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Pour citer Muséfrem
PUJOL, Jean François (1742-1815)
Autre(s) forme(s) du nom : POUJOL
Date(s) : 1742-12-31 / 1815-7-31
Jean-François PUJOL est l'exemple type du musicien sédentaire : devenu très jeune enfant de chœur de la cathédrale de sa ville natale, Saint-Pons, il ne la quittera qu'après la suppression du chapitre au début de la Révolution.
• 31 décembre 1742, Saint-Pons [Hérault] : Né le dernier jour de l'an 1742, Jean-François PUJOL, fils de Jean Joseph Pujol et de Rose Lauze, est baptisé le premier de l'an 1743 paroisse Saint-Martin-du-Jaur, à Saint-Pons.
• [Vers 1748] : Jean-François PUJOL est reçu enfant de chœur au chapitre cathédral de Saint-Pons. Il ne quittera plus le service du chapitre. Les documents des débuts de la Révolution disent qu'il a été attaché au service de la cathédrale de Saint-Pons "pendant environ 43 ans".
• 1754 [ou 1758] : Il est reçu comme musicien prébendé occupant une place de fondation dans le chapitre.
• 4 février 1768 : Jean-François PUJOL épouse Marguerite Gazel paroisse Saint-Martin-du-Jaur, à Saint-Pons. Une fille, Rose Gabrièle Euphrosine, est baptisée le 4 novembre, soit neuf mois jour pour jour après les noces. Un mois et demi plus tard, sa femme est inhumée dans la même paroisse, probablement des suites de son accouchement.
• 1790, Saint-Pons : Jean-François PUJOL est toujours au service du chapitre cathédral de Saint-Pons en qualité de "prébendé musicien laïc" aux appointements de 360 livres, outre les gratifications pour l'assistance aux obits, le tout pouvant atteindre 436 livres annuelles. Il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique et signe les deux suppliques collectives des musiciens du chapitre. Il signale qu'il est âgé de 48 ans et qu'il souffre de goutte depuis quinze ans.
• 1791 : Le directoire du département de l'Hérault lui accorde une pension en rente viagère de 300 livres annuelles.
• 24 septembre 1792 : Sa pension ayant été réduite en avril 1792 à la moitié de ses anciens gages, soit 180 livres annuelles, le directoire du département de l'Hérault la porte à la totalité de ses gages, soit à 360 livres annuelles, et lui accorde 315 livres pour compléter les sommes qu'il a déjà reçues.
• 20 messidor l'an VI [8 juillet 1798] : Jean-François PUJOL prête le serment de haine à la royauté en compagnie de Claude BONNET, son ancien collègue au service du chapitre. Le même mois, dans une attestation certifiée par plusieurs citoyens de Saint-Pons, on apprend qu'il vit dans la ville en compagnie de sa fille et de son beau-fils.
• 31 juillet 1815 : Jean François PUJOL décède à l'âge de 72 ans, "musicien ex-prébendé au chapitre de cette ville" et veuf de Marguerite Gazel, à son domicile, rue de l'Empire, à Saint-Pons.
Mise à jour : 23 avril 2020