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RAVEL, Jean Pierre (1736-1797)
État civil
NOM : RAVEL     Prénom(s) : Jean Pierre     Sexe : M
Date(s) : 1736-5-29   / 1797-1-19 
Notes biographiques

• 29 mai 1736, Montpellier : Naissance de Jean Pierre RAVEL, fils de Marchellain Ravel et de Marie Cardier, baptisé le 1er juin paroisse Notre-Dame des Tables à Montpellier. Le métier du père n'est pas mentionné, mais le parrain, Pierre Forestier, est maître tailleur.

• 1756 : Il est reçu en qualité de basse-contre au chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier aux appointements de 400 livres annuelles. Avec cet emploi il obtient également une place dans la musique des États du Languedoc, ce qui lui permet d'augmenter de la moitié ses revenus annuels.

• 1782 : Au décès de l'épouse du maître de musique de la cathédrale, Jean MALLET, il est chargé de l'éducation et de l'entretien des enfants de chœur, y compris la fourniture de leurs habillements, aux appointements de 812 livres annuelles, et logé dans la maison du chapitre avec le chauffage payé. À ce titre il sera appelé souvent sous-maître.

• 1790 : Il est chantre et musicien journalier du chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier aux appointements annuels de 400 livres. En mai il signe la pétition collective des musiciens de la cathédrale de Montpellier à l'assemblée nationale et en octobre il fait une demande de pension au Comité ecclésiastique.

• 26 janvier 1791 : Le directoire du département de l'Hérault lui accorde un traitement en rente viagère de 400 livres, ce qui fait la totalité de ses anciens appointements.
• 5 juin 1791 : Il a eu une fille, Marie, d'une femme déjà décédée, Anne Roudines. Cette fille, veuve elle-même d'Antoine Marie GALINADY, musicien au 61e régiment, dit Vermandois, épouse à Béziers le 5 juin 1791 Hypolyte DEGUT, originaire, comme elle, de Montpellier et musicien au même régiment. Un autre musicien du régiment, Louis GUILLAUMET, assiste au mariage.
• Octobre 1791 : Il signe avec un bon nombre de ses anciens collègues du chapitre une pétition pour réclamer le paiement des services extraordinaires qu'ils ont prêté au cours de l'année 1791. Ils reçoivent, par conséquent, une gratification de 48 livres prises sur le budget prévu pour les frais du culte en plus de leur pension. 

• Avril 1792 : Il a obtenu une place de chantre dans l'église paroissiale Saint-François de Montpellier aux gages de 150 livres par an, tout comme son ancien collègue à la cathédrale Saint-Pierre, Antoine ARLABOSSE cadet. Leur pension ayant été réduite à 200 livres et leurs nouveaux gages retenus sur cette pension, ils ne recevront désormais que 50 livres annuelles en pension. RAVEL avait au préalable prié le directoire du district de Montpellier de "lui être favorable sans blesser la loi". Il "aime à se rendre utile", mais s'il devait choisir entre sa pension et son traitement, il préférerait "sa pension de 200 livres et le repos" au traitement de 150 livres de la paroisse Saint-François "et beaucoup de peine".
• Avril-mai 1792 : À titre d'ancien sous-maître il fournit des attestations de service à plusieurs enfants de chœur du chapitre dont il s'occupait avant 1790, tels Jean ARNAUDPierre DURANDJean FORTIER et François PRADIER.
• Septembre 1792 : Le directoire du département de l'Hérault, qui avait réduit sa pension à 200 L par l'arrêté du 24 avril, la porte à nouveau à la totalité de ses anciens gages, soit 400 livres annuelles, plus 350 livres pour le supplément des sommes qu'il a perçues depuis le 1er janvier 1791.

• 30 nivôse an V [19 janvier 1797] : Jean Pierre RAVEL "musicien" s'éteint dans la maison Puech, rue des Étuves, à Montpellier, veuf d'une seconde femme, Marguerite Lafosse. Son gendre, Antoine LÉONARD, 36 ans, qui signe comme témoin, est aussi musicien.

Mise à jour : 10 janvier 2015

Sources
F-Ad34 / G 1759 ; F-Ad34 / G 1762 ; F-Ad34 / L 2748 ; F-Ad34 / État civil en ligne ; F-Ad34/ L 2743 ; F-An/ DXIX/090/742/44,80,81 ; F-An/ DXIX/090/742/81,13,76 ; F-Béziers Am/ GG 107]

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