PORTIER, François (1717-1782)

Quelle itinérance depuis Laval alors dans le Bas-Maine et Chemillé dans les Mauges ? Angers peut-être, mais où ? Le parcours de l'organiste François PORTIER bien qu'antérieur au corpus Muséfrem soulève des interrogations, révèle une succession d'organistes collégiale Saint-Léonard. Pourvue d'un effectif musical structuré elle est de loin la plus active en terre angevine (hors Angers).

• [1717-1719], Laval [Mayenne] : François PORTIER, fils du marchand Pierre  et de Marie Pallis semble avoir été baptisé Paroisse Saint-Vénérand ainsi que l'indique son acte de mariage. Si ses parents se sont mariés le 17 août 1716, que son frère Pierre est né le 20 novembre 1718, l'acte n'a pas pu être décelé.

• 7 février 1747, Angers [M&L] : François PORTIER, majeur épouse Marie Guibert, veuve de Pierre Goliasse de la paroisse de La Trinité où se déroule la cérémonie. Pierre Portier, le père, ne pouvant se déplacer a envoyé son consentement, sa mère Marie Pallis est quant à elle décédée. Les personnes présentes sont essentiellement les "Vilain", soit la famille maternelle de Marie Guibert. Il semble que ce soit un mariage blanc. La profession de PORTIER n'est pas déclinée. Où est-il organiste ?

• 1761-1782, Chemillé [M&L] : François PORTIER est attesté organiste de la collégiale Sait-Léonard de Chemillé, dans les Mauges dès 1761 et ce, jusqu'à son décès. Il précède l'organiste angevin, figure d'une famille de musiciens, Jean Clément POIDEVIN qui sera désigné en 1788.

• 21 mai 1782, Chemillé [M&L] : Le registre de Saint-Léonard mentionne l'inhumation de François PORTIER, mort la veille, né à Saint-Vénérand de Laval et "âgé d'environ soixante-huit ans", ce qui est improbable tout comme l'information concernant sa femme Marie Guibert qui n'est pas veuve de Pierre Duplessis mais de Pierre Goliasse. Le chapitre assiste à la sépulture.

Mise à jour : 20 avril 2021