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PORCHER dit DUPUIS, Denis Nicolas (1734-1799)

PORCHER dit DUPUIS, Denis Nicolas (1734-1799)

État civil
NOM : PORCHER dit DUPUIS     Prénom(s) : Denis Nicolas     Sexe : M
Autre(s) forme(s) du nom : DUPUIS, Denis
DUPUY
DUPI
PORCHÉ
Date(s) : 1734 entre crochets  / 1799-11-12 
Notes biographiques

• [1734], Paris : Naissance de Denis DUPUIS.

• [Vers 1760] : Il devient musicien professionnel.

• 1763-[1767], Avignon : Il est 5 ans au service de la collégiale Saint-Pierre d'Avignon. Étant la seule haute-contre récitante de la ville, il chante à la cathédrale "toute[s] les fois qu'il y avoit grande musique", tandis que Pascal PORTAL, alors maître de musique de la collégiale et plus tard son collègue à Montpellier, l'emploie aux mêmes occasions tant dans son église que dans les autres églises de la ville.

• 1768-[1769], Marseille : Il sert 2 ans à Marseille.

• Septembre 1776, Montpellier : Il est reçu à vie en qualité de musicien journalier au chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier aux appointements de 500 livres annuelles. Comme tous les autres musiciens du chapitre, il est aussi employé à la musique des États du Languedoc, aux gages de 264 livres.

• 7 janvier 1777 : On apprend par une délibération du chapitre que depuis qu'il a été reçu DUPUIS n'assiste aux offices que les dimanches et fêtes et qu'il n'a de toute façon pas assez de voix pour chanter dans les chœurs. Le chapitre se bornera donc à ne lui donner d'appointements qu'en proportion de son travail, fixant ses appointements à 200 livres pour assister aux offices les dimanches et fêtes. Il aurait accepté ces nouvelles conditions conforté par la toute récente délibération du 16 septembre 1776 qui garantissait désormais à tous les musiciens du chapitre avec un certain nombre d'années de service une pension à vie.

• 1777-1789 : Il reçoit une gratification annuelle de 50 livres de la part de Messieurs du chapitre "par le plaisir que je leur ay procurer [sic] en chantant des récits et duo" et "point pour psalmodier les jours ouvrable[s]". Dans une supplique de 1792 il tentera en vain de prouver que cette gratification était en vérité de 100 livres.

• 1er avril 1785 : Concert au bénéfice de Madame JULIEN et des Sieurs DUPUIS et ROSÉ dans la salle du Concert de Montpellier. Il chante dans un grand fragment d'Iphigénie en Aulide de Christoph Willibald GLUCK, avec Antoine ou Jacques Antoine ARLABOSSE et Pierre Michel ROSÉ.

• 1790, Montpellier : Il est toujours haute-contre [récitante] pour les dimanches, fêtes et jours ouvrables veilles de grandes fêtes au service du chapitre cathédral de Montpellier à 200 livres d'appointements et 50 livres de gratification annuelles. Il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique. En mai, il signe la pétition collective des musiciens de la cathédrale de Montpellier.

• 26 janvier 1791 : Le directoire de département de l'Hérault lui accorde un traitement en rente viagère de 200 livres.
• Juin 1791 : Une minute du directoire du département indique qu'il sera payé tant qu'il sera employé dans la musique de la paroisse Saint-Pierre, l'ancienne cathédrale, mais il n'est plus compris dans le paiement fait à tous les musiciens pour les services extraordinaires en octobre 1791.

• 1792 : Il fait plusieurs demandes à l'administration où il essaye, sans succès, de justifier le renoncement qu'il a fait en 1777 de son service journalier et donc de la moitié de ses gages afin de pouvoir profiter des avantages de son tout premier contrat avec le chapitre de Montpellier pour la pension qu'il espère recevoir. Il signale que la portée de ses talents et l'état de sa santé l'ont empêché quelque temps après sa réception de prêter un service journalier, "ne pouvant suporter de chanter dans les caurs [sic pour chœurs]".
• 25 avril 1792 : Le directoire du département de l'Hérault arrête que sa pension sera de la moitié de ses anciens gages, soit 125 livres annuelles.
• Septembre 1792 : Le directoire du district de Montpellier considère que DUPUIS ne faisait pas un service habituel et journalier et que donc il ne peut obtenir ni pension ni gratification. On ne connaît pas l'avis du directoire du département qui généralement est plus bienveillant sur le chapitre des pensions.

• 12 novembre 1799, Montpellier : Denis Nicolas PORCHER DIT DUPUY, "ex musicien" meurt à l'hospice des malades.

Mise à jour : 4 octobre 2017

Sources
A. F. Cradock, "Journal, 1783-1786" (1896) ; F-Ad34 / L 2748 ; F-Ad34/ 5MI 1/ 111 ; F-Ad34/ L 2743 ; F-An/ DXIX/090/742/51,80,81 ; F-An/ DXIX/090/742/81,13,76

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