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PINSON, Louis (1744-1817)
État civil
NOM : PINSON     Prénom(s) : Louis     Sexe : M
Date(s) : 1744-1-23  / 1817-10-25 
Notes biographiques

D'origine picarde, Louis PINSON entre à dix-huit ans au service de la collégiale Saint-Martin de Tours comme joueur de serpent et de basson.  Il y restera en fonction presque une trentaine années jusqu'à la suppression du chapitre. Progressivement, les chanoines lui confient l'apprentissage des enfants de chœur, et certains musiciens de la "génération 1790" lui sont redevables de leur savoir comme Jacques Gaudereau ou Jean-Baptiste Cartier. Confiant en son jugement sûr, le chapitre lui confie la tâche sensible de rechercher de nouvelles recrues, y compris jusque dans sa région natale. Reconverti d'abord dans la nouvelle paroisse Saint-Martin, il s'oriente vers l'enseignement musical dès la Directoire. Une fois le culte rétabli, il intègre la nouvelle structure musicale à la cathédrale, en poursuivant ses cours. Son carnet d'adresses semble bien rempli, ayant conservé des liens avec les confrères de l'époque de sa jeunesse voire avec ses anciens élèves. Il meurt au début de la Restauration.

• 23 janvier 1744, Soissons : Louis PINSON vient au monde. Il est le fils de Nicolas Denis Pinson et de Marie Anne Durand. Les registres paroissiaux de la ville ont brûlé lors du siège de 1814 mais on connait ces renseignements grâce à l'acte de décès de Louis. En revanche, nous ne possédons pas d'éléments nous permettant de connaître la profession de son père.

• Nous ne connaissons rien de sa formation; en 1791, il mentionne un début de carrière en 1762 à Tours sans rien préciser d'une éventuelle formation dans une psallette, à la cathédrale de Soissons ou dans les alentours par exemple. Il a pourtant l'âge d'un grand enfant de chœur frais émoulu d'une maîtrise.

• 28 janvier 1762, Tours : Le chapitre de la collégiale Saint-Martin demande à son maître de musique, Louis MAÎTRE, de faire venir un joueur d'instruments [serpent/basson] au nom non précisé, de la ville de Soissons, aux gages de 500 livres par an et une somme, restée en blanc, pour le remboursement de ses frais de voyage. Ce musicien est-il personnellement connu du maître, a-t-il été proposé par le chanoine semi-prébendé THUILLIER, originaire de Laon?
• 17 mars 1762, Tours : Ses gages sont finalement fixés à 700 livres par an.
• 20 novembre 1762, Tours : Le chapitre lui accorde une gratification de 48 livres.

• 9 juillet 1765, Tours : On lui verse une gratification de 30 livres.

• 21 mai 1767, Tours : Le chapitre lui donne la permission de se servir du hautbois qui est la propriété du chapitre.
• 14 novembre 1767, Tours : Le chapitre décide de lui confier l'enseignement musical des enfants de chœur pendant la vacance du poste de maître de musique suite à la défection de Louis MAÎTRE.

• 1er mars 1768, Tours : Joueur d'instruments [serpent et basson] de la collégiale, il reçoit 48 livres pour s'être occupé des enfants de chœur pendant la vacance du poste de maître de musique depuis le 11 novembre dernier; en outre, le chapitre le reçoit en titre (300 livres), plus 300 livres "ad nutum nostrum".
• 3 décembre 1768, Tours : Le chapitre lui verse 48 livres pour s'être occupé des enfants de chœur pendant la vacance du poste de maître de musique.

• 12 décembre 1769, Tours : Il est admonesté, avec THUILLIER et DESSOMMES, par l'un des Messieurs au nom du chapitre pour causes connues de ces derniers [et non précisées dans la délibération].

• 13 mars 1770, Tours : le fabricier lui rembourse la somme de 120 livres pour le clavecin qu'il a acheté pour le service de la psallette.

• 26 février 1774, Tours : Il est mulcté de 4 sols par le poncteur des chanoines semi-prébendés et des musiciens pour absences depuis le 25 janvier.

• 7 septembre 1775, Tours : Il obtient un congé jusqu'à la Toussaint avec maintien de ses gages mais devra jouer en alternance avec GRATIEUX les dimanches et fêtes.

• 2 mars 1776, Tours : Suite à sa requête, le chapitre fixe les gages de ce joueur d'instruments à 700 livres de gages annuels dont 500 livres en titre mais à la condition qu'il apprenne à jouer de ces instruments (basson et serpent] aux enfants de chœur, en alternance avec le sieur GRATIEUX.

• 18 août 1778, Tours : Il obtient deux mois de congé afin de pouvoir s'occuper d'affaires de famille, et sans doute retourner dans son pays natal.

• août 1779, Tours : Le chapitre Saint-Martin décide que le jeune Jean-Baptiste CARTIER qui a des dispositions au serpent recevra un enseignement de cet instrument dispensé par PINSON.]

• 1782-1787, Tours : PINSON est affilié comme frère de la loge de Saint-Jean-des-Amis-Réunis à l'Orient de Tours en compagnie de Jean Charles JOUBERT.

• 27 avril 1784, Tours : Il prend possession d'une des 56 vicaires de la collégiale et le 29 il débute sa "résidence actuelle".

•  5 septembre 1786, ToursMusicien de la collégiale, il obtient son congé d'un mois avec maintien de ses gages.
• 14 octobre 1786, Tours : Alors qu'il séjourne à Paris, le chanoine Moulin est chargé de lui écrire pour lui demander de se rendre à Laon afin d'y prendre contact avec une basse-contre et lui proposer, s'il juge sa voix de qualité, de venir se faire entendre à Saint-Martin.
• 23 novembre 1786, Tours : Le fabricier est chargé de lui rembourser ses "frais de voyage à la recherche de musiciens" ["pro impensis itinieris ad musicos inquirendos"].

• 24 novembre 1787, Tours : La compagnie lui fait rembourser la somme de 10 livres 10 sols correspondante à l'achat d'un orifice argenté du serpent de la psallette.

• 26 février 1788, Tours : Il enseigne déjà le serpent et le basson aux enfants de chœur quand le chapitre décide de lui adjoindre ANGO.
• 14 avril 1788, Tours : PINSON signe au mariage de Louis Nicolas Bernard ANGO et il est même porteur du consentement de sa mère qui demeure à Paris.

1790, Tours : Il est toujours en poste à la collégiale et perçoit 700 livres annuellement, dont 500 livres en titre,  pour jouer serpent et basson. Il aura joué sous la direction successivement de Louis MAÎTRE, Nicolas SAVART, Adrien Quentin BUÉE, Jean François LESUEUR et Julien Élie LEROY.

• 1er février 1791, Tours : Le directoire du district stipule qu'il doit avoir la somme de cinq cent livres de pension.
• 1791, Tours : Il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. Le district de Tours propose de lui accorder 500 livres de traitement, ramené à 250 livres par le département.
• 11 juillet 1791, Tours : Le directoire du district lui accorde un secours de 125 livres.
• 25 septembre 1791, Tours : L'un des fabriciers de la nouvelle paroisse Saint-Martin "a exposé que monsieur PINSON a accepté la place de serpent a laquelle nous l'avons nommé par notre deliberation dudit jour quinze de ce mois, mais qu'obligé de faire incessamment un voyage a paris où il pouvoit etre retenu deux mois il ne pouvoit commencer ses fonctions qu'apres son retour". Le bureau accepte ce déplacement et décide que les appointements "n'en courreront pas moins du dix huit du present jour de son acceptation". Ses gages s'élèvent à 400 livres par an soit presque moitié moins que ceux qu'ils percevaient à la collégiale.

• 11 avril 1792, Tours : "Monsieur PINSON l'un des Serpents de cette Eglise entré a prié le bureau de vouloir bien lui délivrer un mandat de la somme de deux cents livres pour six mois de son service a partir du vingt sept septembre dernier jusqu'au vingt cinq mars aussy dernier a raison de quatre cent livres". On lui accorde. L'autre serpent, et basson, n'est autre que Louis Nicolas Bernard ANGO. Il retrouve aussi ses anciens confrères ROBERT, LEVASSEUR, MANDREVILLE, GAILLOURDET recrutés comme chantres.
• 22 mai 1792, Tours : Il signe au mariage de Jean-Baptiste MANDREVILLE imprimeur et musicien de la paroisse Saint-Martin.
• 16 août 1792, Tours : Le directoire du département lui octroie une pension de 500 livres par an payable par trimestre.
• 24 décembre 1792, Tours : Il touche le semestre de ses gages de musicien paroissial.

• 20 janvier 1793, Tours : Louis PINSON, musicien demeurant place Saint-Martin, signe comme témoin au mariage de son ami Julien-Élie LEROY.

• 3 mars 1794, Tours : Il touche du directoire du département la somme 607 livres 14 sols qu'on lui devait encore pour ses gages de chantre à Saint-Martin du 25 juin 1792 au 31 décembre 1793, c'est-à-dire la suppression de la paroisse.

• 5 août 1797, Tours : En compagnie d'un certain RAOUL et l'ancien maître de musique de la cathédrale Saint-Gatien, Sulpice Philippe LEJAY, il obtient du directoire du département l'ouverture dans les locaux du musée [ancien archevêché] d'une "Ecole publique de musique vocale et instrumentale, offrant d'instruire gratis plusieurs Enfans abandonnés". En conséquence ils "auront le matin l'usage de la 1ere salle d’Étude du dessin et du cabinet à côté; [...] celuy de la grande salle d'assemblée à chacune des reunions d'artistes pour exercices publics en se concertant toutefois avec les conservateurs du musée".

• 1805, Tours : Le registre des comptes de la fabrique de la "paroisse Saint-Martin en l’Église de Saint-Gatien de Tours" mentionne PINSON comme musicien de la nouvelle structure musicale après le rétablissement du culte à la cathédrale; il y retrouve deux anciens confrères de la collégiale martinienne, MANDREVILLE et VASSEUR.

• 6 août 1806, Tours : Artiste musicien, demeurant au 5, rue de la Bourde, il signe comme témoin au mariage de Pierre François CAPELLE, ancien professeur de musique d'origine parisienne.

• 9 mars 1816, Tours :  Professeur de musique, demeurant 5, rue de la Bourde, il signe comme témoin, au mariage de son ami Jacques GAUDEREAU, ancien serpent de l'abbaye de Marmoutier, devenu commis marchand. Surtout, le marié est un ancien enfant de chœur de la collégiale Saint-martin qui a été formé par l'abbé PINSON.

• 21 juin 1817, Tours : Il rédige son testament, qui sera déposé à l'étude de maître Bidault, rue de la Scellerie, son notaire. Il lègue 2000 francs à sa nièce Esther, fille de son frère Louis Denis, mort à Paris, paroisse Saint-Séverin [sans doute le 19 octobre 1791, à l'âge de 43 ans, rue de la Huchette. Il était coutelier], 2000 livres à sa fidèle domestique, Hélène Tournebeuf, femme de Louis Brouha, cordonnier, ainsi que du linge de cuisine et de la vaisselle en poterie. Il évoque sa succession à venir, la vente de ses effets [à rechercher, ainsi que l'inventaire après décès]. Pour exécuteur testamentaire, il choisit Étienne Auger surnommé Jolivière, à qui il donne "une pendule sous cage en verre de Bohème dont Gaudron est l'ouvrier à Paris", et à défaut à son frère Paul. Étienne Auger, négociant, a été le maire de Tours entre novembre 1795 et avril 1797 [il mourra célibataire en 1830].
• 25 octobre 1817, Tours : Louis PINSON, ancien professeur de musique, toujours célibataire, meurt à son domicile du n°5, rue Saint-François-de-Paule; il était alité depuis plusieurs jours et gardé la nuit par la femme Coquille. On apprend grâce à l'état des frais funéraires précisé par le curateur quelques semaines plus tard, que deux services à son intention ont été célébrés à la cathédrale par le curé de la cathédrale, l'abbé Simon [ancien chanoine de Saint-Martin] [soit 99 francs dont les frais d'enterrement]. L'abbé Dalboust, prêtre a reçu 25 francs "pour prières faites à l’intention du défunt". On a imprimé cent billets d'enterrement chez Légier (5 francs).
• 30 décembre 1817, Tours : A la requête d’Étienne Auger Jolivière, caissier du payeur général de la quatrième division militaire, son exécuteur testamentaire, débute l'inventaire des ses effets à son domicile en présence du notaire Bidault. Auger est le mandataire de tous les héritiers de l'abbé.  Il s'agit de Jean Baptiste Souchotte, docteur en médecine et en chirurgie, major aux armées, demeurant à Toul [Meurthe-et-Moselle], tuteur légal de deux enfants mineurs issus de son mariage avec feue Anne Marguerite Roubo, de laquelle ils sont seuls et uniques héritiers par substitution; Jean Louis Pinson, coutelier demeurant à Soissons [Aisne], neveu par le frère du défunt, Jean Pierre Pinson; Jean François Roubo, géographe et demoiselle Marie Anne Esther Pinson, majeure, demeurant tous deux à Paris, 16, rue du Dragon, ladite Pinson nièce du défunt par son père Louis Denis Pinson, décédé, dont elle est l’unique héritière; Jean Jacques Joseph Roubo, garde magasin des vivres, demeurant à la Fère-sur-Oise ; Marie Anne Victoire Pinson, épouse de Mathieu Dirouard, négociant, l’un des directeurs de la ci-devant chambre de Commerce de la province de Guyenne, actuellement chef de bureau de l’état-civil de la mairie de Bordeaux, ladite Pinson, sœur du défunt; Marie Christine Walburgie Aloÿse Somya, veuve de François Claude Roubo, demeurant à Paris, 16, rue du Dragon en sa qualité de donataire universelle de feu mr son mari et tutrice naturelle et légale de marie Anne Louise Gertrude Roubo et Frédéric Philippe Roubo, ses deux enfants mineurs.

La maison est composée de deux chambres à cheminée, une petite chambre pour sa domestique, Hélène Tourneboeuf, un petit cabinet, grenier et cave. Tour respire l'honnête aisance, le confort et le bon goût. Possède quelques objets de valeur comme des pendules et on relève de nombreuses gravures accrochées aux murs.Sa garde-robe est fournie, le linge est diversifié et de qualité.

Dans une des chambres se trouve son forte-piano en acajou estimé 150 francs.

L'abbé possède aussi une bibliothèque non négligeable, les ouvrages sont rangés sur deux dressoirs protégés par un rideau de serge verte. On y relève 69 "chansonniers des grâces et des muses" [recueils d'airs à la mode], seule mention musicale d'ailleurs; "il existe encore quelques morceaux de muzique que mr Auger Jolivière déclare être réclamé par divers particulier. En revanche, on trouve de nombreux ouvrages liés au mouvement des Lumières ou annonciateurs du romantisme : l'Encyclopédie en 39 volumes in-4e brochés, œuvres de Rousseau, Voltaire, Marivaux, Lesage, l'abbé Prévost, Bernardin de Saint-Pierre, Richardson mais aussi les Voyages du jeune Anacharsis en Grèce de l'abbé Barthélémy, ancien trésorier de Saint-Martin. On relève de très nombreux volumes, dont les titres ne sont malheureusement pas précisés. A noter aussi huit des neuf volumes parus entre 1775 et 1784 de l'ouvrage du franc-maçon Antoine Court de Gébelin, Le Monde primitif analysé et comparé avec le monde moderne. Louis Pinson possédait un dictionnaire d'italien et plus de 40 ouvrages en cette langue. La présence des Lettres de Lord Chesterfield à son fils est-elle un indice de l'intérêt du professeur de musique pour l'éducation des plus jeunes?

L'état des dettes passives révèle que Pison a été soigné par le docteur Antheaume (58 francs) et qu'il s'approvisionnait en médicaments chez le pharmacien Margueron (9fr 60); on connaît les noms de tous ses fournisseurs et même de l'huissier à qui il a eu recours, sans doute pour faire rentrer les intérêts de certaines de ses débiteurs.

Le montant de l'inventaire s'élève à 3 3361 francs (meubles, effets) et le montant des créances actives à 6 244 livres.L'argent comptant à 598 francs 20 centimes et on évoque deux créances échues à 1 300 francs. Le total de l'actif est fixé à 11 503 francs et le passif à 620 francs 65 centimes.

Mise à jour : 25 février 2018

Sources
F-Adio Tours/ registre capitulaire St-Martin n°20 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°17 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°18 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°19 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°21 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°22 ; F-Ad37/ 1Q 534 ; F-Ad37/ 2L 803 ; F-Ad37/ 3E1/ 1060 ; F-Ad37/ 3E1/ 1061 ; F-Ad37/ 3E1/ 982 ; F-Ad37/ 6 NUM6/ 261/ 821 ; F-Ad37/ 6NUM6/ 261/ 526 ; F-Ad37/ 6NUM6: 261/311 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 007 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 050 ; F-Ad37/ 6NUM8/ 261/ 087 ; F-Ad37/ G 590 ; F-Ad37/ G 606 ; F-Ad37/ L 109 ; F-Ad37/ L 624 ; F-Ad37/6NUM8/ 261/ 083 ; F-Adio Tours/ registre capitulaire St-Martin n°31 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°12 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°14 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°15 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°16 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°25 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°26 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°27 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°32 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°33 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°35 ; F-Adio.Tours/ registre capitulaire St-Martin n°36 ; F-AdioTours/ registre capitulaire St-Martin n°23 ; F-AdioTours/ registre capitulaire St-Martin n°24 ; F-AdiocésainesTours/ P2L/ 947 ; F-An/ DXIX/090/754/06-07 ; F-An/ DXIX/090/756/03 ; F-An/ DXIX/090/756/16 ; F-Bnf/ FM2/ 489

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