POIRIER, Louis Pierre (1778-1844 ap.)

Louis Pierre POIRIER, fils d'un simple journalier, a été avant la Révolution enfant de chœur à la collégiale Saint-Spire de Corbeil, sa ville natale. Sous la restauration, il renoue avec cet établissement en y devenant sacristain. Au décès de son épouse en 1844, il résidait à Vitry-sur-Seine mais il n'y demeure plus ensuite.

• 14 janvier 1778, Corbeil [Essonne] : Louis Pierre POIRIER, fils de Louis, vigneron et de Marguerite Gruet, vient au monde et il est baptisé le même jour paroisse Notre-Dame. Son père ne sait pas signer.

• 1790, Corbeil : Sous la direction de Louis Claude SAVART, maître des enfants de chœur, il est l'un des quatre enfants de chœur de de la collégiale Saint-Spire. Ses trois autres condisciples sont Louis Augustin CARTIER, François Vincent JORY, Jean Claude ORIGNON.

• 21 décembre 1795, Corbeil : Louis Pierre POIRIER, journalier, se marie avec Sophie Élisabeth Apolline [sic] Vivier, fille mineure d'un pêcheur décédé.

• 21 février 1797, Corbeil : Leur fille Madeleine Louise Sophie vient au monde. Louis Pierre POIRIER est journalier.

• 25 septembre 1802, Essonnes : Toujours journalier mais demeurant en la manufacture d'indiennes installée dans la commune, il déclare la naissance se leur fils Pierre Martin.

• 26 février 1805, Essonnes : Demeurant toujours au même endroit et exerçant la même activité, il déclare la naissance de leur fils Pierre Victor. Un graveur de la "manufacture d'indiennes de toiles peintes" signe comme témoin.

• 26 avril 1815, Corbeil : Louis Pierre POIRIER est devenu sacristain de l'église Saint-Spire de Corbeil au moment du mariage de Leur fille Madeleine Louise Sophie Louis épouse Balthazar Chaliva.

• 15 novembre 1826, Corbeil : Leur fils Pierre Martin, instituteur se marie avec la fille d'un marchand de bois dont le beau-père n'est autre que...Louis Claude SAVART, devenu également instituteur.

• 25 septembre 1827, Yerres [Essonne] : Louis Victor, instituteur également, se marie avec une couturière.

• 5 mars 1844, Vitry-sur-Seine [Val-de-Marne] : Sophie Élisabeth Hypolite, journalière, meurt à son domicile de la rue du Soult. Son époux est toujours en vie mais nous perdons ensuite sa trace.On trouve les décès à Paris en 1847 et 1851 d'un Louis Pierre Poirier.

Mise à jour : 16 juin 2018