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POITOU, François (1776-1831)
Date(s) : 1776-1-3 / 1831-10-4
François POITOU est depuis plus de sept ans enfant de chœur à la collégiale Saint-Martin de Tours au moment de la suppression du chapitre, en novembre 1790. Il est l'un des rares enfants de la psallette à faire par la suite de la musique son métier, étant mentionné comme artiste musicien sous le Consulat puis professeur de musique à l'époque de la Restauration.
• 3 janvier 1776, Tours : François POITOU voit le jour paroisse Saint-Pierre-le-Puellier; il est le fils de Jean, ouvrier en soie et de Marie Pichot.
• 6 mai 1783, Tours : Il est reçu parmi les enfants de chœur de la psallette de la collégiale Saint-Martin, le même jour que Louis TORIGNI.L'habitude du secrétaire capitulaire est de ne jamais mentionner ni l'âge ni la paroisse d'origine de l'enfant qui est reçu. Son tout premier maître a été pendant près d'une année Jean François LESUEUR.
• 6 novembre 1790, Tours : Sous la direction du maître de musique Julien Élie LEROY, il poursuit son éducation musicale à la psallette de Saint-Martin parmi les dix enfants de chœur au moment de la suppression du chapitre. Ses condisciples sont dans l'ordre d'ancienneté : Jean François LEGUAY (1781), Pierre PEROTTIN (1781), René [Louis] TÉNÈBRE (1785), Philippe FOLIAU (1786), Abraham Étienne TARDY (1787), François/Pierre LAVANDIER (1788), Pierre BOUZIN, Pierre DAVID, André Jean Laurent GAILLOURDET (1789).
• 17 août 1791, Tours : Le directoire du district lui accorde 110 livres de secours provisoire.
• 17 septembre 1791, Tours : Sa mère demande au directoire du département le payement de la somme de 195 livres "pour avoir fait l'office de garde malade" après de son fils enfant de chœur du 1er juillet 1790 au 25 juillet 1791. On lui répond qu'il n'y a pas lieu de délibérer.
• 12 avril 1803, Tours : "Artiste musicien", il signe au mariage d'André Paul Chardon, "répareur". François demeure alors rue de la Paix avec son frère Nicolas, qui exerce la profession de chapelier.
• 29 octobre 1803, Tours : Il perd son père, toujours ouvrier en soie, qui s'éteint au 33, rue de la Paix.
• 4 mars 1817, Tours : Devenu professeur de musique demeurant au 100, rue du Commerce, il épouse Angélique Claude Dupuy, fille d'un marchand de faïence.
• 18 février 1818, Tours : Leur fille Angélique Élisabeth vient au monde. François, qui exerce toujours la même profession, déclare l'enfant en compagnie de son beau-père, présenté comme sacristain.
• 4 octobre 1831, Tours : Il exerce toujours la profession de musicien lorsqu'il décède à son domicile du 11, rue du Commerce.
Dernière mise à jour : 29 juillet 2017