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Pour citer Muséfrem
RAMBOUX, Jacques (1743-1792)
Autre(s) forme(s) du nom : RAMBOUR
Date(s) : 1743-8-20 / 1792-6-6
D'origine picarde, Jacques RAMBOUX (1743-1792), fils d'un marchand épicier d'origine belge est reçu à l'âge de 26 ans à la cathédrale Saint-Louis de Blois comme joueur de serpent et chapelain. Il conserve ce poste jusqu'en 1790, du moins de façon ponctuelle, en venant même chanter au chœur car il semble avoir obtenu une pension de retraite en 1778 en raison de ses graves problèmes de santé.
• 20 août 1743, Noyon : Naissance et baptême en l'église paroissiale Saint-Hilaire de Jacques RAMBOUX, fils de Jacques François, marchand épicier originaire de la ville de Binche au diocèse de Cambrai [actuelle Belgique] et de Marie Anne Souplet.
• Quelle formation?
• 4 février 1769, Blois : "Clerc du diocèse de Noyon", déjà reçu par le chapitre à une date antérieure comme serpent, il prend possession de la chapelle Saint-Eustache desservie de la cathédrale Saint-Louis. Il devient l'un des chapelains-clercs de la cathédrale exerçant des fonctions musicales.
• 19 juillet 1775, Blois : Le chapitre accorde un congé de deux jours au maître de musique et à RAMBOUX "pour aller à Pontlevoy".
• 22 novembre 1777, Blois : "Mr Jacques RAMBOUX chapelain de st Eustache est obligé de chanter et de commencer tierce et d'y assister entièrement".
• 24 novembre 1784: "Messieurs ont arrête que mr RAMBOURG et a son defaut mr HILDEBRANG feroient dorenavent le point du chœur". Il semble alors que RAMBOUX ne soit plus effectivement musicien actif dans le chœur, comme le laisse entendre l'autre serpent de la cathédrale, CHOTARD-DUPLESSIS, dans sa requête de 1791: "vous n'ignoréz pas que depuis plus de sept ans, je n'ai plus de collaborateur, la maladie opiniatre de mon confrere le métoit hors d'etat de me soulager...". Lui-même dans sa propre requête expose que "son assiduité continuelle, et la force des poumons qu'a toujours exigé son instrument, le Basson,a affecté sa poitrine au point qu'il est poitrinaire déclaré depuis quatre ans et absolument hors d’état de pouvoir faire aucun exercice".
• 1790, Blois : Jacques RAMBOUX est toujours chapelain et serpent [sans doute vient-il encore jouer parfois dans le Chœur] à la cathédrale Saint-Louis. Il déclare 829 livres 2 sols de revenus annuels en argent et en nature. Il fait état d'une "pension accordée par messieurs du chapitre en 1778 et dont le titulaire a joui jusqu’à ce jour en vertu de son état et de son ancienneté 68 livres 8 sols".
• 6 juin 1792, Blois : Mort de Jacques RAMBOUX, clerc tonsuré, "ancien beneficier de la cidevant cathedrale de Blois"et inhumation le lendemain dans le cimetière de la paroisse Sainte-Solenne en présence de Claude TALBERT, Louis-André CHOTARD-DUPLESSIS et Jean Antoine Clair L'ÉGUILLON, ses anciens confrères.
Mise à jour : 7 octobre 2017