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POISSONNEAU (1793 av.-1793 ap.)
État civil
NOM : POISSONNEAU     Sexe : M
Date(s) : 1793 av.  / 1793 ap.
Notes biographiques

Perchée sur un haut promontoire dominant la Loire de 50 mètres, l’église de l’abbaye bénédictine de Saint-Florent-le-Vieux saisit le voyageur. Saint-Florent, fondée dès le VIème siècle est associée entre autres  aux noms de Charlemagne, Charles le Chauve ou Foulques Nerra. Saint-Florent-du-Mont-Glonne devient St Florent-le-Vieil au IXème siècle au moment de la constitution de la communauté de Saint-Florent-le-Jeune à Saumur.
Si le monastère est dans un piteux état lorsque la Congrégation de Saint-Maur s’y installe en 1637, ses efforts vont contribuer à reconstruire les bâtiments et redonner à l’abbaye le lustre perdu. En 1789 l’abbaye est cependant à peu près vide. Seuls 8 religieux y résident.
La période révolutionnaire sonne le glas de la bourgade qui devient malgré elle un haut lieu de résistance des guerres vendéennes. L’emblématique Jacques CATHELINEAU, dit le « Saint d’Anjou » y décède en 1793. La maison abbatiale est brûlée. Des milliers de prisonniers, pour moitié des femmes et enfants sont prisonniers de l’église puis fusillés. L’archiviste angevin Célestin Port écrit que « la révolution finie il ne restait dans la ville qu’une seule maison intacte ».

• 9 Frimaire An II [29 novembre 1793], Saint-Florent-le-Vieil : POISSONNEAU, chantre,  est bénéficiaire d'une pension de 30 lt/trimestre, un montant modique qui implique une double activité.

Interviennent également à Saint-Florent :  à l'abbaye le serpent MOUSSAULT et/ou à l'église paroissiale Saint-Pierre : EMERIAU et OGER chantres dont les patronymes sont communs dans la région. Les recherches biographiques les concernant restent donc en attente.

Mise à jour : 15 octobre 2019

Sources
F-Ad49/ 1 L 982

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