PELLEGRY, Claude (1742-1779 ap.)

Claude PELLEGRY / PELLEGRIS (ou autres variantes, nombreuses, sur ce patronyme…) doit de figurer dans la base Muséfrem au fait d'avoir été reçu enfant de chœur à la cathédrale d'Autun à l'âge de 9 ans. On ne retrouve aucune trace de lui ensuite au voisinage du chant d'Église.

• 26 septembre 1742, Mâcon : En l'église Saint-Étienne est baptisé Claude PELLEGRY, "né d’hier", fils de Guillaume Pellegry, tonnelier, et de Marie-Antoinette Lapierre. Ses parents  s'étaient mariés le 7 novembre 1724, soit dix-huit ans plus tôt, et avaient déjà eu de nombreux enfants ; d'autres tout aussi nombreux suivront encore durant de longues années, parmi lesquels la mortalité infantile fait sa moisson. Son parrain, cordonnier, tout comme sa marraine, sont "illitérés". Seul le père de l'enfant appose sa signature ("Gpellegry").

• 3 décembre 1751, Mâcon : Le chapitre de la cathédrale Saint-Vincent reçoit Claude PELLEGRIS comme enfant de chœur. Le registre capitulaire le dit "fils de Guillaume Pellegris et d’Antoinette Lapierre sa femme, citoyen de Mâcon". Il remplace Abraham THIERRY, licencié après avoir passé seulement deux ans à la maîtrise. Le maître de musique est alors Marie-Séraphin GUYARD, et le maître des enfants de chœur Claude MIROLIN.

Sa sortie de la maîtrise n'a pas été enregistrée dans le registre capitulaire (mais c'est assez fréquent pour les enfants de chœur qui ne sont pas restés longtemps et à qui le chapitre ne verse aucune gratification). Il pourrait avoir été renvoyé dès le 26 juin 1752, date à laquelle est reçu un nouvel enfant de chœur, Pierre GAILLARD.

• 3 février 1779, Paris : À Saint-Étienne du Mont est célébré le mariage de Claude-Gabriel PELLEGRY, fils de Guillaume Pellegry et de Marie-Antoinette Lapierre, avec Marie-Julie Savot, fille de François-Andoche Savot et de Marie-Anne Durand/ Duraud. Ce mariage étant actuellement connu seulement par le fichier Andrivaud, aucun autre détail n'est disponible. La filiation du marié amène bien aux mêmes parents que ceux de l'ex-enfant de chœur de Mâcon. Néanmoins celui-ci était prénommé seulement Claude, et non Claude-Gabriel, donc un doute subsiste : est-ce vraiment lui ? Il faut signaler que parmi la bonne douzaine de membres de sa fratrie repérés, aucun ne se prénomme ni Claude ni Gabriel.

Mise à jour : 27 mai 2021