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PICHON, Thomas Marin, "l'aîné" (1759-1798 ap.)

PICHON, Thomas Marin, "l'aîné" (1759-1798 ap.)

État civil
NOM : PICHON     Prénom(s) : Thomas Marin     Sexe : M
Complément de nom : "l'aîné"
Date(s) : 1759-9-4   / 1798 ap.
Notes biographiques

Fils d'un cordonnier devenu maître de danse, Marin-Thomas PICHON joue un rôle important dans la vie musicale de Chartres, y compris à l'église avant et après la Révolution, même s'il n'est pas toujours clairement dissocié des autres musiciens de sa famille dans les sources. La fin de sa vie reste à éclairer.

• 4 septembre 1759, Chartres : Marin-Thomas PICHON, né le jour même, fils de Jean Marin PICHON cordonnier et de Marie-Michèle Loin, est baptisé paroisse Saint-Michel. Le parrain est procureur aux bailliage et siège présidial de Chartres ; la marraine est la fille d'un contrôleur ambulant des aides.

• [À partir d'une date inconnue] jusqu'au 8 octobre 1780 : Thomas Marin PICHON est militaire, peut-être musicien dans un régiment.

• 8 novembre 1780, Chartres : En la paroisse de Saint-Saturnin, Thomas Marin PICHON, musicien, fils mineur de Jean Marin PICHON, maitre cordonnier, et de Marie Michelle "Loëns", épouse Marie-Catherine Fortin, fille mineure d'un vigneron. Le célébrant note avoir vu le congé militaire en date du 8 octobre précédent, qui déclare Thomas Marin PICHON libre pour le mariage. Par le même acte, les deux époux légitiment une fille, Rosalie, née le 20 septembre de la même année.

• 1785, Chartres : Un sieur PICHON, musicien et maître de danse, organise un bal masqué à la salle des spectacles de cette ville. Rien ne dit formellement de quel PICHON il s'agit, cependant plus probablement de Jean Marin le père plutôt que Thomas Marin le fils.

• Juin 1788 - juin 1789, Chartres : Le sieur PICHON l'ainé, musicien simphoniste, reçoit 30 livres (soit deux fois plus que son père), de l'Œuvre de la Cathédrale. Lors des fêtes liturgiques, le père et le fils PICHON côtoient le sieur CREUSAS père, lui aussi qualifié de "musicien simphoniste", qui est rémunéré 81 livres et 10 sols "pour avoir joué de la basse aux fêtes ou il y a musique", ainsi que CREUSAS fils qui reçoit 22 livres.

• Avril 1792, Chartres : Sans doute est-ce lui qui fait insérer dans Les Affiches de Chartres une annonce relative à "Melle PICHON, âgée de 13 ans, maîtresse de danse" dont il est dit qu'elle "donne toutes les grâces possibles en très-peu de tems, & elle montre en ville aux jeunes demoiselles". S'agit-il de Rosalie ? Celle-ci n'a en réalité pas encore 12 ans. L'annonce précise : "Sa demeure est chez son père, rue de la petite Cordonnerie, près la poissonnerie".

• 20 mars 1798 [30 ventôse an 6], Chartres : PICHON participe à une fête révolutionnaire avec le reste des musiciens de sa famille, dont "Pichon père" c'est-à-dire Jean Marin PICHON, et "Pichon fille" (Rosalie ?). Il réside avec elle rue Saint Emant.
• 9 novembre 1798 [15 brumaire an 7], Chartres : Il participe avec 21 autres musiciens à la fête donnée pour l'ouverture des écoles centrales.

• Début du XIXe siècle, Chartres : PICHON l'ainé intervient, avec son frère Jean Simon PICHON "le Jeune" aux côtés du maître de musique Pierre Marie BOUCHER comme musicien pour la cathédrale rendue au culte catholique.

On perd ensuite sa trace.

Mise à jour : 11 juillet 2017

Sources
F-Ad28/ E 2/47 ; F-Ad28/ E 8/35 ; F-Ad28/ G 389 ; F-Ad28/ L 377/ g ; F-Ad28/ LP 1283 ; F-Bm Chartres/ Juss R33 ; J.-A. Clerval, L’Œuvre des Clercs de Notre-Dame de Chartres..., 1910

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