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Pour citer Muséfrem
PILE, Christophe (ca 1715-1791 ap.)
Autre(s) forme(s) du nom : PILLE
Date(s) : 1715 ca / 1791 ap.
Christophe PILE est issu d'une famille de marchands. Toute sa carrière ecclésiastique se déroule à la collégiale Saint-André de Grenoble. D'abord enfant de chœur, puis grand clerc, consacré diacre seulement, néanmoins reçu chapelain en 1738. Au final, il est admis "chanoine aux honneurs", statut acquis à l'ancienneté. Tout au long de ce parcours, il demeure "choriste", remarqué comme tel encore à 75 ans.
• 1715, [lieu ?] : Par déduction de son âge en 1790, cette année voit la naissance de Christophe PILE.
• [vers 1721], Grenoble : Christophe PILE entre à la collégiale Saint-André comme enfant de chœur. Il y poursuivra sa carrière comme grand clerc et choriste.
• [vers 1735], Grenoble : Christophe PILE est consacré diacre par l'évêque. Il se pourrait qu'il garde ensuite cet état, ne devenant jamais prêtre.
• 14 juin 1738, Grenoble : À la réception, ce jour, du diacre Christophe Pile comme chapelain, le chapitre de la collégiale Saint-André fait remarquer que "le chœur est fort faible, que l'église a besoin de sujets, que le nombre des chapelains n'est pas rempli". Cette remarque incite à supposer qu'on espère de lui qu'il remplira pleinement le rôle de chantre lors des offices.
• 16 août 1743, Grenoble : À l'église Saint-Hugues a lieu un mariage entre François Berlioz et Suzanne Pille, tous deux de familles dites de "marchands", avec plusieurs témoins du même milieu social. Christophe PILE y est témoin, sa famille s'unissant ce jour à celle des Berlioz.
• 28 janvier 1766, Le Pont-de-Beauvoisin [Isère] : À l'église paroissiale (relevant du diocèse de Belley) a lieu un mariage entre Jean Dolle et Marie Berlioz. Christophe PILE y est témoin, car sa famille est déjà liée par le mariage de 1743 aux Berlioz. Il est alors dit "prêtre et chanoine" de Saint-André. Nous voyons qu'à cette date il est devenu chanoine de Saint-André, en réalité "chanoine aux honneurs", état obtenu par cooptation du chapitre et à l'ancienneté. À ces deux mariages, l'acte le désigne comme "prêtre" : c'est possible, ou peut-être est-il seulement diacre, comme d'autres sources le laisse penser.
• 15 juin 1767, Grenoble : Le chanoine PILE est nommé "maître de plain chant" par le chapitre de Saint-André "avec les appointements de soixante et douze livres".
• 1787-1790, Grenoble : PILE est désigné par l'Almanach de Dauphiné comme "chanoine honoraire" et "choriste" de la collégiale Saint-André.
• De 1787 à 1790, Grenoble : Le corps de musique de la collégiale Saint-André est constitué par :
- Un musicien en charge d'un double office : Jean Louis REVILLIOD, organiste et maître pour le chant des enfants de chœur.
- Trois adultes qui assurent le chant aux offices. De 1787 à 1789, ce sont les chapelains et choristes Christophe PILE, septuagénaire, Marie-Jean-Baptiste BOURGEAT et BOURGEAT 2e, son probable frère ou cousin. En 1790, apparaît GIRAUD probable remplaçant de Marie-Jean-Baptiste BOURGEAT appelé par la cathédrale pour y exercer la fonction de directeur de la manécanterie.
- Le joueur de serpent NICOLET soutient le chant de son instrument grave.
- Les enfants de chœur étaient peut-être quatre, avec autant de grands clercs, mais leur identité n'est pas apparue.
• 1790, Grenoble : En dépit de ses 75 ans, PILE, chanoine honoraire à la collégiale Saint-André, est encore désigné comme choriste. Encore chantre à cet âge, nul doute que le renfort de sa voix dans le chœur a dû être apprécié depuis sa réception comme chapelain en 1738. Au tire de "choriste", il doit toucher environ 45 livres par an.
• 1791, Grenoble : Diacre et chapelain à la collégiale Saint-André, ainsi que chanoine aux honneurs, âgé de 76 ans, PILE participe aux suppliques collectives des chapelains. Il signe : "Pile, chanoine". Il obtient finalement du District de Grenoble une pension de 700 livres.
• 1791, Grenoble : Le Directoire du District de Grenoble, décidant du traitement du clergé séculier supprimé, note que parmi ses bénéfices Christophe PILE est aussi chanoine de Saint-Louis (église paroissiale de Grenoble édifiée en toute fin du XVIIe siècle et qui abrite un petit chapitre).
Mise à jour : 10 août 2022