jour même après les vêpres et complies.
Mise à jour : 11 mai 2019