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PICARD, Benoît Joseph (1783 av.-1794)
État civil
NOM : PICARD     Prénom(s) : Benoît Joseph     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : PICART
Date(s) : 1783-12-5 av.  / 1794-9-26 
Notes biographiques

Benoît Joseph PICARD, né dans le Hainaut à une date inconnue, est reçu basse contre à la cathédrale Saint-Louis de Blois en 1783, après une étape orléanaise. Il obtient une chapelle et reste en poste jusqu'en 1790. Il reste en place ensuite dans la nouvelle structure paroissiale et meurt en 1794 à l'hôpital militaire de la ville où il s'était reconverti comme infirmier.

• Date inconnue, Saint-Saulve, près de Valenciennes [Nord] : Naissance de Benoît Joseph PICARD.

• Quelle formation?

• Date inconnue, Orléans : Benoît Joseph PICARD est en poste comme basse-contre dans un établissement ecclésiastique de la ville.

• 5 décembre 1783, Blois : "Il a été arreté qu'on ecriroit a une basse contre d'orléans que le chapitre etoit disposé a le recevoir a l'épreuve pendant trois mois et de le payer pour ce temps a raison de huit cent livres et que si pendant ce temps il se comporte comme il faut et contente le chapitre on le recevra a demeure et on lui fera de revenu la somme annoncée" [il s'agit très vraisemblablement de Benoît Joseph PICARD]

• 25 juin 1784, Blois : Prise de possession de la chapelle du Collier par Benoît Joseph PICARD, chantre basse-contre à la cathédrale Saint-Louis.

• 13 juillet 1784 : Le chapitre accorde une gratification de 20 livres à PICARD "à cause d'une d'une grosse maladie qu'il a essuié".

• 10 décembre 1788, Blois : "Messieurs ont avancé trois louis au sieur PICART, chantre et musicien de leur eglise pour subvenir a ses besoins, à l'occasion de quoi il lui sera retenu par le sr Huard semaine par semaine vingt quatre sols jusqu'a parfait païement de la susdite somme".

• 1790, Blois : Benoît Joseph PICARD est toujours en poste comme basse-contre de la cathédrale Saint-Louis. Ses appointements s'élèvent toujours à 800 livres par an.

• 1790 au 1er novembre 1792, Blois : Il exerce toujours les fonctions de chantre choriste dans l'église Saint-Louis. Le règlement de septembre 1792 prévoit "quatre chantres, obligés d’assister à tous les offices, à deux pour le service de chaque oratoires (au nombre de deux) et aux convois, services et enterrements (sauf si les héritiers veulent qu’ils soient plus nombreux)". Il est payé 450 livres par an.

• 10 novembre 1792, Blois : Il adresse une requête au directoire du district afin de réclamer le paiement anticipé de sa pension de 400 livres par an. Il évoque son âgé avancé, ses infirmités et la misère dans laquelle il est plongé.

• 15 mai 1794, Blois : Le directoire du département estime qu'il n'y a pas lieu de délibérer par rapport à cette requête.

• 26 septembre 1794, Blois : Il meurt d'une "fièvre maligne" à l'hôpital militaire de la ville alors qu'il y exerce les fonctions d'infirmier. Son âge n'est pas mentionné.

Sources
F-Ad41/ 18/ R 65 ; F-Ad41/ G213  ; F-Ad41/G213 ; F-Ad41/G213  ; F-Ad41/L1178 ; F-Ad41/L1179 ; F-Ad41/L1774-1779  ; F-Adio Blois/19 N 5 A ; F-Adiocésaines/Blois/1 H ; F-An/ DXIX/092/795/02 ; M. et J.-P. Cabarat, Le chant d’une ville..., 1995

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